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alors la bravo a tous ..... z'en avez du talent ! .... j'ose à peine ... me mesurer a vous ... allez du cran! bon alors c une petite comptine .... pour petits elfes .... Dans les cieux mouchetés Au dessue de verts prés, Une étoile filante Courait vers son destin. Elle passa soudain Sous les yeux médusés D'une étoile bleutée, Belle tranquille enfant. Celle-ci se tournant Tour à tour vers son père, Vers sa mère,illuminant De toute sa candeur Les limbes, soudain dit Ces mots inattendus: Je suis un astre et je suis Condamnée à briller Toujours, sans faire un pas, Toujours, sans dire mot. Mais je veux voir le monde, Voir les monts, voir la mer, Et ne plus contempler Cette éternelle plaine. Son vert me semble gris. Ses fleurs n'ont plus de charme. Ses chemins sont bien mornes, Ses rivières monotones. Fir Papa, Fir Maman, Ici au firmament Je ne veux plus briller. Je pars à l'aventure, Et broder mon futur, Je vais tisser ma vie, Voir d'autres paysages, D'autres pays plus sages, Explorer mon envie. Elle l'avait décidé. Elle filerait seule La trame de son destin. Et vers des cieux lointains, Au-dessus d'autres terres, Une étoile fila, Courant vers son destin.

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Sachez jeune Myledriel que tous ici ont leur place Si tant est qu'avec quelques mots ils brisent la glace Que ceux-ci soient grivois ou même pleins de grâce Car dans mon auberge des rimes jamais on ne se lasse ... Bienvenue donc Mademoiselle Myle ...

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à écrire kks mots du plus grand poète ..... FLEURS D'un gradin d'or , - parmi les cordons de soie, les gazes grises, les velours verts et les disques de cristal quiq noircissent comme du bronze au soleil,- je vois la digitale s'ouvrir sur un tapis de filigranes d'argent, d'yeux et de chevelures. Des pièces d'or jaune semées sur l'agate, des piliers d'acajou supportant un dôme d'émeraudes, des bouquets de satin blanc et de fines verges de rubis entourent la rose d'eau. Tels qu'un dieu aux énormes yeux bleus et aux formes de neige, la mer et le ciel attirent aux terrasses de marbre la foule des jeunes et fortes roses. Arthur Rimbaud. Illuminations. Je trouve que ce poème est bien à sa place ici .... ya vraiment kkchose d elfike .... chuis sure ke c etait un elfe le rimbaud d abord......... :/

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Tavernier ! Ca manque de chansons dans ton auberge ! En voici une retrouvée dans mes archives familiales, et qui devait être célèbre à la grande époque du Dragon Vert. A en lire les paroles, je pense qu'on s'y moquait allègrement des mésaventures du pauvre Bilbo ! :) Je pousserai la chansonnette pour toi et tes invités, pour célébrer ton 350ème post ! Lyrics : "Lonely Mountain" best known as "Took Ale in the Jar" (librement mais largement inspirée par "Kerry Mountain - Whiskey in the Jar", chanson traditionnelle irlandaise) And 't was early in the evening, came an old gray man with a staff Up comes a band of dwarves, and likewise wizard gandalf I first offered some tea, but all my cakes were eaten I couldn't offer more so in adventure I was taken Chorus: Mush-a ring dum-a do dum-a da Wack fall the hobbit-oh, wack fall the hobbit-oh There's Took ale in the jar As I was roaming under the great Misty Mountain I met a strange fellow , and his precious he was looking he was whistlin' and gurgling, riddles he wished to play with me "what's in me pocket ?" says I and me pal wanted to eat me (chorus) As I was goin' over the far famed Lonely Mountain I met with Smaug the worm, on his gold he was sleeping I first grasped an heavy cup, and then scapered by tunnels thinking "Drat these devil dwarves, for I don't care about jewels" (Chorus) They push me again in tunnels, but awake the worm was laid Me mockin' words he didn't like and for the second time I fled callin' meself a fool, to venture in dragon's stronghold sayin' "Never laugh at live dragons", if you want to live old (Chorus) In the merry month of June, from me home I returned Seeing my hole upside down, turn'd me sad and broken hearted As me belongings were sold, by Bun-owes, Grubb and sons And in that way vanished, me handkerchieves and silver spoons (Chorus) There's some take delight in dragon's 'n gold hunting and others take delight in goblins chasing and slaying but I take delight in the pipe-weed from south valley and blowing pretty smoke rings in morning bright and early (Chorus) Pour l'air original et les paroles, suivez ce lien ! ;)

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Je sais pas si j'aurais le courage de tout mettre Je continue dans la même voie... mais ça commence à me fatiguer :) Enfin voilà :
Une grande fleur grimpe, tout au milieu d'un champ Toute seule elle grimpe, montrant ses boutons blancs La tondeuse grince, elle avance en grondant Enormes pinces, de déplacent en claquant Petite fleur, prisonnière de son champ... La promeneuse, par ces contrées passant Sauve la fleur, dans l'herbe s'agenouillant Avec douceur, cueille l'être tremblant Contre son coeur, la presse en murmurant Avec langueur, le nom de son amant La petite pleure, seule au milieu du champ... La tondeuse gronde, elle grince en avançant Et seuls au monde, isolés par le vent Qui dans une ronde, tourbillonne en chantant Les tondeuses tondent, et Elle marche en pleurant Et tombe la fleur. Elle sera déchiquetée
C'est bizarre ça rythmait beaucoup mieux qd je l'ai écrite... comme quoi rien ne vaut les impros !

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Je n'en peux plus ... Mes zygomatiques sont tétanisés Un tel art si bien maitrisé Le rire s'empare de moi Pat c'est toi vraiment ce jour le roi !!!

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"je connais moitié moins la moitié d'entre vous et j'aime moitié moins cette moitié que je ne le devrait ..... Pour vous dire en résumé que par des pressions certaines sur mon genre d'art de la parole, je vais partir d'ici et m'en aller vers d'autres cieux que ceux-ci ... il m'est difficile de prendre telle decision car beaucoup de gens d'ici me manquent déjà, je ne sais ou me rendre mais l'atmosphère qui pèse sur mon personnage devient étouffante beaucoup plus que certains ne croient. Beaucoup se trompent sur mes desseins, je ne veux être calife à la place du calife, je ne veux que compagnie discussions enjouées rhétoriques certaines sur les terres du milieu et voilà qu'aujourd'hui peut être je ne suis plus le bienvenu, j'en suis profondement désolé, le mot est certes bien moins important que le fond dans lequel il me plonge ....
http://perso.wanadoo.fr/stephane.grignon/mes_images/latavernedeserudits.jpg
se ferme donc pour le momment le temps d'assecher ma peine ...

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As-tu lâché en vain ta hache pour la plume ? N'était-ce pas le destin quand nous nous reconnûmes ? Grognant, plaisant, tu as fait de nous tes amis, Lyriques tous ensemble aimant rire et rimant. Il est des rencontres précieuses : c'était ici ! Nain supportable parfois; Nain désirable souvent... :)

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Finalement c'est mon repaire C'est ici pour l'instant ma maison Là ou je cotoies mes pairs Qui pour certains m'on fait entendre raison L'auberge serra donc toujours Un oasis pour les graines de poêtes Et c'est avec grande joie que chaque jour J'entends des mots leurs pirouettes Noldothrond, ou une autre Mazarbul Ici peuvent se rassembler les sages La connaissance et les rimes coulent Dans ce hall de conteurs d'un nouvel age Merci à ceux qui ici s'étonnent Merci à ceux qui s'essaient au lyrisme Même si vous croyez que l'ensemble detonne Croyez moi ici on perçoie bien l'onyrisme

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Evidement c'est moi Anglin fils de Gimli qui en suit l'ecrivaillon .... Galvi est un autre surnom ... Que pour certaines raison j'utiliserais avec parcimonie

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En attendant de nouvelles compositions originales, voici un petit poème de Victor Hugo, alors que l'on fête le bicentenaire de sa naissance. J'ai ouvert "Les Contemplations" au hasard et c'est le premier poème qui se trouva sous mes yeux et me rappela étrangement l'histoire de Tom et de Baie d'or ! Les Contemplations - Livre 1 - XXI Elle était déchaussée, elle était décoiffée, Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants; Moi qui passais par là, je crus voir une fée, Et je lui dis: Veux-tu t'en venir dans les champs? Elle me regarda de ce regard suprême Qui reste à la beauté quand nous en triomphons, Et je lui dis: Veux-tu, c'est le mois où l'on aime, Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds? Elle essuya ses pieds à l'herbe de la rive; Elle me regarda pour la seconde fois, Et la belle folâtre alors devint pensive. Oh! comme les oiseaux chantaient au fond des bois! Comme l'eau caressait doucement le rivage! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts, La belle fille heureuse, effarée et sauvage, Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers.

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me petant le pied sur le bord du lit je me dit «Maudit» il est bientôt midi. m'étouffant en mangeant rapidement du riz, je me dit « Sapristi» il est passé midi. m'affargeant dans les bottes sur le tapis, je me dis « bouillis » c'est fini je me dis «Flute, l'autobus est parti!» L'autobus que j'ai ratée a passé

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Ca fait longtemps et ça me démangeait .... Un an déjà que je suis papa Tel Thingol le gris grâce à Melian la Maïa J'ai moi aussi un joyau inestimable qui m'emplie de joie Ma petite Camille c'est ma Tinuviel à moi Rien ne m'emporte autant que le son de sa voix Luthien, mon rossignol chante toujours comme ça Je suis pour toujours là pour toi Baba ou papa qu'importe ... viens dans mes bras Viens serres moi très fort jamais tu n'aurras froid Je t'aime mon ange ... un an déja ! Un an que je suis fou de toi Un an qui compte déjà fort croies moi .... Anglin le plus qu'heureux papa depuis le 22 Mars 2001

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Les trois volutes bleues sous tes yeux dessinées Semblent me rappeler cette mèr oubliée, Perdue derrière le voile des Ancêtres dressé Flottant sur cet océan perdu à jamais Deux astres d'un crépuscule encore inachevé Me fixent avec candeur et douceur mélangées. Plus haut, dans les cieux de ton visage élcairé Se trouve le soleil de ce couchant narré, Flamboyante cascade de tes cheveux mêlés. Braise et eau, froid et chaud, ta vision me transit Tremblante est ma main sur ta peau et tu frémis. Début ? Fin ? Qu'importe, car c'est toi que j'ai choisi.

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Trois silhouette par l'Aube blanchies Fières et droites, elles ne fléchiront pas. Guerriers marqués de leur terre chérie, En leur coeur prêts à aller au-delà Des histoires contées, des coups frappés, Des vengeances données, des pleurs versés. Sur ce champs de bataille, ils sont venus Libres de leurs choix, ils sont réunis. Pour ce combat fatal, ils sont émus. Dans ce chant de mort, la violence les lie. Mais tel est leur honneur et leur vaillance; La Grande et Sombre a semé Sa frangance. Marionnettes des Dieux, jouets d'enfants, Chacun à son arne porte enfin la main, Surs de leur droit, le courage les guidant, Ils scellent la légende et leur destin. Pas de crimes ou d'injustice, c'est la guerre Qui dans le sang de ses héris, nourrit L'âme des vivants. Elle, curelle mère, Nous pousse à ce jeu qui jamais finit.

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Si la beauté d'une Elfe j'ai louée Et son nom en mon coeur j'ai gravé Les proses d'Anglin je n'oublierai pas Mon esprit de ses vers se délectera Mais pourquoi donc s'étonner Car du grand Gimli il est parenté Puisse sa barbe pousser toujours Car il descent d'un grand Ainur Si j'ai le Don que vous m'avez prêté Mes paroles sauront vous enchanter Car de mon âme elles ont jailli Pour s'adresser à un ami Mon coeur peut s'émouvoir facilement Permettez moi de vous rendre le compliment Que vos poèmes aillent par vents et collines Eclairer nos Jours comme le fit Laurelin Sincèrement Ringarion

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Merci Eolle! Mais de là à dire que je suis poète... C'était une réponse au message que ce cher nain poète m'a adressé dans la partie sur tolkien (un grand arbre). C'est pas facile les rhymes sauf celles en 'é': vive les verbes du premier groupe!!! Et j'espère ne pas mêtre trompé, sur le créateur des Nains sinon une phrase du poème ne veut rien dire (celle qui concerne l'Ainur). Ringarion

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Pour modestie ici point de place Vous qui vous êtes lancées en proses Vous meritez au moins des roses Car ici aucune lutte de classe Ringarion bravo pour votre oraison Elle comble mes oreilles et mon coeur de pierre Le nain que je suis vous donne entiere raison Votre oeuvre merite chez moi déjà une bière ! Eolle je ne t'oublies pas Bien que rare soient à présent nos discussions Je voies que nous marchons encore dans le mêmes pas Dans un artistique unisson Pat mon fidèle ami Si tu passe sous mon toit Le nain te reserve un excellent demi Pour tes recherches et tes trouvailles à toi Que les autres ne se vexent pas Eux aussi sont bienvenus autour d'un bon repas !