Déjà que je trouve que malgré ses qualités, il y a quantité de trucs à redire ou à revoir chez Brent Weeks, cela ne donne pas urgemment envie de mettre ce Farlander, nouveau titre de fantasy à capuche, dans le haut de ma PAL...Gillossen a écrit :j'ai trouvé ça en-dessous de Brent Weeks et au-dessus de Jon Sprunk
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Je trouve la critique de Gillo un peu dure pour ce second tome. D'accord il ne brille pas forcément par sa très grande originalité mais ça reste bien écrit, efficace et plutôt très agréable à lire.De nouveaux personnages très intéressants tels que le général Creed, Auroch, Boucle y sont introduits. Ché prend également une autre dimension. La grande bataille entre l'empire Mannien et les soldats de Bar-Khos est rondement menée. Évidemment ça n'a pas l'épaisseur d'un cycle comme le Prince du Néant mais ça n'en demeure pas moins de la bonne fantasy.Mo j'attends le tome 3.:pPar contre j'ai pas trop compris en fin de bouquin l'histoire avec Edit : Ah aussi, une petite remarque pour un membre du site, Col Buchanan n'apparaît pas dans la liste des auteurs. Dur dur de trouver la critique de Farlander.
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C'est parce qu'il ne doit pas avoir encore de bio rédigée.Lews Therin a écrit :Par contre j'ai pas trop compris en fin de bouquin l'histoire avecEdit : Ah aussi, une petite remarque pour un membre du dite, Col Buchanan n'apparaît pas dans la liste des auteurs. Dur dur de trouver la critique de Farlander.► Afficher le texte


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J'ai terminé le tome 1 il y a quelques semaines."L'héritier de Gemmel!"Ça c'est le mensonge qu'on nous a vendu à grand renfort de SP, de campagne de promotion du livre etc.En fait d'héritier, c'est plutôt un imitateur de Gemmell que l'on retrouve ici. Et comme tout imitateur, on tombe dans la caricature.J'ai lu le prologue, puis j'ai dit à des gens qui avaient aimé que je venais de finir le prologue, pour voir. En fait, je voulais qu'ils me rassurent tant j'avais trouvé ça risible mais alors vraiment ridicule...Et là, surprise, les gens en question me disent "ha ouais, il est classe hein, un des meilleurs moments du livre. Après il y a un petit passage à vide et puis ça repartira bien, tu verras".Et là, j'ai eu peur. Quoi, c'est ce qu'il y a de plus réussi? La bouffonnerie de se vieillard qui se bat à poil dans la neige et défonce tout le monde, comme le super assassin qu'il est, fait partie des meilleurs passages? Et après on aura le droit au creux de la vague...Le pire, c'est qu'ils ont dit vrai. Si on enlève l'enthousiasme, on obtient ma version. Cette introduction est effectivement un des moins mauvais passages. Et le fameux creux est vraiment un abîme de platitude : recrutement d'un gamin des rues (bah oui un vieillard faut que ça passe la main, même quand c'est le meilleur de son ordre), entraînement sur fond de rivalités et d'amitié et enfin une amourette naissante chez notre ado qui découvre une vie bien meilleure que celle de clodo...Bon tout n'est pas à jeter, il y a des idées potables mêmes si clairement pas originales. Comme l'empire de Mann et ses coutumes violentes. Une sorte de Rome antique version décadence de l'empire mais toujours fortement conquérante et ayant cédé à l'obscurantisme d'une religion plus malsaine que celle des dieux latins. Il y a aussi la fortification perpétuelle de la ville de Bar-Kos, et tous les travaux et combats qui l'entourent, qui est intéressante.Le problème c'est bien la restitution faite par Buchanan. Il nous tease pendant la moitié de son bouquin sur le fameux rite de Massacre des prêtres de Mann. Et quand il nous le décrit, ça n'a de vraiment sauvage que le nom... Ha c'est sûr, des gens meurent pendant son déroulement... Mais franchement on ne ressent ni terreur, ni dégoût. Juste de la déception. "Tout ça pour ça?".Honnêtement pour décrire un truc violent, il y a mieux que de juste dire que c'est sauvage. "C'est une véritable boucherie, il n'a jamais vu ça de sa vie" (ton monocorde souhaité)... Ce ne sont pas les mots exacts de l'auteur mais ça aurait pu...Heureusement vient la mission finale qui bien que très classique et encore une fois un peu trop "épique" (oui pour moi gagner consécutivement plusieurs combats avec un rapport de force de un pour dix est un peu exagéré) n'est pas dénuée d'intérêt.Finalement, c'est surtout la conclusion de cette mission qui est intéressante. Un poil moins attendue que le reste, Buchanan le ternie cependant, là encore, en nous sortant un "rebondissement" (conséquence de la fameuse fin de mission) digne des meilleures films d'action de série B."I'll be back" comprend-on donc...Atanaheim : Par pitié, non, Col, s'il te plaît, épargne nous...Col Buchanan : Trop tard. Le T2 est déjà sorti et un T3 est prévu... Et je ne parle pas de Terminator malgré la fameuse catchphrase de Schwarzy, mais bien de nouveaux livres...Atanaheim : Noooooooooooooon!!! (même si je n'ai pas de main mécanique)Vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout apprécié cette lecture. Elle n'était pourtant pas pire que celle de La conspiration de la couronne de Michael J. Sullivan...Certes. Mais au moins, nous avions eu droit à une publication directement au format poche, à moins de 9€, pour le roman de Sullivan, et surtout à beaucoup moins de battage. Là on parle quand même d'un grand format à 23€, du coup de coeur de Bragelonne, super soutenu par l'équipe marketing, envoyé en SP à la moitié de la population, etc. etc.Bref, ce sera un 6/10 pour moi et encore je suis généreux parce que la fin était moins plate que le reste même si elle ne m'a pas du tout donné envie de lire la suite.PS : oui, c'est vendredi et je suis fatigué. Du coup je m'emporte plus facilement 

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Coup de coeur Bragelonne et cie... Je m'étais dit que j'y jetterais un coup d'oeil en cas de trou d'air dans ma PAL.Mais là avec les impressions d'Atanaheim, je vais reporter cette bonne résolution à une éventuelle sortie en poche.Comme le disait Zedd, les coups de coeur éditoriaux sont loin d'être mémorables depuis quelques temps... 

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Même niveau que Waylander. Sauf que le livre de Gemmell a 20 ans.Buchanan a donc deux décennies de retard et ne bénéficie pas de l'a priori affectif que je donne aux livres de Gemmell ;)Bref, je ne recommande sûrement pas ce livre. A personne. Des assassins, il y en a de meilleurs chez Brent Weeks ou de même niveaux chez Gemmell mais qui possèdent l'aura de l'auteur et le statut de classiques du genre.Pour la comparaison avec Légende et le Roi sur le seuil, c'est plus difficile. Pour moi le premier a une place de choix dans mon parcours de lecteur ne serait-ce que parce que c'est un de mes premiers Gemmell (le 2e pour être précis, après la quête des héros perdus), voire un de mes premiers livres de fantasy. Le second est selon moi un de mes pires contacts avec l'auteur. J'avais déjà lu des choses plus abouties chez le même auteur et surtout chez d'autres. Cette resucée de Légende en moins ambitieux m'a vraiment déplu. Alors qu'objectivement, je ne suis pas sûr que Légende soit vraiment meilleur 

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Je me suis fendu d'une petite critique sur mon blog, je me permets de la poster ici aussi.
D'ailleurs j'ai une petite question pour ceux qui ont lu le tome 2 :Je viens à l'instant de finir le roman de Col Buchanan, intitulé Farlander. Pour rappel, je l'acquis le 1er Avril, grâce à l'opération de Bragelonne sur ses ebooks. D'ailleurs, pourquoi l'avoir acheté ? Déjà, le battage médiatique de Bragelonne autour de ce "nouveau Gemmel" m'a intrigué : je suis un grand fan de David Gemmell, et j'avais bien aimé sa série Waylander. Du coup, je me suis dis pour 0,99€, je pouvais prendre le risque !On suit donc dans ce roman les aventures de Ash, Rôshun (un moine-assassin en quelques sortes) de son état, qui, frappé par l'âge et la maladie, se décide à prendre un apprenti en la personne de Nico, jeune voleur de la cité de Khos, assiégée par l'Empire de Mann depuis dix ans.Empire de Mann, et sa capitale, Q'os, qui seront au coeur de l'intrigue. En effet, les Rôshuns sont des spécialistes de la Vendetta. Et justement, leur prochaine cible ni rien que moi que l'héritier de l'Empire de Mann...Alors, ce roman mérite-t-il tout l'effort de publicité déployé par Bragelonne ? De mon point de vue, non. On a ici un roman certes intéressant, avec certaines spécificités (Rôshun, l'Empire de Mann), mais qui n'arrivent pas à se démarquer des poncifs de la fantasy "à capuches" : relation maître/apprenti, vieil assassin sur le déclin mais toujours une moissonneuse-batteuse à ennemis, amitié virile mais correcte avec le rival, etc.De plus, je trouve que le roman souffre de certaines longueurs, ce qui est pour moi un gros point négatif dans un ouvrage du genre censé nous tenir en haleine de bout en bout. Alors oui, on veut savoir ce qui arrive à Ash et Nico, on finit par s'attacher à l'un ou l'autre des personnages (pour moi, mon favori reste Aléas), mais finalement, je n'ai pas trouvé de souffle épique dans ce roman, comme j'ai pu le trouvé par exemple dans Waylander (même si je dois avouer que ça reste un souvenir d'adolescent, dans l'âge d'or de la découverte de la Fantasy où tout été fantastique. Ah Dragonlance et la Belgariade...).Donc pas à jeter, mais pas non plus à mettre en haut de votre pile à lire. A réserver aux fans du genre, qui y trouveront à coup sûr leur compte. D'ailleurs, un tome 2, intitulé en français Entre chien et loup est disponible. Je pense que je le lirais sous peu, voir si la série prend de l'ampleur ou non.
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@gilthanas ; entièrement d'accord avec ta critique. Et pour répondre à ton spoiler, la réponse est oui, sans entrer dans les détails -je ne me rappelle plus du tout comme c'était présenté dans le tome 1).@Albéric : selon moi, malgré son stéréotype, Farlander est quand même très au dessus de Waylander.Mon avis sur le tome 2 en passant :Le premier volet de cette trilogie, très classique et pas vraiment innovant nous avait laissé entrevoir un dénouement plus surprenant, moins conventionnel et on espérait que la suite emprunte ce chemin. Il n'en est malheureusement rien, l'auteur retombe dans du classique, suivant une intrigue linéaire et toujours un peu lourde.Il faut en effet atteindre le deuxième tiers du roman pour qu'enfin, on se prenne à l'histoire et qu'un soupçon de suspens indispensable arrive à nous donner envie de lire la suite. A partir de ce moment, l'intrigue s'accélère et devient plus intéressante, plus épique alors que nous suivons l'évolution d'une bataille rangée. Bien que toujours très classique et sans réelle inventivité, on se prend au jeu et on se plonge dans le conflit, suivant de près les différents protagonistes.On pourra regretter un véritable manque au niveau du développement de certains personnages, tel que Ché, pourtant très intéressant dont on a du mal à comprendre l'évolution Buchanan a toujours une belle plume, amateur de (trop) longues descriptions mais son manque d'originalité nuit clairement à l'intérêt du roman, qui reste pour le coup un livre agréable qui ne restera pas dans les annales.
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@ Duncan RahlHonnêtement Je veux bien croire que Farlander est plus plaisant que Waylander.Mais est-ce bien difficile ? Waylander "roman brouillon" de 1986, Farlander "coup de coeur" de 2010.Cela a déjà écrit précédemment, on peut être plus exigeant avec un auteur qui a 25 de recul supplémentaire sur le genre.
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Je n'ai pas dit le contraire^^Mais on compare quoi? Deux livres ou deux époques?Perso, je compare les livres et le plaisir pris en les lisant, faisant fi de l'époque à laquelle ils ont été écrits et pour moi, Farlander est très largement au dessus de Waylander.En revanche, je suis d'accord, le "coup de coeur" est sans doute quelque peu démesuré.
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Je n'ai pas trouvé Farlander plus plaisant personnellement.D'accord, il y a le fait que Waylander soit écrit par Gemmell qui fait appel à un petit côté affectif. Mais même sans ça. L'histoire de Farlander ne va pas beaucoup plus loin. Elle contient moins de deus ex machina, c'est sûrement un plus. Mais la narration est hyper décevante. Buchanan a un style très quelconque. Je ne pense pas qu'on puisse utiliser ce genre de qualificatifs pour parler de la plume de Gemmell.
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Oui, le style de Buchanan est quelconque, lent et sans magie, c'est ce qu'on peut le plus reprocher à ce bouquin je pense. On ne s'ennuie pas mais parfois, peu s'en faudrait.Y'a de bonnes idées mais il manque le petit quelque chose qui fait que.. sans parler des stéréotypes et le fait de ne quasiment jamais sortir des sentiers battus.