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Le film n'est pas encore sorti au Japon et en Chine par exemple, la Chine était un marché de plus en plus porteur (près de 60 millions de dollars pour Voyage au centre de la Terre 2 là-bas (!)... Box-Office Mojo résume bien les choses :
Ils ont tellement eu peur d'appeler le film "La Princesse de Mars" de peur de faire fuir les garçons entre 12 et 25 ans que voilà le résultat...Disney's marketing department has been beat up on pretty good for the lackluster John Carter campaign, and to their credit the movie doesn't really lend itself to an easy sell. Still, making the movie is the responsibility of production, and selling the movie is the responsibility of marketing, and in that regard they clearly failed.The movie is called John Carter, but aside from the fact that he can jump far and looks good without a shirt on, what else did commercials really convey about the title character? Also, what was John Carter doing in this desert landscape occupied by tall green men, aside from fighting giant furry white creatures? If the characters don't seem interesting, and the stakes are low (or poorly explained), it doesn't really matter how much money the movie cost or how many advertisements are run—audiences are just not going to show up.For whatever reason, the marketing mainly ignored the movie's central romance, and as a result it paid dearly with women, who represented just 37 percent of the opening weekend audience. Crowds also skewed slightly older (59 percent over the age of 25), and they awarded the movie a solid "B+" CinemaScore. 3D presentations accounted for 64 percent of the gross, and included within that figure was a very high 16 percent from IMAX 3D showings.
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Oui, je confirme, elle a bien des arguments !Pour ma part, j'ai vendu ce film à ma fille de huit ans en lui disant, justement, que le roman de base, c'est La Princesse de Mars. Et en lui montrant des photos de la princesse.En ce qui concerne le film, on sent que le réalisateur est fan des romans. L'univers visuel qu'il a créé est intéressant.A.C.
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Tout de même, même si le film ne fait pas recette, 4 avis ?
:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/Joh ... ohn-Carter

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Et il l'a déjà vu deux fois.Michael Moorcock a écrit :I've waited 67 years for this movie.It was worth the wait.It might be bothering people precisely because it isn't generic in the sense that one fantasy/sf movie influences another, because this movie goes back to its roots and imagines A Princess of Mars in terms of its earliest illustrations -- J.Allen St John in particular -- and Burroughs's sense of wonder. He wrote the book seemingly fascinated by his own imagination. He didn't want people to think he was nuts ('Normal Bean') because he thought he might be nuts himself. In keeping the essence of the book in the movie (I do have some quibbles and this might not be a very commercial movie precisely because of its virtues) the makers offer much more than one simple narrative. I didn't like the Virginia joke much but it helps identification with Tars Tarkas and his Tharks so that I, who spent his childhood yearning to be John Carter, wanted to be Tars Tarkas a few minutes in to the movie where it gets to Mars. They haven't dumbed this down. They might have smartened it up and maybe that's a problem with the movie -- it adds a layer of rationalisation it probably doesn't need. This is a movie I'm going to see once or twice again and then I'm getting the DVD so I can watch it a few more times when I get the urge. The Tharks, the fliers, the '9th ray' and the rest are all great. I could have done with a little more landscape (I've said elsewhere how fundamental landscape is to the Western and how ERB's Mars emerged from the landscapes of the South West) to suggest the distance, say, between Helium and Zodanga. I'm trying hard here to discuss the movie without giving anything away. I loved it. I'll keep my reservations until we've all seen it. I'm very curious to read what everyone here thinks.Divergence from the books include certain aspects of the Therns and a sense of what the 9th ray can do. I'm planning to see it again with a friend or two when it comes out.Oh -- and the red Martians ARE red and call themselves red. Is white John Carter maybe a Thern ? someone asks. The guys who made this are, as one said to me recently, true Barsoomheads. Studio might not know what it's got and audiences might be charey, but Barsoom is definitely there on screen pretty much the whole time you're watching.

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Quel dommage !! Si les fans de fantasy pouvaient être un peu moins "exigeants" à l'égard du genre qu'ils aiment et moins faire la moue parce que c'est pas tout à fait le livre ou parce que ça ressemble à du Star Warssi le bouche à oreille pouvait ne pas marcher que pour les films français aussi. En tout cas l'avis de Moorcock est excellent je vosu fais des petits extraits de non traductrice 

J'ai attendu 67 ans pour ce filmCa valait l'attente Cela peut ennuyer les gens précisément parce que ce n'est pas générique dans le sens ou un film fantasy/SF influence un autre, parce que ce film retourne aux origines et imagine une Princesse de Mars dans le sens de ses toutes premières illustrations et du sens du merveilleux de Burroughs. Il a écrit le livre en semblant fasciné par sa propre imagination. Il ne voulait pas que les gens pensent qu'il avait un grain parce qu'il pensait lui-même en avoir un. En gardant l'essence du livre dans le film (j'ai quelques reproches et cela peut ne pas être un film très commercial justement à cause de ses qualités) les "fabricants" offrent beaucoup plus qu'une simple narration. ...J'ai aimé --- Barsoom est en tout cas sur l'écran pratiquement durant tout le temps où vous regardez.
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Franchement, heureusement qu'il y a Moorcock pour faire la promo, parce que l'affiche est moche (je ne l'ai encore jamais vue, cela dit). Quelle idée de faire des tons gris pour un film pareil ! On croirait voir l'affiche d'un péplum situé en Ecosse ou dans les pays nordiques. Ça ne donne pas du tout une bonne idée du film... Heureusement aussi : j'ai vu de plus belles affiches que ça, plus colorées et donnant un meilleur aperçu de la planète.EDIT :
En plus, Star Wars est devenu un tel fourre-tout avec l'Univers étiré que ça devient difficile de ne pas ressembler à Star Wars, quoi qu'on fasse...Witch a écrit :Si les fans de fantasy pouvaient être un peu moins "exigeants" à l'égard du genre qu'ils aiment et moins faire la moue parce que c'est pas tout à fait le livre ou parce que ça ressemble à du Star Wars
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Je suis pas si sûr que le fait de rappeler fortement Star wars repousse les spectateurs, ou qu'ils se disent "ouais, un mélange de fantasy, de SF et de Western, on connaît déjà, merci". A priori, le public ne demande pas mieux que de voir d'autres films dans cette veine, mais il faut simplement que l'identité du film leur parle un peu.Exemple : le dernier Star Trek en date est celui qui a le mieux marché en salle si je ne m'abuse. Or, s'il faut lui trouver une particularité par rapport à tous les autres films de cette franchise, c'est qu'il lorgne fortement du côté de Star wars, donnant à ses méchants un vaisseau gigantesque, rajeunissant ses héros pour en faire des personnages plus dynamiques, donnant à Kirk un parcours initiatique à la Luke Skywalker avec un mentor pour quelques scènes ainsi que l'assassin de son père à affronter. On a même droit à l'équivalent de la scène du double soleil couchant lorsque Kirk regarde d'un air rêveur le chantier de construction des vaisseaux juste avant de commencer son voyage.Le public a apprécié ces aménagements au style de Star Trek, et le film aura droit à une suite en salle l'année prochaine.Bref, vous l'aurez compris, moi j'ai pas été convaincu par ce John Carter, que j'attendais pourtant avec beaucoup de curiosité. J'ai trouvé le personnage central peu engageant, les enjeux de l'intrigue pas clairs du tout (je ne comprends toujours pas ce que les méchants du film cherchaient à faire au bout du compte), et même l'univers de Barsoom m'a paru plutôt terne, pas du tout fascinant. On n'a pas envie de se perdre dans ce monde et on n'en perçoit jamais la richesse profonde, sans doute par le côté monochromatique des décors et en raison de ces deux civilisations qui s'affrontent (Helium et Zodanga) chez lesquelles la différence de culture n'apparaît pas si fondamentale. Beaucoup de personnages se bousculent, mais peu émergent pour laisser un souvenir durable en fin de compte.Comme os à ronger, il ne me reste que quelques concepts intéressants mais sous-exploités (la cité conquérante qui se déplace en permanence) et la très belle musique de Michael Giacchino. J'imagine que je l'écouterai en lisant les livres de Burroughs qui eux m'intriguent toujours autant. Le film m'aura au moins donné l'occasion de faire ça...
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Les fans se mobilisent pour avoir une suite, malgré le démarrage plutôt timide ::arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/Joh ... ohn-Carter
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Et ils ont bien raison, parce que malgré quelques défauts qui pourraient ou pas gâcher le plaisir de certains (dont une romance pas hyper bien traitée, amha), le film est VACHEMENT bien.(J'essaierai de développer quand j'aurai le tempsMerwin Tonnel a écrit :Les fans se mobilisent pour avoir une suite

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On quitte pourtant le schéma redondant du "passage à l'âge adulte", pour une fois.J'ai trouvé le personnage central peu engageant,

(je ne comprends toujours pas ce que les méchants du film cherchaient à faire au bout du compte)
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Pour le coup, si le film ne réussit pas à insister assez sur un aspect, c'est bien que la planète est vraimentet même l'univers de Barsoom m'a paru plutôt terne, pas du tout fascinant.
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Bon réponse faite pour ceux qui ont déjà vu le film désolée
C'est marrant (euh pas dans le sens ridicule hein plutôt étonnant de mon point de vue
) cette question sur les motivations des "bad guys" parce qu'elle m'a semblé justement être moins nombrilo-centrée que celle de la plupart des méchants de grande envergure pour moi ce sont un peu les mêmes motivations qui font agir par exemple, les dieux de l'olympe Ce boulot de c'est bon pour le mec qui aime lire et qui Il me semble que la est presque aussi "simple" que : 


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Eh bien moi j'ai bien aimé John Carter. Peut-être parce que mes attentes avaient été amoindries avec la vague de critiques plutôt négatives (que je ne comprends pas vraiment au demeurant), en tout cas, j'ai passé un bon moment. D'abord, je ne vois pas du tout la référence à Star Wars... sauf peut-être le fait que l'histoire se déroule sur une planète désertique??
Anyway, John Carter ressemble plus à un pirate des Caraïbes à mon avis, un bon film d'aventure pour toute la famille. Le film n'est pas parfait non plus, c'est vrai que l'histoire d'amour est un peu nunuche et qu'il y a un espèce de flou dans les motivations des protagonistes dont les petits monsieurs chauves, mais au final, ça ne m'a pas dérangée du tout. On s'éloigne du sempiternel blanc et noir manichéen et il ne faut pas oublier non plus que le film n'est que la première partie d'une trilogie (je n'ai pas lu les livres cependant, je parle peut-être dans le vide
).Pour en revenir aux petits monsieurs chauves,


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ok bon là définitivement faut que je suive les conseils de Moorcock et ... que j'aille le revoir. Parce qu'aucune de vos deux visions ne correspond à mes souvenirs
(oui bon tout le monde sait qu'ils sont vite assez flous
) La réponse de Gillo me semblait juste et me parait coller exactement et la scène dont parle Roland Après la légitimité de cette explication est-on à même de la mettre en doute Moi ça m'a fait penser à un méchant de comics qui m'a toujours fascinée @Aurea : le fait est que quand tu vois l'une des premières affiches de Star Wars les ressemblances avec l'iconographie carterienne sont assez frappantes. Et Lucas il me semble ne s'est pas caché de l'influence de Barsoom sur son propre univers.


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