Y a des livres qui ont une espèce d'effet magique, qui vous happent dès le premier mot et qui ne vous lâchent plus jusqu'au dernier. :)C'est l'effet que m'a fait ce premier tome des Eveilleurs. Pendant toute ma lecture (trop rapide, mais du coup je n'ai pas vu passer un interminable allé- retour Besançon Toulouse en train) je n'ai pas arrêté de penser "trop bien, trop bien…" et de glousser de bonheur toute seule (mes voisins de train ont du me prendre pour une folle !!

). Ce roman est un vrai bonheur loin des stéréotypes du genre. Car ici, pas de grand vilain méchant, ni d'ailleurs de gentil et invincible héros qui ne doute de rien, juste de "simples" personnages aux personnalités riches et attachantes, en lutte avec eux même et cherchant leur voie. Pas de quête non plus sinon une quête intérieure ou une quête générale de la connaissance. L'auteur s'amuse à brouiller les pistes : certains éléments font penser à de la fantasy (un Duc qui n'en est pas un, un château qui n'en est pas un, de la magie qui n'en est pas vraiment non plus, des animaux qui communiquent avec les humains) mais tous ça cache un fait un background carrément SF (tout ce passe dans un monde post-apocalyptique).Autre particularité qui contribue aussi beaucoup au charme de ce roman : les nombreuses références à des livres fantasy : Tolkien, Pulmann… et à Star Wars. Et le titre du chapitre "la grange de la marmotte" ça ne serait pas une allusion à une certaine pub pour du chocolat ?Et pareil que Khedra :
Mon seul bémol porterait sur la fin en cliffhanger
La suite, vite la suite, pas possible de nous laisser sur cette fin
