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Moi non plus je n'ai pas accroché au livre. Trop l'impression d'un exercice de style. D'un écrivain qui se regarde écrire.Et puis quelques passages à la limite du ridicule comme lorsque l'enfant trouve que le coca c'est bon. Ah l'American way of live...

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Et puis j'ai eu l'impression que l'auteur avait certaines idées de passage "choc" et pour remplir le livre il les disséminent par-çi par-là, comme pour la scène avec
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qui j'ai trouvé n'apportait rien à part le fait de choquer le plus possible le lecteur avec des visions d'horreur !

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McCarthy dans Meridien de sang ecrit: "parfois les livres mentent". C'est la réponse d'un lettré à une bande de chasseurs de prime qui lui rétorquent que dans la Bible il est dit que...Etait-il bien écrit ce que vous avez lu.

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Grosse émotion, gros coup de coeur, j'étais avec eux sur la route, impuissant, le coeur serré, surchargé d'empathie
.Justement c'est le 'surchargé d'empathie' qui me pose problème

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N'ayant pas réussis à voir le film (je ne l'ai pas vu à l'affiche du cinéma près de chez moi), j'ai acheté le livre.Une histoire marquante mais très sombre, je n'aurais peut-être pas apprécié cette ambiance sur un écran.Effectivement, la scène
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n'est pas la plus utile du livre, d'ailleurs pourquoi
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La question que je me pose surtout est:
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Le sujet du livre est surtout la relation entre le père et le fils, mais le père doit tout de même penser quelque peu à l'avenir possible pour son fils.Et je n'ai pas compris la présence du dernier paragraphe
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Je viens de voir le film; je lirai le livre, qui patiente sur mon étagère depuis quelques temps. Ce film entre en nous et nous remue du début à la fin; on craint sans cesse de déborder et de se répandre en larmes, heureusement divers moments d'espoir disséminés ici ou là nous empêchent de sauter par le fenêtre. Puis arrive la fin : on hésite d'abord entre la pendaison et le hara-kiri, puis on repense au film, on se recroqueville sous l'effet de la peur, et on espère qu'en 2012 la fin du monde n'aura pas lieu. Plus objectivement, l'émotion passée et la raison revenue, on réfléchit au comportement humain, quasiment déterminé par les règles du jeu, et l'on se demande : que ferait-on dans un monde post-apocalyptique, celui du retour de la guerre de tous contre tous? En vérité ce film m'en évoque un autre, Battle Royal, où des élèves d'une même classe sont poussés à s'entretuer pour survivre (d'après les règles expliquées dans le film, seul un ou une devra survivre); les élèves ont les mêmes comportements que dans "La route" : certains se suicident, d'autres s'en vont joyeusement tenter de massacrer leurs camarades.Bref, si ces films-là ont le mérite d'appeler la réflexion, ils détruisent le moral pour la semaine (chose pour moi d'autant plus grave la veille de noël...). Notons cependant que les comportements évoqués dans ces films résultent de l'imagination de l'auteur ou du réalisateur. Peut-être la réalité serait elle meilleure? Ou, comme je le pense, pire encore...Après tout cela, pour rester dans la circonstance, bonnes fêtes à tous!