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Je ne fais pas ici le procès du manga contre l'anime, ni la distinction entre les anime de générations différentes, mais sur le suivi.L'histoire d'Hadès, c'est une guerre sainte, au cours de laquelle on apprend des choses sur la précédente : il me semblait donc logique que quitte à faire un anime de la guerre sainte Hadès, il aurait pu (aurait dû) être entièrement terminé avant de faire l'anime guerre sainte lost canvas.Et tant qu'à faire, tirer les leçons des erreurs sur Hadès pour améliorer l'image de lost Canvas (de mémoire, on a vu des passages entre le sanctuaire et le château de Pandore qui avaient l'air d'être inachevés).

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Franchement les gars je en comprend pas comment vous faites pour suivre se manga.J'y arrive pas.Peut être parce que je suis resté à l'anime,et que Asgard est ma référence.A chaque fois j'ai l'impression que l'on rallonge l'histoire et je en trouve pas les héros charismatiques.Et le chevalier ennemis pas assez charismatique car trop nombreux.

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Tu parles vraiment de celui-là ? C'est la seule tentative qui selon moi essaie de s'éloigner un peu du schéma classique d'affrontement entre deux factions aux positions ultra-tranchées. :)

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Je dirai surtout que c'est la première fois que l'on échappe au classique :- vous avez douze heures pour vaincre douze chevaliers et sauver Athéna (Sanctuaire).- vous avez X heures pour vaincre 8 chevaliers et sauver Athéna (Asgard).- vous avez X heures pour vaincre 7 chevaliers et sauver Athéna (Poséïdon).Athéna ou la déesse gourde qui tombe dans tous les pièges possibles et imaginables -avec d'autant plus de bonne volonté qu'ils sont évidents.Les Lost canvas ont le mérite de proposer une scénarisation légèrement différente (et là Gillossen à mon sens se plante). Les chevaliers font bloc pour vaincre Hadès et ses sbires. Deux armées se font face et jettent toutes leurs forces dans la bataille. Les camps sont toujous aussi clairement identifiés. Seulement, les affrontements individuels font partie intégrante d'un combat plus grand. Ici, les chevaliers sont des outils, des instruments, des armes au service des dieux. Des pions sur un échiquier, certains ayant plus de valeur que d'autres. Voir par exemple, la mort héroïque mais totalement inutile -et partant choquante- du chevalier du poisson, Hadès pouvant ressusciter ses soldats tués au combat. La guerre, fut elle mythologique, n'est que tragédies et absurdités. Les chavlaiers ne sont pas nobles. Ils ne sont que de la chair à canon. Du jamais vu dans un Saint Seiya! Il y aurait beaucoup à dire également sur Manigoldo du cancer, Cardia du scorpion, El Cid du Capricorne ou Deuteros des Gémeaux, personnages rebels s'il en est. Ajoutons à cela un trio Sasha/Tenma/Alone assez intéressant et l'on obtient, ma foi, quelque chose de plutôt sympathique et se démarquant assez nettement -en bien- de l'oeuvre originale.

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Évidemment qu'il y a toujours deux camps demeurant bien définis, mais disons que je trouve que chacun - bon, surtout celui des Enfers, évidemment - est animé de bien davantage de courants et de remous que d'ordinaire pour du Saint Seiya. :)

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Moi malgré tout j'accroche bien ! ;)Après le design seventies de Kuramada qui n'avance pas et après les pré-ados bodybuidés de Saint Seiya Episode G qui se foutent sur la gueule sur des pages de plus en plus illisible, c'est une sacrée bouffée d'air frais !!!C'est bien dessiné, c'est très lisible et on a droit a plein de magnifiques double-pages !!!Scénaristiquement on se rapproche de ce que la sage originale aurait du être, un affrontement entre les armée d'Athéna et d'Hadès, et non un brave un brave orphelin japonais qui va sauver le monde à répétition avec sa bande de copains (et sauver la demoiselle en péril qui est assez conne pour systématiquement se fourrer dans les pires ennuis !).Le brave orphelin japonais est toujours là, il doit doit toujours sauver le monde, mais autour de lui cela fait plus crédible à commencer par la demoiselle en péril toujours aussi courageuse mais beaucoup moins conne.Bon, au début on hurle au scandale avec le coup des clones : tous les chevaliers de la guerre sainte précédente ressemblent comme 2 gouttes d'eau à ceux que nous connaissons déjà ! (paresse intellectuelle et absence d'originalité font bon ménage chez les scénaristes au Japon comme ailleurs...)Mais comme les personnages sont plus approfondis, je me suis surpris à préférer les héros de Lost Canvas à ceux de l'original !- Je passe sur les chevaliers du Bélier et de la Balance qui font office de chiens fous de service- le chevalier du Taureau, boulet de service, devient ici un leader charismatique trop tôt disparu- on nous refait le coup des jumeaux maléfiques pour le chevalier des Gémeaux, mais le remake est supérieur à l'original qui était déjà très bon !- le chevalier du Cancer est toujours un bad guy, mais ici au service de la juste cause : à la fois arrogant et charismatique, il a droit à un fin aussi épique que tragique- le chevalier du Lion devient ici un jeune surdoué des arts martiaux bien mal armé mentalement et psychologiquement pour faire face aux défis d'une guerre sainte- le chevalier de la Vierge, sûr de sa toute puissance et de son bon droit, est ici tellement assailli de doutes qu'on le prendrais presque en pitié- le chevalier du Scorpion, toujours aussi flamboyant, deviens ici un mort un sursis condamné à brève échéance qui n'attend que l'occasion de partie en beauté- le chevalier du Sagittaire, tragiquement absent du DA, joue enfin son rôle incontesté de général en chef des armées d'Athéna (même si celui-ci se fait longtemps désirer)- je n'arrive pas à avoir une opinion sur le chevalier de Capricorne donc je passe...-... au chevalier du Verseau, froid comme la glace dans le DA, et ici particulièrement émotif (enfin je trouve)- le chevalier des Poissons, détestable à souhait, devient d'une noblesse exemplaire : pour protéger le sanctuaire et ses habitants, il réalise le sacrifice ultime dès les premiers épisodeIl y a d'excellent moments, sur le fond comme sur la forme :
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Mais il y a aussi des moments très chiants :
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Cette détestable irrégularité du manga est un mal consubstantiel à la nature du genre : il faut fournir 15 à 20 pages par mois (ou par semaine dans notre cas), et on n'a pas forcément suffisamment d'idées pour meubler correctement à chaque échéance (surtout quand vous n'avez pas un atelier d'écriture de 20 à 30 personnes derrière vous).

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J'ai visionné les 9 premiers épisodes pour le moment et sans surprise j'accroche!:DBon c'est sur que ça reste assez classique, mais l'ambiance me parait plus sombre que dans les Hadès originaux, et mention spéciale pour les graphismes et la bande son, dont certains morceaux m'ont fait pensé à... Soul Blade :D.Du coup je vais me pencher sur le manga papier ^^