Moi malgré tout j'accroche bien ! ;)Après le design seventies de Kuramada qui n'avance pas et après les pré-ados bodybuidés de Saint Seiya Episode G qui se foutent sur la gueule sur des pages de plus en plus illisible, c'est une sacrée bouffée d'air frais !!!C'est bien dessiné, c'est très lisible et on a droit a plein de magnifiques double-pages !!!Scénaristiquement on se rapproche de ce que la sage originale aurait du être, un affrontement entre les armée d'Athéna et d'Hadès, et non un brave un brave orphelin japonais qui va sauver le monde à répétition avec sa bande de copains (et sauver la demoiselle en péril qui est assez conne pour systématiquement se fourrer dans les pires ennuis !).Le brave orphelin japonais est toujours là, il doit doit toujours sauver le monde, mais autour de lui cela fait plus crédible à commencer par la demoiselle en péril toujours aussi courageuse mais beaucoup moins conne.Bon, au début on hurle au scandale avec le coup des clones : tous les chevaliers de la guerre sainte précédente ressemblent comme 2 gouttes d'eau à ceux que nous connaissons déjà ! (paresse intellectuelle et absence d'originalité font bon ménage chez les scénaristes au Japon comme ailleurs...)Mais comme les personnages sont plus approfondis, je me suis surpris à préférer les héros de
Lost Canvas à ceux de l'original !- Je passe sur les chevaliers du Bélier et de la Balance qui font office de chiens fous de service- le chevalier du Taureau, boulet de service, devient ici un leader charismatique trop tôt disparu- on nous refait le coup des jumeaux maléfiques pour le chevalier des Gémeaux, mais le remake est supérieur à l'original qui était déjà très bon !- le chevalier du Cancer est toujours un bad guy, mais ici au service de la juste cause : à la fois arrogant et charismatique, il a droit à un fin aussi épique que tragique- le chevalier du Lion devient ici un jeune surdoué des arts martiaux bien mal armé mentalement et psychologiquement pour faire face aux défis d'une guerre sainte- le chevalier de la Vierge, sûr de sa toute puissance et de son bon droit, est ici tellement assailli de doutes qu'on le prendrais presque en pitié- le chevalier du Scorpion, toujours aussi flamboyant, deviens ici un mort un sursis condamné à brève échéance qui n'attend que l'occasion de partie en beauté- le chevalier du Sagittaire, tragiquement absent du DA, joue enfin son rôle incontesté de général en chef des armées d'Athéna (même si celui-ci se fait longtemps désirer)- je n'arrive pas à avoir une opinion sur le chevalier de Capricorne donc je passe...-... au chevalier du Verseau, froid comme la glace dans le DA, et ici particulièrement émotif (enfin je trouve)- le chevalier des Poissons, détestable à souhait, devient d'une noblesse exemplaire : pour protéger le sanctuaire et ses habitants, il réalise le sacrifice ultime dès les premiers épisodeIl y a d'excellent moments, sur le fond comme sur la forme :
► Afficher le texte
Albafica vs Minos, Aldébaitn vs Kagaho, les 2 chevaliers du Cancer vs Thanatos, le chevalier de l'Autel vs Hypnos avec l'invocation des âmes de tous les chevaliers de la précédente guerre sainte, Kardia vs Rhadmanthe, Sisyphe vs Eaque, Dokho protégeant le sanctuaire et l'armure d'Athéna seul contre tous, le duel fratricide des Gémeaux...
Mais il y a aussi des moments très chiants :
► Afficher le texte
La visite des Enfers, le kekai de la mort, le kekai du sommeil, le voyage dans le royaume du Poséidon, la réparation du bateau volant, la traversée du Lost Canvas, le père de Pégase...
Cette détestable irrégularité du manga est un mal consubstantiel à la nature du genre : il faut fournir 15 à 20 pages par mois (ou par semaine dans notre cas), et on n'a pas forcément suffisamment d'idées pour meubler correctement à chaque échéance (surtout quand vous n'avez pas un atelier d'écriture de 20 à 30 personnes derrière vous).