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Merci pour la critique même si je ne le lirais pas : je suis franchement pas attiré par cet aspect chaotique mais peut-être que ça plaira à d'autres...En tout cas, très jolie couverture ( Moi ? Ironique ?... :D)

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Alors là, je dis non.Pourquoi n'avoir pas repris la note que tu as mis sur le blog de ta librairie ? : Brussolo/10 Dans mon adolescence et ma phase d'adulte jeune, j'ai adoré Brussolo, moi itou.Et puis je l'ai perdu de vu, quand il s'est tourné vers le polar, le roman historique et a retenules leçons d'un Harry Potter.Amis lecteurs, ne vous bloquez pas sur la note, elle est à coté de la plaque.La critique par contre : parfaite. IL FAUT LIRE LA PRODUCTION SF/FANTASY de BRUSSOLO !Ceux qui aiment Mathieu Gaborit doivent s'y mettre, les autres ne pas hésiter à y gouter.Brussolo sait créer des mondes originaux qui ont leur propre logique en 200 pages.C'est unique.... Merci pour cette très bonne critique ;)

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Pour info, c'est moi qui ai demandé à Zedd de trancher. Et je ne vois pas en quoi la note est "à côté de la plaque". Si on n'arrive pas à savoir si on a adoré ou détesté, c'est bien qu'il y a un problème quelque part (d'autant que je ne crois pas que ce soit le chef-d’œuvre de l'auteur) AMHA. :)Je crois qu'on a tous par exemple des romans pour lesquels on éprouve une tendresse particulière tout en sachant pertinemment qu'ils ne sont pas "parfaits".

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Gillossen a écrit :Pour info, c'est moi qui ai demandé à Zedd de trancher. Et je ne vois pas en quoi la note est "à côté de la plaque". Si on n'arrive pas à savoir si on a adoré ou détesté, c'est bien qu'il y a un problème quelque part (d'autant que je ne crois pas que ce soit le chef-d’œuvre de l'auteur) AMHA. :)Je crois qu'on a tous par exemple des romans pour lesquels on éprouve une tendresse particulière tout en sachant pertinemment qu'ils ne sont pas "parfaits".
Bon, j'admet y être allé peut-être un peu fort... c'est le fan adolescent qui est remonté à la surface. :DCela dit, Brussolo/10 quel parfait résumé de la critique. Si 5.5/10 : c'est la moyenne de ceux qui adoreront et de ceux qui détesteront, alors okEt si "on n'arrive pas à savoir si on a adoré ou détesté, c'est bien qu'il y a un problème quelque part"...pas forcément.5.5 c'est ramener Brussolo au niveau de Goodkind et là ... c'est trop.

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Bon, là, on quitte l'horizon du bouquin lui-même, mais ce n'est pas parce que deux romans ont la même note que cela entraîne une équivalence. :) Et Goodkind, c'est plutôt du 4. :mrgreen: ;)Dans l'absolu, Brussolo/10 ne me dérange pas, mais si on commence à faire ça pour lui, la tentation de ne pas trancher reviendra. :)

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Bon moi les notes je continue à m'en ... préoccuper le moins possible ;) En revanche, la dernière phrase de Zedd est pour moi significative de la différence qu'il peut y avoir entre les catégories de lecteur. C'est sans doute un débat qui dépasse le livre dont il est ici question mais quand tu dis
c’est qu’il faut lire du Brussolo au moins une fois dans sa vie de lecteur, pour l’avalanche d’idées géniales, pour son style inimitable, et pour la frustration qui nous cueille immanquablement à la sortie de l’un de ses romans.
je me sens propulsée à 12 000 km de l'envie de lire Brussolo. Parce que moi en tant que lectrice ce que je déteste le plus quand je referme un bouquin après sa lecture c'est la frustration !! (pas qu'en lecture d'ailleurs mais passons :D) Je veux bien qu'un livre me fasse douter, me bouleverse, me donne envie de faire des recherches sur un sujet, de comprendre mieux les autres tout ça, tout ça, mais qu'il me laisse frustrée, no way.

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Oui, je sais, la note n'est pas... comment dire, élevée. Quand Gillossen m'a demandé de mettre une note, sincèrement, je me suis dit que ça allait être dur. Vraiment dur. Pourquoi 5.5 alors ? Bon, rien que de l'auteur, j'ai lu mieux. Mais ce 5.5 est plutôt symbolique, dans le 50/50 des qualités et des défauts, j'ai trouvé que les premières remportaient la partie d'une courte tête. Et puis, la majeure partie des lecteurs risquent d'être désarçonnés, et le plus souvent, déçus. Je le sais, je l'ai déjà vu en librairie. :(Pourtant, ceux qui en ont marre de lire du Fiona McIntosh, et des romans aussi fades qu'un match de l'équipe de France, peuvent aller jeter un coup d'oeil à l'oeuvre de l'auteur. Ce n'est pas parfait, mais que d'idées !Zedd

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Dis voir Zedd, je connais Brussolo surtout de nom et pour ses créations en Science-Fiction...... Mais est-ce qu'une oeuvre proche de la fantasy, disons comme l'Armure de Vengeance, pourrait être chroniquée sur Elbakin.net ?

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zedd a écrit :Oui, je sais, la note n'est pas... comment dire, élevée. Quand Gillossen m'a demandé de mettre une note, sincèrement, je me suis dit que ça allait être dur. Vraiment dur. Pourquoi 5.5 alors ? Bon, rien que de l'auteur, j'ai lu mieux. Mais ce 5.5 est plutôt symbolique, dans le 50/50 des qualités et des défauts, j'ai trouvé que les premières remportaient la partie d'une courte tête. Et puis, la majeure partie des lecteurs risquent d'être désarçonnés, et le plus souvent, déçus. Je le sais, je l'ai déjà vu en librairie. :(Pourtant, ceux qui en ont marre de lire du Fiona McIntosh, et des romans aussi fades qu'un match de l'équipe de France, peuvent aller jeter un coup d'oeil à l'oeuvre de l'auteur. Ce n'est pas parfait, mais que d'idées !Zedd
Ta critique est vraiment bonne, mais comme on pourrait être tenté de la résumer à "c'est du Brussolo", je ne voudrais pas qu'on en conclue un peu vite que "Brussolo ça vaut 5.5/10"En soi, que ce livre en particulier récolte que 5.5/10 ne me choque pas : d'abord je ne l'ai pas lu et ensuite, un auteur a des hauts et des bas !
Witch a écrit :Bon moi les notes je continue à m'en ... préoccuper le moins possible ;) En revanche, la dernière phrase de Zedd est pour moi significative de la différence qu'il peut y avoir entre les catégories de lecteur. C'est sans doute un débat qui dépasse le livre dont il est ici question mais quand tu dis
c’est qu’il faut lire du Brussolo au moins une fois dans sa vie de lecteur, pour l’avalanche d’idées géniales, pour son style inimitable, et pour la frustration qui nous cueille immanquablement à la sortie de l’un de ses romans.
je me sens propulsée à 12 000 km de l'envie de lire Brussolo. Parce que moi en tant que lectrice ce que je déteste le plus quand je referme un bouquin après sa lecture c'est la frustration !! (pas qu'en lecture d'ailleurs mais passons :D) Je veux bien qu'un livre me fasse douter, me bouleverse, me donne envie de faire des recherches sur un sujet, de comprendre mieux les autres tout ça, tout ça, mais qu'il me laisse frustrée, no way.
Sans parler de ce livre en particulier, de ce que j'ai pu lire de Brussolo en SF, il est certain que les mondes qu'il campe dans de courts romans mériteraient de plus amples développements. On sent un potentiel de créateur d'univers énorme peut-être pas assez exploité... au lecteur de poursuivre le rêveAllez, pour finir sur Brussolo :
S'il est un auteur qui ne laisse pas indifférent, c'est bien Serge Brussolo. Abandonnant tout sens critique, ses admirateurs — à l'imitation de ceux de Stephen King — placent toute son œuvre sur le même plan : celui du génie. Et ses détracteurs d'entamer le pas de danse inverse : Brussolo ne serait qu'un demi-cinglé écrivant pour des lecteurs aussi — sinon davantage — atteints que lui…Il est vrai que les deux attitudes, pour aussi déraisonnables qu'elles soient, peuvent sinon se justifier au moins s'expliquer. Les fantasmes brussoliens ne sont pas toujours de la dernière fraîcheur ; une bonne partie de son œuvre oscille entre le morbide et le répugnant. On peut donc, effectivement, se poser quelques questions sur l'état mental de ses inconditionnels — on se posait d'ailleurs les mêmes questions au sujet des lecteurs de la collection "Gore" et des fans de film d'horreur. D'un autre côté, l'univers de cet auteur est tellement personnel et cohérent que n'importe quel roman de Brussolo sera, avant toute chose, du “Brussolo” : si l'on aime, on n'hésitera pas à se faire la “totale” de la quarantaine de livres déjà publiés et à se précipiter sur toute nouvelle parution. Ainsi que l'ont fait remarquer plusieurs critiques, la littérature brussolienne est une drogue dont il est difficile de décrocher.Dans ces conditions, il est quelque peu illusoire de chroniquer un Brussolo parmi d'autres. Les irréductibles l'auront déjà acheté et dévoré trois fois. Les détracteurs ne prendront pas la peine de lire les commentaires, persuadés qu'il n'y aura aucune différence significative entre celui-ci et les précédents… Quel intérêt, alors, de préciser que le dernier Brussolo paru dans la collection "Présence du futur", le Syndrome du scaphandrier, est une petite merveille ? À moins de penser que le Kabenaxien de référence n'appartient à aucun des camps prédécrits — il en va de même du signataire de ces lignes — et qu'il convient donc de lui signaler la parution d'un roman tel que nous aimerions en voir paraître plus souvent…
SourceEt pour un aperçu du Brussolo SF :
SOMMEIL DE SANG - Serge BRUSSOLO1982Denoël, Présence du Futur n°334 (janvier 1982)Couverture de Stéphane DUMONT & Blaise SIVIGNON4ème de couverture :Une dynastie de bouchers régnant sur un empire de viande crue. Une forteresse abattoir perdue au cœur des sables où l'on thésaurise la chair et le sang des "montagnes vivantes", ces animaux fabuleux endormis pour mille ans et qui ne s'éveillent que pour mourir. Une société décadente où les ethnies, les castes, ont été remplacées par les systèmes d'alimentation, confrontant en luttes sourdes les carnivores, les végétariens et les autonomes qui se nourrissent de leur propre corps !Mais quel complot se trame donc au sein des sables acides opposant en un duel sanglant les Maîtres des abattoirs, leurs esclaves dépeceurs et les nomades des oasis pliables ? Quel secret - brusquement redécouvert - risque donc de faire trembler la planète sous le formidable piétinement né du balancement cadencé des montagnes en marche ?L'avis de Vicklay :Sommeil de sang est dans la même veine que Ce qui mordait le ciel… ou le Cycle des ouragans (parus plus tard). Un roman SF de Brussolo, où il nous décrit un monde hostile auquel se sont adaptées de façon extrême – sans moyen de retour – des populations humaines. Un monde plein de mystères, que ses habitants eux-mêmes ne comprennent pas totalement. Il circule alors tout un tas de légendes, des rumeurs souvent grotesques, morbides, terrifiantes, qui se vérifient parfois.Almoha est un monde désertique, couvert d’un sable sur lequel on ne peut se déplacer sans être dévoré. Des tempêtes de sable mortelles le parcourent. Il est habité par une faune sauvage exotique, composée de lapins fumigènes, d’oiseaux-feux d’artifice et les chameaux-carapaces. Mais les représentants les plus étranges de la population animale d’Almoha sont les animaux géants, les bêtes-montagnes. Ces créatures, enfouies dans le sol, vivent en état d’hibernation. De mémoire d’homme, on ne les a jamais vu se réveiller pour autre chose que pour mourir.Les vies des peuplades humaines sont centrées autour de ces animaux géants. Les carnivores vivent dans des cités qui se dressent au milieu des sables. Ils capturent les bêtes-montagnes mourantes pour manger leur viande (leur seule source de nourriture). Ils les dépècent et vendent leurs peaux aux nomades.Les nomades parcourent sans cesse le désert d’Almoha. Ils se déplacent à dos de chameaux-carapaces et ne s’arrêtent que pour vivre sur les peaux de bêtes-montagnes qu’ils achètent à prix d’or aux carnivores. Sur les peaux, ils peuvent faire pousser les plantes dont ils se nourrissent. Mais les peaux sont souvent victimes de maladies et elles dépérissent au bout de quelques temps.Les autonomes, enfin, se nourrissent de leurs propres corps. Plus exactement de leurs cheveux et de leurs poils. Particulièrement mal aimée des carnivores et des nomades, cette dernière faction est sous une menace constante de massacres par les deux autres peuples.Comme c’est souvent le cas dans les romans de Serge Brussolo, l’histoire n’est pas très importante, assez peu extraordinaire. C’est l’univers qui est fascinant. C’est de voir les personnages tenter de se dépêtrer des problèmes que leur créent leur environnement, les coutumes de leurs peuples, la découverte que les légendes sont véridiques, terriblement véridiques.Sommeil de Sang est un excellent Brussolo, récompensé par le Prix de la SF de Metz en 1982. Pas besoin de longs discours : les fans de cet auteur (comme moi) adoreront, les autres n’ont pas besoin de s’attarder. Mais il est dommage de passer à côté de ce roman où Brussolo est au sommet de son art.
SourceEt je repasse en mode furtif :) !

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Albéric a écrit :Dis voir Zedd, je connais Brussolo surtout de nom et pour ses créations en Science-Fiction...... Mais est-ce qu'une oeuvre proche de la fantasy, disons comme l'Armure de Vengeance, pourrait être chroniquée sur Elbakin.net ?
Je t'avoue que ne l'ayant pas lu, je n'en ai aucune idée. :-)Zedd