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Que l’intérêt du film soit l'histoire de César, d'accord. Mais je ne trouve pas que le virus, qui rattache ce film à la saga, soit un défaut, au contraire. J'ai trouvé que c'était un bon complément à cette saga.NeoSib a écrit :Ah ben non, justement, j'ai dit qu'un des gros défaut du film est de vouloir absolument le rattacher à la saga, ce qui donne l'intrigue secondaire du virus qui n'a absolument aucun intérêt, le film se suffisant à lui-même avec l'histoire de César.
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Je crois que vous vous fourvoyer là! Il s'agit bien d'un reboot lancant une nouvelle saga. Pas une préquelle qui se rattache à l'ancienne saga. Le virus n'est donc pas là pour rattacher le film à l'ancienne saga mais bien pour préparer le terrain à un second (puis sans doute troisième) épisode. Même si l'histoire reste proche de la première saga puisqu'elle s'en inspire, d'où tous les clins d'oeil aux premiers films. Faut dire que le titre français, comme souvent, est un peu trompeur.
Tu parlais d'un "Méchant" dans un premier temps. Et considérer César comme le méchant du film c'est vraiment ne pas avoir compris ce film. César, c'est le persécuté qui se rebelle, tel une sorte de Spartacus des temps modernes, qui se trouvera dans l'impossibilité de dialoguer avec ses persécuteurs et qui n'aura que la violence et la révolte comme seul solution. Même si cela doit lui couter très cher et que ça le force à se séparer d'un être cher. Le film avec Heston n'est pas hyper subtil. Il y a une grande part de métaphore, c'est sur, mais c'est très voyant. Ce film était surtout brillant par son interprêtation, l'idée géniale de la scène finale, et puis tout le reste (réalisation, costumes etc). La parabole du racisme est très clair dans cette nouvelle version. Elle n'est pas symbolisé uniquement que par les personnages des gardiens du "zoo". Les boss du labo n'en ont également rien à foutre, ils ne pensent qu'à l'argent. Ca reste une critique sociale. Je suis d'accord pour dire que tout cela est traité assez simplement, de façon très clair. Et alors? Au moins le message est clair et limpide. On est dans un blockbuster d'action et de SF, le film parvient à faire passer un message simple, c'est déjà ça. Surtout dans le contexte actuel où il est finalement assez dur pour des cinéastes et scénaristes hollywoodien de tourner des films à gros budget avec un sous-texte social et critique. César n'est pas un élément perturbateur, c'est un catalyseur, et je suis persuadé qu'à la fin de la saga il aparaitra comme l'élément salvateur des singes mais aussi de l'humanité.Il n'est pas que question de racisme. Le film veut montrer que notre société va droit dans le mur à force de surconsommation et d'égoïsme (d'où tout l'intérêt d'ailleurs du personnage du père souffrant d'alzheimer, dont les voisins n'ont rien à foutre de lui alors qu'il souffre d'une maladie terrible et plutôt bien traité dans le film). Pointé ça à une époque où l'on ne parle que de croissance à tout va, comme étant notre seul façon de pouvoir vivre, c'est finalement plus osé qu'on ne pourrait le croire, paradoxalement dans un blockbuster bourré de frics. Ce thème là n'était pas abordé par le film d'Heston (ce qui était compréhensible vu le contexte).Et le post de GIllo rapelle également une chose : l'interpretation de Serkis est vraiment excellente. Ca nous change de tous ces super héros assez fadasse qui pullulent actuellement. Et dire que c'est une création virtuel.Et c'est quoi d'autre qu'"que ascension d'un élément perturbateur qui provoquera l'apocalypse chez les hommes" selon toi ? Le film avec Heston parlait subtilement du racisme, de classes sociales, de la régression de l'espèce humaine et des conséquences de l'accès à l'intelligence chez d'autres espèces "persécutées" autrefois par les humains.Or, le racisme anti-primate hormis Drago Malefoy et le voisin du héros je ne l'ai pas vu.
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Nan mais ça je crois qu'on l'avait bien compris.Dark Schneider a écrit :Je crois que vous vous fourvoyer là! Il s'agit bien d'un reboot lancant une nouvelle saga. Pas une préquelle qui se rattache à l'ancienne saga. Le virus n'est donc pas là pour rattacher le film à l'ancienne saga mais bien pour préparer le terrain à un second (puis sans doute troisième) épisode. Même si l'histoire reste proche de la première saga puisqu'elle s'en inspire, d'où tous les clins d'oeil aux premiers films. Faut dire que le titre français, comme souvent, est un peu trompeur.
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Le problème avec toi c'est que dès qu'on fait une interprétation qui diffère de ton raisonnement j'ai l'impression qu'on a forcément tort. C'est parfois un peu dommage parce que je trouve que même si je suis en désaccord avec toi, que ton point de vue se défend.Donc oui, j'ai bien compris le film, je ne suis pas non plus complétement idiot et je me répète mais le fait de parler de méchant était vraiment une grosse simplification, je l'ai reconnu, donc je ne vois pas à quoi ça sert de revenir dessusTu parlais d'un "Méchant" dans un premier temps. Et considérer César comme le méchant du film c'est vraiment ne pas avoir compris ce film.


Pour ce qui est de la surconsommation je ne suis pas du tout d'accord. ça ne me semble pas abordé du tout dans le film. En revanche je ne nie pas la dénonciation d'un certain égoïsme par rapport à son prochain, même si encore une fois pour moi c'est vraiment traité à la manière "bourrine", à savoir une seule scène avec un seul mec sensé incarné toutes les tares de la société (à savoir le voisin du héros).Il n'est pas que question de racisme. Le film veut montrer que notre société va droit dans le mur à force de surconsommation et d'égoïsme (d'où tout l'intérêt d'ailleurs du personnage du père souffrant d'alzheimer, dont les voisins n'ont rien à foutre de lui alors qu'il souffre d'une maladie terrible et plutôt bien traité dans le film). Pointé ça à une époque où l'on ne parle que de croissance à tout va, comme étant notre seul façon de pouvoir vivre, c'est finalement plus osé qu'on ne pourrait le croire, paradoxalement dans un blockbuster bourré de frics. Ce thème là n'était pas abordé par le film d'Heston (ce qui était compréhensible vu le contexte).
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Je suis d'accord j'ai été un peu rude car dans le fond il est vrai que César est un élément perturbateur, mais ce que je veux dire c'est qu'on ne peut pas le limiter à ça. Il perturbe l'humanité, certes, mais ça va bien au-delà. Je vais faire une autre comparaison, peut-être aussi foireuse que celle de Spartacus. Le film Batman Dark Knight : il y a réellement un grand méchant, le Joker, qui lui est incarne un parfait élément perturbateur. Il n'est pas le héros du film (contrairement à César). Il est celui qui ne respecte aucun code : ni ceux de la pègre, ni ceux de la justice. Le film se concentre donc sur les 2 personnages principaux que sont Batman et le procureur Harvey Dent, 2 personnages "positif" (dans le sens "bon"), qui ont des méthodes différentes et qui réagiront différement face à un perturbateur imprévisible. Ce n'est pas pour rien que le film se termine sur eux et non pas sur le joker (dont l'on ne sait même pas ce qu'il devient réelement à la fin). C'est vraiment un parfait exemple d'un personnage perturbateur. A mon sens, César dans la planète des singes va bien au delà de ça, c'est un sauveur. Pour ce qui est du dernier point, surconsommation et égoïsme vont de pair, notre d edésir de posseder toujours plus ne peut que mener à notre perte. Donc pour moi ça va ensemble, même s'il est vrai que le film se concentre sur l'aspect égoïsme et pingre des hommes (mais si l'on veut de l'argent, c'est bien pour consommer non?). Et je te rejoins pour dire que le traitement est assez bourrin dans le sens où plusieurs personnages sont fait pour mettre en exergue un trait de caractère négatif des hommes. Alors c'est sur, ce n'est pas subtil pour un sou, mais ça ne m'a pas dérangé car au moins le message est clair : chaque personnage "négatif" est là pour montrer les défauts de nombreux hommes. C'est vrai que je tiens pas mal à le défendre ce film, car même s'il est imparfait, je trouve qu'il s'en sort vraiment bien comme blockbuster, et que tout en étant simple dans son traitement il ne fait que nous rapeller de réalités graves. Et puis j'ai aussi trouvé des attaques à son encontre particulièrement injuste (j'ai lut dans plusieurs forums que c'était débile le coup de la fôret de Séquoia à ^coté de la ville, sauf que pas de bol, elle existe vraiment!).
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Que dire de ce troisième volet de la trilogie « la Planète des Singes : Suprématie » ? Sans doute le meilleur film qu’il m’ait été donné de voir au cinéma cet été.Je précise tout de suite que je détache la trilogie en question du génial roman de Pierre Boulle ainsi que de la série de films qu’il a inspirés. La parenté est trop lointaine pour deux histoires très différentes.J’avoue que j’avais été voir le premier pour la performance d’Andy Serkis. Le personnage de César m’a intéressé à l’époque bien que le film n’ait pas été parfait, ce qui a été relevé ici. Le deuxième épisode, mieux réalisé, ne m’a pas surpris plus que cela. Quant à Suprématie, chargé de conclure la trilogie, il se devait de clore définitivementEt de raconter cette fameuse guerre entre humains et singes. Or, on ne peut pas dire qu’il y ait deux camps bien déterminés. Disons deux camps et demi. Je ne vais pas écrire ici tout le résumé ni rapporter les critiques que l’on peut lire par ci par là. Juste que cette idée d’avoir introduit une sorte de est bien trouvée.La suprématie des singes se fera donc sans guerre réelle. On le savait au premier épisode et, là, le rappel de cette menace est sans appel. Tout cela pour dire que la narration autour d’un César plus motivé par la haine et l’esprit de vengeance à titre personnel que par son devoir de chef est très captivante et ce jusqu’au moment où il a enfin la possibilité de les assouvir face à son ennemi.L’option 3D se révèle spectaculaire pour les 25 dernières minutes du film ou presque, car au final, La fin reste ouverte, mais il serait dommage d’y donner une suite
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Vu également ce 3ème volet !Pour moi c’est le meilleur des 3, et un film grand public plutôt intelligent. Les effets spéciaux, la musique, les personnage, tout est très réussi. J'avais peur que Woody Harelson en fasse trop et je l'ai trouvé juste dans son interprétation d'un méchant par caricatural, ça fait plaisir dans un film de franchise !Très bon film, émouvant même par moment !
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Ben techniquement, la suite en question est le roman de Pierre Boulle...Et si on peut en avoir une "bonne" adaptation plus récente que celle de 68, je vote pour ! (Celle de Burton, je la compte pas comme une vraie adaptation. C'est juste inspiré de manière très lointaine).Kik a écrit :La fin reste ouverte, mais il serait dommage d’y donner une suite
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett