je n'ai pas pris le temps de donner mon avis sur les tomes 2 et 3.j'ai été très étonnée de lire cette trilogie, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'énergie, quelque chose d'assez puissant.Le mélange mythe, "roman historique qui n'en est pas un", fantasy, SM donne une dimension particulière, j'ai souvent trouvé qu'on était à la limite du mauvais goût, mais sans jamais y tomber, ouf je ne vais pas rôtir en enfer ce soir :sifflote:La progression est efficace, et les pages se sont tournées toutes seules en ce qui me concerne.Dans le tome 2, j'étais contente de trouver une ambiance italienne. J'ai été fascinée par La Serenissima et ses habitants,
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et j'ai trouvé l'épisode de la prison poignant, j'étais assez inquiète à l'idée que Mélisande ( un beau personnage de femme, complexe, un adversaire inquiétant et fascinant) puisse remporter la partie
. Dans le tome 3 ce que j'ai aimé, c'est la recherche, ça m'a bien tenu en haleine,
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j'étais impatiente qu'ils retrouvent enfin Imriel,
et ce qui m'a choqué
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c'est l'épisode au Darsanga avec le Zénana et le mahrkagir,
j'ai trouvé que ça allait trop loin pour moi dans l'horreur,
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surtout par rapport à Imriel qui n'est qu'un enfant, même s'il n'y a aucune description et une distance respectueuse et pudique vis-à-vis de la "vraie" douleur,
certaines phrases suffisent à me faire des nœuds au cerveau et la boule dans la gorge pendant quelques jours. La description de la saleté a été dure à supporter pour moi. Une fois passé cet épisode, j'étais un peu abasourdie,
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parce que même si je me doutais qu'ils sortiraient de là,
je commençais à me dire que ce serait très difficile.Le retour m'a paru un peu long, par rapport au choc de cet univers, le contraste avec la suite a créé pour moi un déséquilibre dans l'histoire.J'étais contente de
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retrouver Hyacinthe enfin libre et je trouve très pratique d'avoir un copain qui fait pleuvoir ou pas.

Je ne résiste pas au plaisir d'une petite citation
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"Le tonnerre gronda à cet instant et Hyacinthe fit un geste sans y penser, murmurant une incantation pour disperser les nuages. -oh non, intervins-je spontanément. On manque de pluie en ce moment.il eut un petit sourire en biais, puis murmura des syllabes incompréhensibles. Une pluie fine et régulière se mit à tomber, produisant un doux bruit argentin dans les branches d'oliviers."
mention spéciale à la couturière, qui a un caractère tout à fait fascinant :Det au fait, sait-on si la ville d'Elua prend modèle sur une ville française et laquelle est-ce ?on avait parlé de Lyon, d'Avignon ...