Ouais, bon, c'est juste un porte-étendard qui a réussi, donc

Gillossen a écrit :Là-dessus, je ne suis pas vraiment, voire pas du tout, d'accord, mais ce serait partir dans un bel HS.

Peut-être une idée de sujet à part entière ?

@ Gillossen

Quand on écrit du médiéval-fantastique avec le vocabulaire médiéval et féodal approprié, c’est tout de suite c’est plus immersif !

Là-dessus, je ne suis pas vraiment, voire pas du tout, d'accord, mais ce serait partir dans un bel HS

Pour l'exemple, je préfère "il dégaina son scramasaxe pour éventrer son adversaire" à "il sortit son large coutelas à découper la venaison le gibier pour tuer son opposant". Je ne sais pas pourquoi, la 1ère version parle plus à mon imaginaire...@ ForadanOui effectivement c'est quand même plus automne du Moyen-Âge que Moyen-Âge féodal classique.Renaissance réinventée peut-être, mais avec tous ces "barbares" évoqués dans diverses pages du recueil peut-être pas non plus (remarquez la Renaissance commence dans les années 1300 en Italie... à cette époque Polonais et Russes sont en pleine lutte contre les hordes mongoles !)@ Tybaltoui effectivement, une idée de sujet à part entière !

On va voir si on ne peut pas trouver un sujet existant qui s'y prêterait.

Publivore a écrit :

Foradan a écrit :Rien que de parler d'un gonfalonnier, en un mot ça nous re situe les chronotopes du livre.

Parce que vous êtes cultivé, Maître Foradan, parce que j'avoue que perso, ça me laisse totalement dubitatif !

Que nenni, la somme des choses que j'ignore et que je méconnais laisse mon ardoise en déficit permanent : mon seul super pouvoir, c'est de savoir à peu près où trouver une réponse que je mémoriserai assez longtemps pour que ça profite à ma lecture.En l'occurence, un mot comme ça fait jaillir des images qui s'incrustent et s'insinuent dans le récit, même un mot banal prend une autre force : "l'épée et l'armure du gonfalonnier", même sans parler de "l'espadon et le harnois du gonfalonnier", ça dessine un style florentin plutôt que cimmérien, on imaginera pas un casque avec des cornes de taureau, ni un sabre de pirate.Le choix des mots, si riche et si justement porté par le récit, lui donne vie.

@ Maître Foradan

Le choix des mots, si riche et si justement porté par le récit, lui donne vie.

+ 1000 !!! :)Et c'est pour cette raison que Gagner la Guerre devient la priorité des priorité pour intégrer ma PAL désormais presque vide (je suis passé de +30 à +2) après des années et des années de lectures acharnées...

Pareil que les deux camarades précédents. La limite étant de pouvoir continuer à suivre le récit ; et puis, j'aime bien découvrir ces nouveaux mots.Pour les nouvelles, mes préférées étaient celle de Benvenuto et Jour de guigne, très drôle... Par contre, celle du chevalier Aedan, si elle se lisait sans peine, n'a guère retenue mon intérêt, j'ai trouvé le personnage un peu terne comparé à d'autres. Peut-être parce qu'il semblait plus "classique" ? Mais Mr Jaworski semblant plein d'idées, je présume que s'il décide de consacrer un roman à cet individu, c'est qu'il doit y avoir à dire ! Par contre, quelqu'un sait niveau époque quand cela se situe : en gros, Benvenuto et Aedan sont-ils contemporains ? Et sa corollaire : l'histoire du possible nouveau roman peut-elle éclairer certains éléments du précédent ?

Je viens de terminer Gagner la Guerre.J'avais déjà aimé Janua Vera, mais là, c'est une véritable claque. En fait, la claque, elle est venue après la lecture du premier chapitre, je crois. Là, j'ai compris que j'avais affaire à quelque chose qui sortait du lot. Et j'ai été tenue en haleine jusqu'aux dernières lignes, que j'ai lues tout à l'heure. C'est trop bon, j'en veux encore.

C'est vrai que ce recueil de nouvelles(particulièrement le Confident, dont j'ai adoré la conclusion) et le roman sont à tomber. Juste de lire les messages de ce sujet m'a redonné envie de suivre les aventures de Benvenuto ou d'autres personnages de cet univers.

Je crois que je me suis laissée totalement porter par les intrigues politiques, au point que certaines m"ont échappé. Hier en me couchant, j'ai eu un flash, une question irrésolue, et si vous pouviez éclairer ma lanterne là-dessus je vous en serais très reconnaissante : Ca gâche même pas ma lecture du livre. AU contraire, presque

Je n'ai plus le passage exact en tête, mais si je me souviens bien ou comment tout peut se retrouver dans une plus vaste machination.

MMm ah oui d'accord.Le fait est que le climat de tension qui permet vient de là.Merci :)Je le relirai plus attentivement, une fois que je l'aurais un peu oublié. En attendant, pour me faire passer à autre chose, il me faut du niveau. Je vais peut-être tenter le Déchronologue. Je pars à la recherche du sujet approprié

J'ai commencé depuis peu le jouissif Gagner la Guerre et je n'ai pas pu m'empêcher de faire une courte apparition sur ce topic juste pour dire que Benvenuto a un don pour se foutre dans la merde

Oui, c'est vraiment un passage où on sent ressortir le côté meneur de jeu de l'auteur, en train de se frotter les mains avec un rire sadique : "Alors, voyons comment tu vas t'en sortir après ça..."

"14...dommage"

Je crois que l'expression couranteJe connais déjà quelques personnes avec qui c'est en train de devenir une Private Joke qui dérape sur le Running Gag...

Ouais !un grand moment de la Littérature

Arrivé à Bourg-Preux !Quel plaisir de Ahhhh Quel bonheur !

Une entrevue de Jean-Philippe chez l'excellent Gromovar :http://quoideneufsurmapile.blogspot.com ... udala.html

Merci pour le lien, l'interview est fort intéressante

C'est auteur est décidément fascinant, pas son imaginaire puissant, son érudition précise et sa plume virtuose... par ces quelques mots d'interview (merci Cédric) je ressent de nouveau la force immersive de son Vieux Royaume.