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Couverture ou pas, c'est également sur mes tablettes
Mais c'est vrai que le bonhomme donne plus l'impression d'avoir été poussé un bon coup que d'être en plein saut parfaitement contrôlé. le fait qu'il n'y ait aucun point d'atterrissage visible rend en tout cas sa position très inconfortable à regarder. Sans parler des ruines antiques qui paraissent gigantesques alors qu'elles sont en arrière-plan (mais là, il y a peut-être une explication sur cette bizarrerie architecturale dans le livre?)

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+1, ça irait quand même mieux sans la "pastille". Ca me dégoûterait du Folio SF. Bon, j'y vais un peu fort, mais je trouve ça vraiment moche.Mais lisez Gagner la Guerre, c'est du bon !Merwin Tonnel a écrit :Pour rappel, le poche arrive en le 27 janvier chez Folio SF. Et voilà la couv :Pas franchement convaincant, et on a encore le droit à cette satanée pastille "Fantasy"
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Je ne peux que recommander chaudement ce roman : un traitement et une écriture originale sur un canvas fantasyassez classique au premier abord, mais l'auteur y imprime des variations subtiles. Pour la couverture du poche, elle s'inspire d'une scène du livre très "cape et d'épée", mais pourrait induire en erreursur l'atmosphère générale du livre, son côté roman noir avec son lot de crapules de tout poil dont le "héros" fait partie.Celui-ci est beaucoup moins propret (au physique comme au moral) qu'il n'est représenté ici. Bien sûr, le gros carré Folio SF et la mention fantasy gâchent le plaisir.
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A propos de la position :C'est très bien vu, je n'y avais pas prêté attention : cela renvoie bien au héros qui tout au long du roman balloté par les évènements cherche à retomber sur ses pattes, à se dépatouiller du merdier dans lequelson employeur l'a mis... et dans lequel il se met parfois... mais n'y parvient qu' à la toute fin du roman (quoi que...)
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Ma p'tite critique toute personnelle :
Lorhkan a écrit :« Je n’ai jamais aimé la mer.Croyez-moi, les paltoquets qui se gargarisent sur la beauté des flots, ils n’ont jamais posé le pied sur une galère. La mer, ça secoue comme une rosse mal débourrée, ça crache et ça gifle comme une catin acariâtre, ça se soulève et ça retombe comme un tombereau sur une ornière ; et c’est plus gras, c’est plus trouble et plus limoneux que le pot d’aisance de feu ma grand-maman. Beauté des horizons changeants et souffle du grand large ? Foutaises ! La mer, c’est votre cuite la plus calamiteuse, en pire et sans l’ivresse.Je n’ai jamais aimé la mer, et ce n’était pas près de s’arranger. »Voilà comment commence ce roman de Jean Philippe Jaworski, déjà auteur du très reconnu recueil de nouvelles Janua Vera, nouvelles se déroulant également dans ce Vieux Royaume que l'on retrouve dans ce premier roman. Et cette introduction nous montre déjà deux choses : la plume de Jaworski est extrêmement travaillée, ciselée à perfection, et son héros, cette crapule d'assassinat qu'est Gesufal don Benvenuto va en voir de toutes les couleurs, et nous avec ! Et avec quel plaisir !On tremblera avec lui, on vibrera avec lui, on aura (vraiment très) mal avec lui (et vous comprendrez une nouvelle fois la richesse de l'écriture de l'auteur, croyez moi !), on verra du pays avec lui, on se fera avoir avec lui, on filoutera avec lui, on combattra à ses côtés, on mentira avec lui, etc...Et ce n'est pas le moindre des exploits de l'auteur que d'avoir réussi à rendre son héros (une mauvaise fréquentation comme il le dit lui même) sympathique ! Tour à tour cynique, drôle, pleutre, fier, arrogant, on s'attache rapidement à lui, avant d'être propulsé dans un maelström d'événements qui le dépasse totalement...Le cadre du roman est également une vraie réussite, notamment à travers l'évocation de Ciudalia, la ville dans laquelle se situe une bonne partie de l'intrigue, sorte de Rome imaginaire, une cité tentaculaire qui devient un personnage de l'histoire à part entière.On sent que l'auteur s'est vraiment documenté à fond pour que tout soit crédible, jusque dans une superbe scène où deux assassins s'expriment dans un argot totalement déroutant et pourtant parfaitement compréhensible. Renversant !Intrigues politiques, combats, jeux de dupes, complots, machinations sont les ingrédients de ce roman absolument jouissif qu'il est impossible de lâcher avant la fin, et qui montre à tous que la fantasy va bien au-delà des poncifs auxquels on la cantonne trop souvent... Magistral, à l'image de la toute fin du roman, qui parvient en un seul mot à clôturer cette aventure palpitante de la manière la plus cynique qui soit. Jouissif je vous dis !
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Une nouvelle consacrée aux Nains ::arrow: http://www.elbakin.net/edition/13844-Je ... -les-Nains
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"Gagner la guerre" entamé depuis quelques jours et premières impressions : outre la qualité -immense- d'écriture, le contact du narrateur avec le lecteur, je n'avais pas lu depuis longtemps un auteur qui maltraite ses personnages comme ça, pour un empathique comme moi, c'est aussi traumatisant ce que Hobb avait fait à Fitz , même si, vu le stock de pages restantes, on imagine qu'il y a encore des choses, sauf qu'à certaines pages, "se mettre à la place" du personnage est terriblement malsain.Ne nous trompons pas : j'apprécie qu'un auteur prenne le risque de mettre le héros en difficulté, mais quand c'est bien raconté, on -en tous cas je- ressent "trop" bien le sol qui n'est pas stable et qui chavire le coeur.En tous cas, je suis prévenu, j'estime dès à présent que rien ne sera épagné au lecteur ni aux personnages.
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c'est peu de le dire!Dark is dark! Benvenuto est une sacrée canaille !Foradan a écrit :"Gagner la guerre" entamé depuis quelques jours et premières impressions : outre la qualité -immense- d'écriture, le contact du narrateur avec le lecteur, je n'avais pas lu depuis longtemps un auteur qui maltraite ses personnages comme ça, pour un empathique comme moi, c'est aussi traumatisant ce que Hobb avait fait à Fitz, même si, vu le stock de pages restantes, on imagine qu'il y a encore des choses, sauf qu'à certaines pages, "se mettre à la place" du personnage est terriblement malsain.Ne nous trompons pas : j'apprécie qu'un auteur prenne le risque de mettre le héros en difficulté, mais quand c'est bien raconté, on -en tous cas je- ressent "trop" bien le sol qui n'est pas stable et qui chavire le coeur.En tous cas, je suis prévenu, j'estime dès à présent que rien ne sera épagné au lecteur ni aux personnages.► Afficher le texte
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