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Y a que moi qui n'ait pas continué après le deuxième tome de la Roue du Temps?Franchement, après un départ fort sympathique (quoique très proche du SDA, mais pourquoi changer une équipe qui gagne), et une ambiance assez chouette, l'histoire, et surtout (surtout!) les personnages m'ont ennuyé au plus haut point...Pourtant y a certains trucs qui m'ont plu (les ogiers, et certains passages que je ne voudrais pas spoiler), mais je n'en pouvais plus des pleurnicheries des personnages, et du "caractère" des personnages féminins en particulier... Parfois je les confondais tellement j'avais l'impression que leurs comportement étaient semblables.
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Des longueurs dans la roue du temps, il y a en a tellement que je dois parfois fouiner dans mes souvenirs/fiches/internet pour retrouver le cours des évènements.Est-ce le prix à payer pour ne pas avoir des blancs pour les "histoires secondaires" ? Imaginons la version flash en deux volumes, avec des ellipses monumentales, Rand arrive à un carrefour et par chaque chemin un de ses amis vient à sa rencontre, dans l'état que l'on sait : supporterions-nous d'avoir 40 fois "mais que t'est'il arrivé ? C'est qui eux avec toi ?"Développer des histoires pour plusieurs personnages au point que certains éclipsent le héros tout puissant, ce n'est pas non plus ce qu'on voit partout.
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Franchement, ce sont pas les personnages qui amènent des longueurs dans ce cycle, c'est même la force de Jordan, ils évoluent, des bas , des hauts, que ce soit les secondaires ou principaux, une vraie richesse et sur les femmes, c'est encore plus faux, tellement il y a une panacée de la servante à la noble ( terrestre, marin, magicienne, sorcière, tueuse, tortionnaire. esclave ...) et de caractères ( aimante, aimable, calme, énervée, acariâtre, amoureuse....et j'en passe des meilleures...).Non, le défaut de Jordan, c'est des descriptions à n'en plus finir de la couleur du châle de la belle-mère, de la taille du liseré sur le manchon de la collerette du bas de la jupe de la deuxième décovale du troisième bataillon.....Ainsi que de son horripile pouvoir de "résurrection" de ses personnages ( aussi bien chez l'ennemi qu'ami), par la porte, les miroirs, le temps, incroyables, ça vient, revient, vit et revit:Jordan le pourfendeur de la mort.
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Pour ma part les longueurs, qui existent, ne me gênent pas. Comme l'a dit foradan il y a tellement d'histoires annexes, avec des personnages secondaires tellement riches, qu'il faut du temps pour les construire. On peut ne pas apprécier un personnage et trouver long le chapitre qui lui est consacré. On peut trouver certaines descriptions trop longues, mais c'est aussi le prix à payer pour avoir un monde très riche, avec une multitude de détails qui nous permettent de bien l'imaginer. 
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Un petit graphique, humoristique mais pas bien méchant
http://www.elbakin.net/fantasy/news/165 ... ps-round-2
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Quoique, il ne vous apparaît pas qu'on va finir par savoir qu'en Arafel on porte des clochettes dans les cheveux, que Juilin a un chapeau du tarabon dans le genre cône tronqué, que dans le tel'aranrhiod, il y en a qui ne maîtrise pas assez bien leurs pensées pour éviter le changement intempestif de tenue ?C'est surtout caricatural des modes vestimentaires : au Cairhien, on fait comme ça, na ! Et puis ça se voit aussi au physique, aux cheveux (ou aux rasages et bijouteries).
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C'est exactement ce qui m'a bloqué dans ma lecture: j'ai l'impression que la quasi-totalité des relations entre les personnages tournent autour de ça.... Du coup, j'ai trouvé ça insuportable... j'avais l'impression que tous les perso féminins étaient des chieuses et tous les mecs des nigauds un peu bêbête. C'est on ne peut plus caricatural! On croirait une série Z de lycée pour adolescent...Par contre, les descriptions, les longueurs, ça, j'aime.... Souvent, dans les bouquins de fantasy, les univers sont fades car bâclés, ils ne sont qu'un prétexte. On nous parle de continents entiers et on a l'impression que les personnages le traversent en deux coups de cuillère à pot. Là, le voyage de Rand jusqu'à Caemlyn, on sent qu'il y a de la route, que c'est un pays vaste et que c'est pas facile! (par contre SPOIL, le coup du passage magique qui relie le continent d'un bout à l'autre, ça casse cette impression... un peu trop facile).Idem pour les descriptions de costumes, bien qu'au final, l'ambiance soit médiévale "classique" avec quelques touches d'inspirations orientales....75% pour - Men not understanding women- Descriptions of women's clothing- Women thinking they understand men, but getting it completely wrongBon, à part pour la description des vêtements, c'est tellement vrai...
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Héhé ! Le retours du fils de la vengeance !!! :daz:Bon pour les longueurs c'est sur y'en a ! Même moi je le reconnait ! ;)Par contre franchement point de vue longueur des descriptions perso je ne trouve pas que ça tache ! Franchement dans la "grande litterature" française on en a des paquets des descriptions à ralonges et bien moins de gens s'en plaignent (Ahh la description de Paris dans Notre-Dame de Paris !!!
).Non perso la ou le bas blesse c'est quand les intrigues secondaires prennent plus d'importance que la trame principale !!
(une en particulier :sifflotte: ! )Enfin bon tout ca pour dire que de toute façon, plus c'est long, plus c'est bon ! 
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Intéressant, oui, mais c'est un peu comme la poule et l'oeuf : entre l'éditeur et l'auteur, qui a voulu tirer le plus sur la corde de la Roue? ça ne me semble pas vraiment éclairci, encore maintenant
. Moi, je dirais que les longueurs de la Roue du Temps font maintenant partie de son côté mythique (tout comme les croisements de bras, les reniflements, les tirages de tresses,...) alors au point où on en est...vivement MEMORY OF LIGHT!