@ Atanaheimne voyez pas ceci comme une attaque. Je comprend tout à fait ce qu'Albéric a voulu dire. D'ailleurs, il a raison. Ce qu'il dit est historiquement vérifiable. Cela dit les sociétés qu'il a citées auraient déjà été tributaires des différences physiques créées des siècles (millénaires sûrement) avant elles.
Pas de souci, et j’apprécie d'autant plus l’usage du conditionnel qu’effectivement si c’est pas con comme analyse, il y a quand même a redire (comme du coup j’ai lu l’article en lien, je me permets de réagir à ce dernier)La théorie n’est pas bête mais ce n’est pas très sérieux d’extrapoler sur 750 000 ans d’histoire culturelle à partir des exemples de l’Auvergne des années1940 et de quelques sociétés traditionnelles indiennes, africaines et amérindiennes (qui sont surtout et d’abord très pauvres avant d’être très traditionnelles)Le fait que les femmes aient été volontairement encore plus sous-nourries que les hommes durant pendants des millénaires c’est à prouver, le fait que toutes les femmes grandes et « corpulentes » aient été éliminés par un processus de sélection naturelle truqué par les hommes c’est à prouver (ce n’est pas comme si tous les tableaux de ces 6 derniers siècles ne montraient pas des femmes bien en chair), le fait que cela se soit traduit « génétiquement » par un amoindrissement de la taille, de la corpulence, de la musculature, cela reste aussi à prouver.Si c’était vrai, puisque que l’alimentation est aujourd’hui la même pour les hommes et les femmes, les moyennes de taille et de poids des femmes devraient rapidement rattraper celles des hommes (c’est ballot il y a toujours 10 cm de différence malgré 1 siècle de rattrapage : les théories sont toujours rattrapées par la réalité).Pour troller un petit peu, je suis sûr que la différence entre hommes et femmes au niveau du tour d’épaule et de tour de hanche c’est un héritage culturel, le fait les femmes stockent les graisses dans les seins et les fesses pour pourvoir affronter physiologiquement grossesse et enfantement, c’est aussi un héritage culturel, qu’à la puberté les hormones de croissances sont associées à la testostérone chez les hommes et à la progestérone chez la femme c’est encore un héritage culturel, sans parler du fait qu’au niveau de chaque cellule les femmes possèdent 5% d’eau en plus par rapport aux hommes (sûrement un complot machiste derrière cette réalité physiologique).Si les sportifs du monde entier se dopent à grand renforts de stéroïdes anabolisant fabriqués à partir de testostérone pour gagner de la masse musculaire, c’est un effet placébo du à un héritage culturel.Après les exemples ne manquent pas pour démontrer qu’aucune soit disant (pré)disposition n’est absolue, loin s’en faut, mais est-on obligé pour le faire de développer une théorie aussi peu scientifique ?
@ Dark SchneiderPour compléter, l'équipement était lourd et couteux en effet, cela dit, les moins fortunés se contentaient d'équipements légers, tels les peltastes grecs, les frondeurs etc. Et après tout, les femmes auraient très bien pu occuper ces postes. Les hommes se sont donc complètement accaparés les choses de la guerre
Les corps d’élites nécessitant de la force physique sont toujours réservés aux hommes, mais effectivement les femmes auraient pu occuper ses postes moins reluisants des armées grecques. D’ailleurs elles l’ont souvent fait… quand les carottes étaient cuites (par exemple le célèbre roi d’Epire Pyrrhus a été égorgé par une grand-mère après avoir été assommé par une tuile lancée par une femme lors du sac de Corinthe).Mais c’est une spirale vicieuse : on ne veut pas confier les choses de la guerre aux femmes car quand c’est le cas cela tourne à la catastrophe, mais on ne les leur confie que lorsque c’est déjà la catastrophe (armées détruites, contingents prisonniers, sièges et prises de villes). Remarquez les choses n’ont pas forcément changé quand on voit la politique actuelle : on envoie les candidates au casse-pipe puis en arguant de leurs défaites électorales on réserve les postes gagnés d’avance aux candidats.
@ NarielVouep, si les femmes ne participaient pas à la guerre, c'était pour une "bonne raison", pas par faiblesse, mais plutôt par responsabilités et devoirs. Il ne faut pas oublier qu'elles étaient l'avenir aussi, vu qu'elles enfantent (ce qui prend plus de temps que de laisser une graine dans le ventre de maman... et ça le voisin peut s'en charger ! )
+ 1, grillé j’allais aussi évoquer cette discrimination hautement positive qui peut finalement expliquer bien des chose car pour reprendre le proverbe spartiate : « les femmes n’ont pas besoin de mourir à la guerre, elles meurent déjà en couches ! »
@ Ethan IkhoL'homme plante sa p'tite graine et file au bar pour annoncer aux potes qu'il va être pôpa.La femme a neuf mois et un accouchement pour la faire réfléchir à ce que signifie une vie. Qu'elle n'ait pas particulièrement envie de voir le résultat courir se faire néantiser pour une cause qui le dépasse souvent, on peut admettre que ce soit compréhensible.
Même présenté caricaturalement, on peut effectivement bien l’admettre !

Et puis, peut-être que les femmes sont depuis très longtemps moins connes que les hommes et qu'elles ne voient pas trop la nécessité de s'étriper pour un oui ou un non...
Cela serait aussi furieusement cliché cela aussi ? ;)Brunehaut et Frédégonde qui mirent les royaumes francs à feu et à sang pour assouvir leurs rivalités, l’impératrice Cixi qui mit la Chine a genoux, Mao de Bourgogne et ½ siècle de guerres privées, Isabelle de Castille ordonnant la conversion ou l’expulsion des Musulmans, les femmes Borgia, les femmes Medicis, Catherine II de Russie (demandez à son mari, aux Polonais, aux Turcs et aux habitants du Caucase en général ce qu'ils en pensent du soit disant pacifisme féminin…), Indira Gandhi (guerres avec le Pakistan, massacre du Temple d’Or), Margaret Thatcher (guerre des Malouines, grèves violemment réprimées)…des modèles de modération et de pacifisme évidemment !
