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J'espère que je suis toujours dans le sujet en émettant ce commentaire qui me trottait dans la tête après la lecture de certains sujets complémentaires (comme l'anthropocentrisme):À mon humble avis, l'usage de l'animal, daemon, artéfact, épée ou globe qui parlent, est une "béquille" (non péjoratif), un procédé, qui permet à l'auteur d'aborder une situation d'un autre point de vue. Généralement cela est apprécié par les lecteurs, pourvu que ça ne parte pas non plus dans tous les sens. Il m'est revenu à l'esprit cette nuit (hé oui je fais de l'insommie) le cas d'un petit "enfant sauvage" trouvé je ne sais ou et dont les parents l'avait laissé dans un poullaillier jusqu'à huit ans je crois, il était repoussant de saleté, se tenait comme un poulet, ne parlait pas, etc. Il devait donc se prendre pour un poulet, mais cela n'avait rien pour attiser l'inspiration littéraire. Donc cela me fait dire que le lien avec la bête, pour nous plaire, doit toujours nous amener vers des expériences plus nobles (qui sont la personnification des idéaux humains.) Par exemple Oeil de nuit qui empêche Fitz de commêttre l'irréparable. On ne verra jamais un écrivain poussé le raisonnement jusqu'au bout (une chance :rolleyes: ). J'aime mon chien et mon chien m'aime, mais quand il rencontre d'autre chien et qu'il se renifle le... à qui mieux mieux, je n'ai pas très envie d'être lié à lui par le lien du vif :blink: Quand le lion mange les lionceaux de l'autre male, quand le coucou jette les petits oeufs des autres oiseaux hors du nid, quand l'ours hiberne pour 4 mois, quand la veuve noire gèle le male pour le manger, etc se sont tous des comportements animaux normaux dictés par leur instinct mais que nous n'avons pas trop envie de voir.Pour conclure, selon moi, ce procédé littéraire est limité (encore une fois) à faire vivre des sentiments humains à des bêtes, en les teintants d'une certaine nostalgie pour une manière primitive de vivre que l'on envie ou que l'on juge saine (selon nos critères moraux du 20 et 21 ième s.) liberté, grand air, vie sans tracas, etc

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Inoui,mercredi 31 mars 2004, 12:02 a écrit :Un "familier" qui se comporte comme un animal normal, qui tient son rôle d'animal et bien... ça n'est précisemment plus un familier !
Je pense que l'erreur de Lambertine n'était pas de parler de ces animaux, mais de les appeler familiers, en effet, le sujet étant "animaux et familiers" ceux ci ont leur place ici, par contre, je suis d'accord avec toi pour dire que ceux ci ne sont pas précisement des familiers...@+Gordianus

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Euh.... ben si, j'avais compris. Et pour moi, un animal qui ne joue que son rôle d'animal est un familier. Bill le Poney est "familier" pour Sam, comme son corbeau pour Mormont, comme Hedwige pour Harry, comme Star pour Corwin, comme ( je veux bien que son rôle soit minime ) Léon pour Vérité ou mon chat pour moi-même.Disons que je vois une gradation :- d'abord, dans la force du lien entre l'animal et son "maître" - les liens de Mormont avec son corbeau n'ont évidemment pas la force des liens de Bran avec Eté.- ensuite, dans l'importance de l'animal dans le récit - Pattenrond débusque Pettigrow/Croûtard alors qu'Hedwige ne fait rien qu'être un corbeau messager.Ce qui ne veut pas dire que les animaux "banaux" ne sont pas importants pour leur "humain" ( que l'on songe au chagrin de Sam devant renvoyer Bill, ou de Corwin devant abattre Star blessé )

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Je pense que les autres entendaient sans doute "familiers" au sens le familiers du magicien dans un jeu de rôle par exemple...dans ce cas-là, il s'agit d'un animal un peu particulier (qu'il soit magique, intelligent ou autre) lié à l'humain par un lien un peu plus spécial que le "simple" animal de compagnie, et souvent l'humain en question n'a qu'un unique familier.Si on s'en tient à cette définition (vague, je vous l'accorde) Bill n'est pas le familier de Sam, simplement un animal à qui il est très attaché, par contre Hedwige, ainsi que tous les animaux admit à Poudlard répondent assez bien (et ont d'ailleurs été pensé de la sorte il me semble) à la définition du familier du magicien (en l'occurence), Rowling a d'ailleurs choisit les familiers types/de légendes : chats, rats, crapauds, serpents, etc...Hedwige est un peu plus qu'une chouette normale (elle est quand même balaise pour livrer le courrier ;) ) et elle a un comportement assez intelligent/intelligible (Harry la comprend sans lui parler), Pattenrond aussi n'est pas un chat ordinaire...il est dit à un moment que ces animaux "magiques" vivent plus longtemps que les animaux normaux (à propos des rats si je me rappelle bien).Voilà, voilà, pour la suite de tes exemples, il me semble effectivement qu'on pourrait dire que les loups de Martin sont des familiers, tout comme ses dragons d'ailleurs.Après, libre à l'auteur d'inventer des liens humains/animaux différents de ce que l'ont voit habituellement, spécifique à son récit : le Vif par exemple.Je ne sais pas si on peut dire qu'un compagnon de vif est un familier, dans son lien avec l'humain il transcende sa condition d'animal, de même que l'humain lié à lui dépasse sa condition d'humain...ThysPS : mais je suis d'accord avec toi pour ne pas dénigrer les rapports humain/animal "normal"...je ne crois pas qu'il y ait vraiment de hiérarchie dans le sens où un familier serait supérieur/plus attaché à l'humain qu'un simple animal, à mon avis c'est juste différent.

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thys a dit:
Je pense que les autres entendaient sans doute "familiers" au sens le familiers du magicien dans un jeu de rôle par exemple...dans ce cas-là, il s'agit d'un animal un peu particulier (qu'il soit magique, intelligent ou autre) lié à l'humain par un lien un peu plus spécial que le "simple" animal de compagnie, et souvent l'humain en question n'a qu'un unique familier.
Dans le sens de familier en tant qu'animal de compagnie du magicien il faut préciser qu'ils sont tous les deux liés par un lien de magie qui n'est pas sans rappeller un lien symbiotique car tous les deux y trouvent des avantages. Le familier sert d'yeux et de vecteur de sort au magicien alors que le familier existe grâce à la volonté du magicien. Mais dans ce sujet précis je ne pense pas que ce soit le sens à donner au mot familier mais plus vraissemblablement celui d'animal de compagnie ou d'animal relié par télépathie à son maître (oeil de nuit par exemple). :)

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J'avoue que je n'avais jamais fait le rapprochement entre le cerf blanc de Narnia et celui du patronus d'Harry :huh: . On peut supposer que CS Lewis et Rowling ont puiser leur inspiration dans les légendes arhturiennes ;)en tout cas, c'est intriguant de retrouver cette figure du cerf blanc dans différents récits et légendes ;)Tanis

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et (la substance) a un goût chaud et salé.
Ah ? parce qu'il sait ça COMMENT ? (alors qu'il ne faut pas le boire)Autant acheter un flacon de felix felicis.

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Quiconque en possession de ce rare et magique fluide sera capable de nager avec les loups et voler avec les dauphins puisque ses pouvoirs se découvrent au fil du temps.
Chaque été, je vois passer au dessus de ma tête les troupeaux de dauphins volants, ça a toujours été une grande frustration de ne pas pouvoir me joindre à eux ! Grâce au sperme de licorne mon rêve va devenir réalité :mrgreen:

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Tanis-Rune de Sombrepierr a écrit :J'avoue que je n'avais jamais fait le rapprochement entre le cerf blanc de Narnia et celui du patronus d'Harry :huh: . On peut supposer que CS Lewis et Rowling ont puiser leur inspiration dans les légendes arhturiennes ;)en tout cas, c'est intriguant de retrouver cette figure du cerf blanc dans différents récits et légendes ;)Tanis
TAnis, j'exhume ton vieux post, qui me rappelle que dans la La guerre des cygnes aussi, il y a un cerf blanc, si je ne m'abuse. On est loin de la discussion sur animaux et familiers, vu que ce cerf-là n'a pas d'existence de personnage à part entière, mais il est bel et bien là, comme chez Lewis et Rowling. Comme tu dis, c'est intriguant de le noter.

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Santino a écrit :
Tanis-Rune de Sombrepierr a écrit :J'avoue que je n'avais jamais fait le rapprochement entre le cerf blanc de Narnia et celui du patronus d'Harry :huh: . On peut supposer que CS Lewis et Rowling ont puiser leur inspiration dans les légendes arhturiennes ;)en tout cas, c'est intriguant de retrouver cette figure du cerf blanc dans différents récits et légendes ;)Tanis
TAnis, j'exhume ton vieux post, qui me rappelle que dans la La guerre des cygnes aussi, il y a un cerf blanc, si je ne m'abuse. On est loin de la discussion sur animaux et familiers, vu que ce cerf-là n'a pas d'existence de personnage à part entière, mais il est bel et bien là, comme chez Lewis et Rowling. Comme tu dis, c'est intriguant de le noter.
Ca c'est de l'exhumation :lol:Je ne connais pas la guerre des cygnes, mais à ce rythme là, si on continue à chercher un peu, on va en voir partout :)Tanis