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Souvent quand on referme un BD on pense « encore un tome moyen », « encore un tome où rien avance ».Là j’ai pensé à la fin de ce 2ème et dernier tome « merde, c’est déjà le clap de fin… »Nous retrouvons le monde de Marmaëkard et les prisonniers de la cellule XXVII, coincés sur les territoires orcs lancés sur le sentier de la guerre. Et leur mission paraît plus impossible que jamais… Un tome de 56 pages très bien remplies, avec son lot de retournements de situation, qui ne cède jamais à la précipitation. Et une série de flashbacks sergioléoniens, tantôt humoristiques, tantôt tragiques permet de mieux cerner les personnages auxquels on finit par s’attacher aussi rapidement que férocement, quelle que soit leurs allégeances et quels que soient les mystères avec lesquels ils nous quittent…A noter que le titre le Matin des Cendres est très bien choisi : l’action se déroule essentiellement à l’aube ou au crépuscule et les couleurs utilisées amènent inéluctablement les personnages et les Orcs vers leur amer destin.Certains lecteurs/lectrices vont verser quelques larmes bien justifiées.On sent aussi que les auteurs maîtrisent de mieux en mieux leur sujet techniquement parlant : par rapport à leurs œuvres précédentes les dessins et les encrages gagnent en finesse pour donner énormément d’expressivité à tous les personnages (spécialement les Sioux les Orcs, souvent brutaux, parfois tendres).Comme le rappel Stryge, visiblement ce dytique a été particulièrement mal accueilli par certains critiques.Tant pis pour les pisse-froid, moi j’ai passé un super moment avec un BD de qualité qui m’a prouvé par A + B qu’on peut parfaitement écrire une belle et bonne histoire avec un début un milieu et une fin en moins de 100 pages.Bref une excellent BD de fantasy, peu habituée à des réalisations de cet acabit, et une excellente BD tout cours !Merci messieurs Chauvel et Lereculey : j’attends avec impatience une nouvelle incursion à Marmaëkard !!! :)Un récit sur ces crevards d’elfes montant les peuples les uns contre les autres du haut de leurs gratte-ciel de leurs tours dorées ?@ CoeurdecheneJ’avais pas tilté au départ, mais non seulement Wollodrin se déroule dans le même univers que 7 Voleurs, mais en plus Ivarr et Ebrinh, déjà présents dans 7 Voleurs, rempilent pour un nouveau coup tordu.