61
Peut-être n'est ce pas évident mais il me semble que Les vois d'Anubis de Tim Powers contient des éléments qui relèvent à la fois du steampunk et de la fantasy. De mémoire le héros se trouve propulsé dans un Londres du 19ème siècle et se confronte à un nécromancien vindicatif. La ville de Londres y fait vraiment figure de personnage à part entière, rappelant beaucoup l'ambiance urban fantasy d'un Neverwhere. En tout les cas une très bonne lecture. :)

62
Ça m'a tout de suite attiré l’œil quand j'ai mis à jour la page de parutions Eclipse, mais quand j'ai vu que le titre original était en fait "The Hambleton Affair" il me semble, j'ai peur qu'ils ne surfent sur une vague...

63
A propos de la Steampunk Bible (couverture en page précédente), on l'a achetée, et c'est un bel ouvrage : il cite beaucoup de références dans tous les domaines (littérature, cinéma, musique, expos, conventions, bricolage d'accessoires...) et contient plein de photos couleur. J'avais déjà Steampunk ! paru aux Moutons électriques, et je trouve que les deux se complètent assez bien (le livre des Moutons étant en noir et blanc et nettement plus centré sur la littérature/BD).

69
Pour la news sur Twitter un simple :"oh non Justin Bieber" aurait suffit :D
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

71
Aaaaaaah :tetemur:Il gâche le steampunk, il gâche la chanson, j'espère qu'elle ne gâche pas le film d'ailleursMais soyons sûrs que j'ai bien compris : Justin Bieber c'est bien cette chose en sarouel en jean c'est ça ? (déjà rien que cette notion fait rire mais passons) C'est pas le petit lutin avec des lunettes vertes fluos ? Dans le genre ambiance steampunk je conseille plutôt la Guinness Storehouse de Dublin du coup ^_^

75
Al a écrit :en voyant ça, je me dis parfois que la réouverture des goulags pourrait être une solution <_<
Peut-être en organisant un échange avec les Pussy Riots ?La future série sur Tom Sawyer et Huckleberry Finn en version steampunk me tente bien, ces personnages et leur univers se prêtent terriblement bien à ce genre de choses... il n'y aura plus qu'à voir le résultat.

76
Je ne suis vraiment pas fan de ces reprises de personnages "historiques" créés par d'autres auteurs dans d'autres contextes.Il faut s'appeler Alan Moore pour en faire quelque chose de vraiment bon (voire d'excellent dans le cas de l'auteur précité).Après sait on jamais, wait and see.;)

77
Depuis Cidre et dragon, je me dis que steam et fantasy s' entendent bien, mais les GNistes manquent parfois de repères sur les films et livres sur leur univers.

78
Oui, les deux s'entendent bien, même s'il reste des puristes dans les deux camps qui n'aiment pas trop les mélanges. Pour moi, le tout est que les univers résultants possèdent une cohérence interne et soient crédibles - ce qui n'est pas toujours évident. Après, tout dépend la définition qu'on donne à la fantasy (j'ai tendance pour ma part à la relier plutôt aux mondes secondaires mais ce n'est pas le cas de tout le monde). Le domaine de prédilection du steampunk reste l'uchronie, mais il est clair que la technologie et l'esthétisme steam peuvent apporter beaucoup à un univers créé de toute pièce, qu'il comporte ou non une part de fantastique. D’ailleurs à la conférence de Barriller et Futuravapeur, à Cidre et Dragon, l'une des mes amie a posé pour moi (fichue timidité ^^) la question de savoir si les univers imaginaires pouvaient être considérés comme steampunk : Etienne Bariller ne semblait pas hostile au fait de les inclure, mais après le propos a inexplicablement dévié sur Docteur Who ! :p
les GNistes manquent parfois de repères sur les films et livres sur leur univers.
Dans quel sens ? De façon générale, sur la Fantasy, sur le Steampunk ? :huh:

79
Je discutais récemment de ce qu'est la Fantasy avec Alain Kattnig (qui s'étonnait de la classification d’œuvres telles que Butcher Bird ou Cornes en Fantasy).Et au final on avait chacun notre définition du mot :
Atanaheim a écrit :une des "blagues" que l'on sort souvent c'est que Star Wars c'est de la fantasy dans l'espace.Mais finalement, cette boutade révèle un véritable problème : comment définit-on la fantasy ?Si c'est un récit dans lequel le surnaturel est accepté (au moins par une fraction des protagonistes) alors la fantasy urbaine est bien de la fantasy. Que ce soient des démons ou des tout autre monstre, ceux qui les chassent ne trouvent pas leur existence surprenante. Butcher Bird est dans ce cas, tout comme Les Rivières de Londres, etc.Lorsque le surnaturel perturbe les règles établies, c'est plutôt du fantastique. Et là, je le concède, Elbakin parle aussi beaucoup de fantastique. Là, on a effectivement Cornes et Le Dragon Griaule. Donc sur ce point, il y a effectivement une légère dérive.Mais pour certains la frontière est vraiment très ténue entre les sous-genre de l'imaginaire. Par exemple, pour Chrales Stross, la SF d'aujourd'hui c'est de la fantasy déguisée : "What we call « hard SF » today mostly isn’t hard, and isn’t SF: it’s fantasy with nanotech replicators instead of pixie dust and spaceships instead of dragons."Si on lit le post complet de l'auteur sur son blog (http://www.antipope.org/charlie/blog-st ... t-is-.html), on comprend que, pour lui, dans les littératures de l'imaginaire, il y a la SF, celle qui a de grande idées (on a eu le cyberpunk, singularité, etc.), mais surtout celle qui réfléchit au futur (à la condition humaine). Le reste, c'est de la fantasy. Que ça se déroule en l'an 40 000 ou à une époque médiévale indéterminée, les aventures de héros qui doivent "simplement" sauver tout ou partie de l'univers relèveraient de la fantasy. Il grossi évidemment le trait mais on saisit bien le concept.Je ne partage pas forcément ce point de vue même si je le comprends. Je vais resté sur "mon récit dans lequel le surnaturel est accepté". Il permet déjà d'inclure l'urban fantasy. Ça s'applique aussi à la Bit-Lit...
Alain Kattnig a écrit :J'aurais néanmoins une définition infiniment plus restrictive de la Fantasy : à mon sens la limitation technologique est fondamentale. La Fantasy permet de (re)trouver une époque bien plus simple à saisir pour le lecteur et où les qualités humaines, physiques même, comptent beaucoup plus (faussement d'ailleurs, mais là n'est pas l'important).

80
Effectivement ! Le débat n'a pas de fin.
Si c'est un récit dans lequel le surnaturel est accepté (au moins par une fraction des protagonistes) alors la fantasy urbaine est bien de la fantasy. Que ce soient des démons ou des tout autre monstre, ceux qui les chassent ne trouvent pas leur existence surprenante. Butcher Bird est dans ce cas, tout comme Les Rivières de Londres, etc.
Pour ma part je préfère employer le terme de "merveilleux" dans ce cas, le terme de "fantasy" urbaine" ne m'a jamais vraiment parlé (peut-être parce que dans les années 80, c'était essentiellement des elfes sur des motos et ce genre de chose...). Mais je sais que le mot semble trop connoté négativement pour beaucoup de monde. Au final, oui, tous les points de vue sont compréhensibles. Ils dépendent essentiellement de notre culture de base en la matière, de nos lecture, notre âge, nos références... Il est certain que pendant longtemps, les mondes secondaires ont été l'apanage de la fantasy "classique", héroic fantasy, sword and sorcery... Mais peu à peu, la technologie pré-industrielle et rétrofuturiste s'y immisce de plus en plus (avec des résultats très intéressants), et la nature fantastique de ces univers est de moins en moins évidente. Sur le site d'écriture où je sévis, les webmestres ont retenu trois divisions un peu différentes des classifications classiques : "surnaturel" (pour le fantastique "classique"), "mondes alternatifs" (pour tous les récits situés dans des mondes secondaires, sans distinction de genre) et "science fiction" (pour la SF classique et l'anticipation même "légère"). La raison était l’émergence de récits de plus en plus inclassables à ambiance steampunk, clockpunk, victorienne, regency... Les défis de classification sont de plus en plus grands (autant dans le mileu des auteurs professionnels qu'amateurs) et dans le fond... nous vivons une époque passionnante ! :)