Santino a dit :Très sympa. Peu d'action. Tout est dans les relations entre les personnages, l'ambiance.
J'ai l'impression que c'est un peu les caractéristiques de cette auteur.J'avais eu cette impression pour Beauty, pareil pour Dragon Heaven et j'ai retrouvé cela encore dans Pégasus que j'ai fini de lire dernièrement.A propos de Pegasus déjà Arrrrrggghhhhh, j'avais cru que c'était un one shot, alors que pas du tout, ça se fini sur un affreux cliffhanger de la pire espèce et la suite n'est prévue que pour 2012 :oAutrement c'est un bouquin vraiment très chouette. :wub:Ca commence plutôt doucement. Le premier chapitre qui ressemble un peu a un cours d'histoire pour poser le contexte est un peu maladroit, mais plus le livre avance plus il se bonifie. Toute l'histoire est uniquement vu du côté de Sylviianel, il n'y a pas de changement de point de vu. Plus qu'une histoire entre une jeune fille et son pégase, l'histoire raconte la cohabitation entre deux peuples de nature différente : les humains et les Pégases. Dans ce livre ces derniers ne sont pas de simples chevaux ailés, ils constituent un vrai peuple ayant son identité, ses coutumes, son langage… Jusqu'alors les hommes et les pégases ne communiquaient que par le truchement de magiciens spécialisés et n'entretenaient que des relations assez formelles. Et voilà Sylvi et Ebon qui peuvent se parler directement ouvrant ainsi la possibilité d'un contact beaucoup plus proche entre les deux peuples. Dans ce premier tome, à travers Sylvi et sa relation avec les pégases, l'auteur nous invite à découvrir son petit monde où rodent des ladons, des taralians ou norindours, créatures terribles et féroces.Paradoxalement si j'ai trouvé que les descriptions des caractéristiques de ce monde ou de ces personnages étaient un peu légères et manquaient d'un peu de détail, j'ai trouvé que tout prenait corps et je me suis vraiment attachée aux personnages; à Sylvi, jeune princesse qui essaye de faire son devoir et de composer avec sa capacité particulière, à Ebon jeune pégase plein d'énergie et d'enthousiasme mais aussi à tous les autres personnages formant la famille et l'entourage de ces deux là. Mais ce que j'ai trouvé d'assez merveilleux dans ce livre c'est que dans un style simple et un soupçon humoristique, il se dégageait une sorte de grâce légère et évanescente qui donne au récit un charme particulier.Plus l'histoire avance plus on se dit qu'il y a baleine sous gravier et affreusement ce tome s'arrête juste quand la baleine en question commence à sortir de sous le gravier. :huh:Les auteurs sont des sadiques

, c'est quand 2012 ?
