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Le gros défaut de l'iPad en tant que livre électronique en comparaison du Kindle ou d'un Sony Reader c'est l'autonomie : une dizaine d'heure contre des centaines.Pour moi, le livre électronique sur l'iPad c'est gadget, il fait plein d'autres choses plus intéressantes et mieux adaptées (et je dit ça en détestant cet objet).Ceci dit, je me suis enfin lancé dans le livre électronique sur mon téléphone (HTC dream) avec Alice au pays des merveilles et c'est plutôt agréable pour l'instant.S.

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Sered a écrit :Ceci dit, je me suis enfin lancé dans le livre électronique sur mon téléphone (HTC dream) avec Alice au pays des merveilles et c'est plutôt agréable pour l'instant.
Un peu idem. J'ai changé de téléphone (Blackberry) et j'ai testé le livre électronique dessus, c'est bien pratique :) Bon je n'échangerai pas contre le livre papier mais là je n'en avais pas et je devais attendre.

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Bon, j'ai testé un livre électronique (le bookeen opus) pour quelques jours. J'ai lu Le Prince et un prequel de la roue du temps. Alors, j'ai carrément adoré. Passé 3 pages on s'habitue super vite et le confort de lecture en plein jour est vraiment génial. En clair, j'attends la sortie de l'orizon de bookeen et je franchis vraiment le pas. (le gros gros plus pour la VO c'est le dico de traduction quand vous butez sur des mots).Pour moi entre l'Ipad et les livres à encre électroniques, on a vraiment deux marchés distincts. Vous ne lirez jamais en plein soleil avec un Ipad, et le format est bien trop grand pour une utilisation nomade de la lecture.

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:( alors là je suis déçu de voir cet auteur tomber également dans ce piège ... l'industrie culturelle ne gagnera jamais les coeurs de cette façon. Enfin bon débat pro/contre Hadopi et cie comme depuis 5 ans au moins.

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Moi j'ai parcouru cet article du Monde ce midi, un peu sur le même sujet, enfin, celui de base sur les ebook. :)Apple a quand même la palme du design, un Kindle à côté, c'est franchement repoussant. ;)

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oui sauf que je pense que c'est un marché différent. A mon avis c'est une erreur de comparer l'Ipad à une liseuse.Un Ipad va concurrencer les petits portables, plus que les liseuses. Pour avoir tester un Opus, ça rentre dans une poche, ça se lit dans toute les conditions (métro, en marchant dans la rue, au soleil), sans aucun problèmes. Le confort de lecture n'a rien à voir avec une lecture sur écran LCD (d'autant plus avec un LCD brillant et non mat). Un IPad c'est différent, ça a les fonctionnalités un netbook en plus sexy. Je pense que c'est plus les netbook qui ont a s'inquiéter.

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Livres Hebdo a écrit :150 personnes ont assisté dimanche au Salon du livre au débat organisé au stand "Lectures de demain" intitulé "La nouvelle bataille du numérique : lecteur e-book contre Apple iPad".Qui va emporter le marché du livre numérique ? Les lecteurs de e-books style Kindle ou les tablettes du genre iPad ? Le débat organisé dimanche après-midi au Salon du livre dans l'espace "Lectures de demain" parrainé par Sony a réuni 150 personnes.Si comme à l’accoutumée Apple était absent, l'iPad, la tablette lancée tout récemment par Steve Jobs, a pourtant été au cœur des conversations. Tous s’accordent à dire que son arrivée marque l’entrée dans une ère nouvelle et que si elle menace la survie des autres lecteurs, elle ne signe pas forcément leur arrêt de mort."L’iPad vise une part de marché différente de celle des autres lecteurs électroniques", estime François Druel, directeur général de FD Conseil. Il insiste sur l’importance de l’offre multifonctions côté Apple, contre celle du confort de lecture côté readers. "L’iPad joue la même carte que l’iPhone, qui n’est ni le meilleur téléphone ni le meilleur navigateur internet, mais qui a su faire tenir toutes ces fonctions dans la main.""Nous allons a priori vers une cohabitation, a renchérit Laurent Picard, co-fondateur de Bookeen. Le fait que tous les téléphones mobiles contiennent un appareil photo n’a pas tué le marché. Au contraire, on a vu une augmentation des ventes d'appareils reflex." "L’iPad a une approche généraliste, qui permettra d’avoir un peu de tout, mais pas à la meilleure qualité", confirme François Druel.Reste le problème de l’offre. Stephen Belfond, fondateur des éditions Gutenberg, vient de proposer une collection de livres numériques augmentés de contenus audios et a déjà choisi Apple. "Quatre millions de Kindle ont été vendus à travers le monde, contre 75 millions d’iPhone. En tant qu’éditeur, j’ai choisi d’aller vers la plateforme de distribution la plus importante. D’autant que leur modèle économique est beaucoup plus simple. L’éditeur n’a à payer qu’un seul prestataire, comme au temps béni du Minitel !"Si l'on en croit les rumeurs, la guerre pourrait bel et bien commencer dans les semaines à venir. Mais aujourd’hui, le numérique semble aussi s’envisager comme une opportunité pour les éditeurs et plus seulement comme une menace. Même si les craintes concernant le piratage, le prix des fichiers numériques et l’avenir de l’édition internationale ont été évoquées.

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Ca m'a l'air quand même plutôt bien fichu ! Peut être plus fatigant à cause de l'éclairage de l'écran, mais surtout tellement plus sexy que le Kindle par exemple !Et puis ce buzz énorme avec la sortie aux USA ce week-end fait que je sens irrésistiblement attiré par ce bel objet, qui remplacerait avantageusement un ordinateur portable (que je ne possède hormis celui de mon boulot)... Oui je suis faible... :p

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Petit rattrapage : http://blog.belial.fr/post/2010/02/06/Demain-les-livresLe dossier se compose de quatre parties :1. Le point de vue personnel des éditeurs, en tant que lecteur, au sujet du livre électronique.2. Le point de vue professionnel des éditeurs sur la place du livre électronique dans le marché© du livre.3. La question de la réévaluation des droits d'auteur dans le cadre du livre numérique.4. Le livre électronique : bilan des premières expériences et projets pour l'avenir.

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Je reste un gros fétichiste des arbres morts, du bel objet qu'on feuillette et dont on sait qu'il rémunérera son auteur... Mais j'ai acheté une liseuse (Sony PRS300) pour lire du domaine public et là... La claque. Un énorme confort de lecture (supérieur au papier: les caractères sont plus fins et ça se tient d'une main en marchant ou même posé sur une table), une bonne autonomie, une grande facilité d'emploi (en tout cas pour du domaine public). D'un coup, j'ai accès à tous les classiques, dont pas mal de VO (Lord Dunsany et Wells sont disponibles sur Gutenberg.net, entre autres...)Bref, carrément convaincu. Plus inquiet sur les modèles économiques par contre pour ce qui est de la nouveauté. Aura-t-on une politique tarifaire digne de ce nom? Le consommateurs pourra-t-il jouir de ses achats sans cadenas, et dans le respect du droit et de la rémunératon des auteurs? (Je prends au passage la liberté de signaler que je propose aussi des nouvelles à télécharger librement et que j'en placerai bientôt d'autres.)