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Je prévois bientôt une razzia de points fantasy : entre les tomes en retard des séries que je suis et tous les one-shot que j'ai envie de leur acheter....Je l'ajoute à ma liste car le résumé et la critique me font envie! De plus, je ne crois pas encore avoir eu l'occasion de lire du Crowley... :(Erreur que je vais m'empresser de corriger!Zedd
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j'ai retenté le coup avec cet auteur en lisant "l'Abîme" qui est son premier roman, dans la même veine science-fantasyles habitués de la fantasy seront moins dépaysés que dans "l'été machine" ; l'histoire, sombre et belle, est plus directe (peut etre un peu au détriment de l'évocation poétique) quand au style il n'est pas simple, difficile de lire un tel bouquin en une traite malgré son petit nombre de pages (env.250)
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Lu ! :)Pour faire court, je suis pleinement d’accord avec la critique de Gillo, et ça m’arrange doublement de dire ça parce que c’est le type de livre pas franchement simple à critiquer :pD’accord, sauf peut être avec l’humour mal placé qui participe à mon sens au décalage général.Mais pour le reste, je ne peux qu’être en phase avec les points notés qui font que L’été-machine passe de peu à côté du véritable petit chef-d’œuvre.Disons que, la première moitié du roman est à mon goût meilleure, et qu’à partir de l’arrivée de Roseau Qui Parle à Service City les choses s’embrouillent, un peu inutilement je trouve. Ce qui n’est pas un reproche sur la complexité effective de cette seconde partie (la première l’étant aussi), mais bien plus sur le fait que la désorganisation ne parvient pas - nuie même - à la puissance de la fin. La réflexion sur l’immortalité arrive trop brusquement parce que son cheminement est brouillé.Et pourtant c’est bien le critère de cheminement que Crowley travail, tout en suggestions dans un monde post-traumatique subissant à la fois le choc et la douceur (voire la naïveté : références au monde d’avant) de l’éveil. Là je ne suis pas trop d'accord avec les remarques ci-dessus sur le fait que Crowley n'explique pas en détail son monde. Parce que c'est tout à fait normal, on se place dans le point de vue structurant de Roseau, qui ne connaît pas le monde extérieur ; et qui plus est dans un monde en total éparpillement.Mais quel magnifique exercice d’écriture - que la traduction n’a pas l’air d’altérer ! J’ai rarement vu une telle maîtrise, une telle retenue, une telle beauté, indispensables d’ailleurs à la réalisation d’un roman comme celui-ci. Peut être qu’elle est au dépend de tout le reste, mais c’est une démarche qui nécessite, au fond, de ne pas prendre ce roman par le même bout qu’un roman « normal ». Exemple, les personnages parfois pas assez développés mais dont les noms parviennent seuls à pallier l’absence. Un livre d’expérience comme il y en a trop peu que je conseille vivement, surtout à l’heure où le printemps s’éveil. Et même s’il ne peut pas plaire à tout le monde, je suis sûr que personne ne peut le tenir en froid.
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Bon, je ne lis pas tout ce qui précède pour éviter les possibles spoilers, mais j'ai commencé ce roman depuis peu et pour le moment j'aime beaucoup. Il est effectivement déstabilisant au sens où l'univers, la façon dont il est présenté et la manière dont l'intrigue se met en place sont très originaux, et où je ne vois pas vraiment de point de comparaison, à part certaines nouvelles de Bradbury dans Chroniques martiennes. Mais pour le moment (après lecture de moins d'une centaine de pages), j'aime beaucoup. On devine tout juste par petites touches en quoi consiste l'univers, et l'intrigue est très posée, à mi chemin entre la vie quotidienne et la quête intérieure - et en même temps, c'est tout sauf une narration classique. Je reviendrai donner mon avis complet quand je l'aurai terminé.