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Aslan a écrit :Alors, de nouveaux lecteurs ? :)[/url]
Alors potentiellement ouiSauf que la crise est en train de nous rattraper ma femme et moiEt donc de rentrer dans un tunnel de coupes franches dans le budget en train nous sommes.

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Je viens de l'entamer, difficile pour le moment de dire si génie il y a. Reste qu'il y a un véritable souffle et que l'intérêt persiste par-delà la confusion. Avez-vous de plus récentes informations concernant les prochain livres de l'auteur ?

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Bon, eh bien l'intérêt n'a guère persisté, je viens de refermer le bouquin après en avoir lu plus de la moitié... Le gros problème tient, selon moi, à cette construction sous forme de déconstruction qui complique inutilement un fond, certes ambitieux, mais pas inaccessible. Alors certes, il persiste de belles pages, mais sur l'ensemble j'ai moins le sentiment d'être passé à côté d'un chef d'oeuvre que de n'avoir pu adhérer à un projet affaibli par la forme, et aussi par le fond (parler d'étalage de référence serait un peu osé, mais disons qu'il y a quand même pas mal de digressions à la limite de la pédanterie). Pourtant la langue de l'auteur n'est pas soutenue ou technique (à la différence d'un China Miéville par exemple), mais il y a vraiment un gros problème de rythme et de construction de la déconstruction. Certes c'est original, un OLNI à certains égards, reste qu'il ne m'apparaît point mériter les critiques parfois énamourées de certains. Peut-être vais-je lui redonner sa chance d'ici quelques années, pour le moment je vais poursuivre Miéville, qui lui m'avait vraiment convaincu avec Perdido.

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Parler de "génie" relève de toute façon d'une entrée en territoires dangereux. ;)Me suis-je laissé éblouir par le caractère atypique du roman au moment de sa sortie ? Je ne sais pas.

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J'ai bien conscience qu'aujourd'hui la catégorie de "génie" fasse problème, même si à mon sens c'est le fait quelle fasse problème qui soit problématique. Bref... Je ne m'adressais pas pour le coup à toi dans mon appréciation des "critiques énamourées".

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Merci alors d'y avoir répondu (j'ai eu peur sur le moment de laisser un gros vide et de doucher l'enthousiasme). Avec un tout petit peu de recul, je dois tout de même reconnaître que mon avis était animé par une déception certaine, car l'auteur avait vraiment le contenu et les moyens pour accoucher d'une très grande oeuvre. Et c'est donc encore plus frustrant, l'appréciation s'en ressent...

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L'occasion, ça abonne un peu aux remontées de sujet ;)Velum et Encre donc. Je regrette pas d'être tombée dessus, c'était vraiment une lecture intéressante, mais malgré tout j'ai un peu de mal à savoir quoi penser de ce bouquin ( un peu comme après l'ombre du bourreau de Gene Wolfe en fait, à croire que ça devient une habitude... :sifflote: ). En fait j'ai plutôt aimé Velum et la superposition de ces mondes toujours légèrement différents et pourtant semblables, ainsi que le voyage à travers l'éternité de Guy. L'évolution des personnages vers un stéréotype qui les caractérise fait que l'univers du bouquin s'invite facilement dans notre monde ( j'ai un peu tendance à voir de bouts de Jack de Puck, de Don un peu partout :P ). Finalement, le fait que je ne capte pas toutes les références, que je ne comprenne pas vraiment dans quel « sens » allait l'histoire ne m'a pas vraiment gêné. Et puis j'ai enchaîné avec Encre, et je le regrette un peu. Ce n'est pas que je trouve le bouquin moins bon, il me paraît plutôt plus facile à suivre, simplement je commençais à fatiguer de cette lecture découse. Je suis plutôt contente d'avoir lu quelque chose de différent, mais pour le coup, en en sortant, je lirais un bien un peu de fantasy épique bien classique histoire d'arrêter de torturer mes neurones en allant au boulot le matin. ( Bon sauf que j'ai rien qui corresponde vraiment dans ma PAL....:huh:).En tout cas merci pour les différentes interviews que j'ai trouvé vraiment intéressantes. :)

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J'ai lu cette duologie il y a longtemps, j'en garde un souvenir étrange, débridé mais surtout extrêmement plaisant.
Là, plusieurs années plus tard, je relis Velum, ça m'a juste pris comme ça.
Premier constat : je rentre dedans toujours autant. J'ai de vagues souvenirs de ma première lecture donc il me reste quelques clés. Je me place presque dans une position omnisciente, à sourire devant les questionnements des personnages et à me rappeler ce qu'il peut advenir d'eux. D'une certaine façon, cela sert encore plus l'idée de fatalité qui parcoure le roman...

Deuxième constat : mes références ont changé, je ne comprends plus les mêmes ou bien differemment. L'histoire est riche, dense, en mouvement... Des longueurs par moment mais un vrai "chant" dans les sentiments et tortures des personnages. Je me rappelle d'un second tome plus facile mais je vais quand même lire des choses plus reposantes avant...