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Je profite de la remontée du topic puisque j'ai terminé cette semaine ce premier tome du Royaume d'Epines et d'Os (oui j'ai toujours un train de retard
). Avis plutôt mitigé à la fermeture de ce Roi de Bruyère.L'histoire en elle-même, si elle semble classique, regorge de mystères et d'intrigues en tout genre. J'ai donc suivi le récit avec un intérêt certain de ce côté là, pas de problème. J'aurai quand même préféré des personnages un peu moins stéréotypés, mais ça ne m'a pas plus bloqué que ça.Là où j'ai eu plus de mal, c'est pour rentrer dans cette univers. Déjà, je commence à croire que je n'aime pas bien ce mélange d'époque moyen-âgeuse plutôt historique, façon Trône de Fer, et de fantasy plus colorée avec des noms très exotiques et différentes races. J'avais eu le même sentiment à la lecture des deux premiers tomes de La Couronne des Sept Royaumes, cette impression d'avoir le cul entre deux chaises, d'être entre deux eaux.L'autre élément qui m'a un peu gêné c'est peut-être la plume de l'auteur. Je ne sais pas si c'est un manque de descriptions où alors que je n'ai pas accroché à l'univers mis en place, mais je n'ai rien senti se dégager comme ambiance, rien qui m'accroche vraiment malgré des défauts.Enfin, j'ai aussi trouvé que le tout manquait de subtilité, notamment dans les dialogues. Mais je crois qu'il faut donner tort au traducteur de ce côté (et pourtant j'aime pas faire ça) parce que n'utiliser que le tutoiement est pour moi une faute de traduction assez grave. J'aimerai vraiment connaître les idées qui ont motivées ce choix. Quand je vois des "Majesté, tu..." venant de la part d'un serviteur ou encore des "Votre Majesté, tu...", j'avoue que je reste dubitatif. C'est vraiment quelque chose qui m'a bloqué dans ma lecture et qui a fait perdre pas mal de subtilité aux intrigues de la cour.Mais finissons quand même sur une bonne note, parce que j'ai passé un moment agréable, même si loin d'être mémorable, en lisant le Roi de Bruyère. Ca se lit d'une traite et il est difficile de s'arrêter de tourner les pages, là dessus pas de doute :)Je m'attendais quand même à quelque chose de plus ambitieux et plus profond mais je vais suivre la série tout de même, parce que ça reste quand même du bon 


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premier volume "le Roi de Buyères" terminé j'étais enthousiaste à l'idée d'entamer ce cycle vu le nombre de réactions positives icije le suis beaucoup moins à la fin du 1er tome et je rejoins Merwin sur de nombreux pointsc'est un livre haletant, sans conteste possible (lu en 1 semaine pour un morceau respectable au niveau pages), mais à la manière d'un blockbuster, c'est basé uniquement sur l'action et sur des personnages ultra prévisibles, encore des archétypes : le guerrier solitaire et bourru, le novice pédant, la princesse délurée, le jeune guerrier chien fou et son antithèse le jeune guerrier sage... sur des ficèles grosses comme des cordes à noeuds (faut bien faire marcher la franchise ...) :rolleyes:l'ambiance, ou athmosphère est sans intérêt ici, la trame de fond du Roi de Bruyère (affreusement traduit d'ailleurs) qui s'éveille est poussive et ne constitue qu'un décor pas assez développé : l'auteur glisse qques allusions à un monde ancien où l'esclavage des races humaines était la règle et laisse entrevoir des idées qui s'annonçaient bien (une bonne scène d'ouverture, même si maladroite et ressemblant beaucoup au Chacal de Nar), puis... plus rien pour relever la sauce... :(en plus, le style d'écriture qui pourrait faire passer la pilule n'a rien d'ébourrifant en particulier pour les dialogues...je rejoins Merwin, c'est quoi cette habitude de tutoyer tout le monde? c'est un pb de traduction ou c'est volontaire? franchement, si c'est tout ce que l'auteur à trouvé pour dérouter le lecteur, c'est vraiment de la petite cuisine .... :rolleyes:bref, c'est assez paradoxal : une lecture vraiment insatisfaisante comme de la bouillie prémachée, mais dont il serait injuste de dire qu'elle a mauvais goût mais franchement ça ne rassasie pas des masses :sifflote:heureusement que j'ai eu le second vol. pour presque rien, j'aurai moins mauvaise conscience en le laissant ramasser la poussière 
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Que ce soit le cas quand on nous les présente, je veux bien.Mirsky a écrit :et sur des personnages ultra prévisibles, encore des archétypes


En même temps tu viens de dire que c'était affreusement mal traduit...en plus, le style d'écriture qui pourrait faire passer la pilule n'a rien d'ébourrifant en particulier pour les dialogues...

Je n'ai absolument pas senti ça en VO - j'ai lu les trois tomes en anglais - et l'attribuer d'emblée à l'auteur alors que la traduction semble souffrir de légers problèmes, c'est vraiment de la petite critique...je rejoins Merwin, c'est quoi cette habitude de tutoyer tout le monde? c'est un pb de traduction ou c'est volontaire? franchement, si c'est tout ce que l'auteur à trouvé pour dérouter le lecteur, c'est vraiment de la petite cuisine ....

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C'est une bonne initiative de la part des éditions Pocket, et elle semble se renouveler avec des extraits de Perdido street station ou encore de l' Arche de la rédemption d'A. Reynolds.Gillossen a écrit :Je suis étonné que personne ne semble avoir évoqué ça - voir ci-dessous - avant. :huh:Ce n'est pourtant pas si courant comme opération !http://www.enregistrersous.com/images/b ... bc2b79.jpghttp://www.enregistrersous.com/images/5 ... ff10ea.jpg
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Je suis étonné de ta critique plutôt négative, Mirsky...Oui, on ne peut pas dire que le Roi de Bruyère transcende la fantasy épique : il y a une Prophétie, les personnages ne sont pas des plus originaux (mention spéciale notamment à Anne, qui doit beaucoup à la Ce'Nedra de Eddings)... Ceci dit, si les personnages laissent une impression de "déjà-vu", ils restent fort charismatiques, du moins à mon avis (Stéphane
). De plus, comme pour s'excuser, l'auteur introduit un nouveau personnage dans le Tome 2 qui lui sort un peu des sentiers battus. Le cadre de l'histoire, proche d'un moyen-âge historique, est assez intéressant, mais c'est une affaire de goût !Keyes est légèrement original dans le sens où il rajoute une pincée d'horreur à un récit de fantasy (le prologue, quelques séquences avec le Roi de Bruyère...). Bref, j'ai passé un très bon moment avec les deux premiers volumes des Royaumes d'Epines et d'Os.Par contre, je suis tout à fait d'accord en ce qui concerne la traduction mais, avant de tomber à bras raccourcis sur le traducteur, il faut se demander s'il a disposé d'assez de temps pour son travail... Beaucoup de fautes auraient pu être évitées par une relecture.

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j'ai du mal à imaginer que le traducteur puisse prendre une telle initiative, c'est tellement gros ! le texte a été traduit par traducteur automatique online?d'ailleurs quand j'y repense, je me souviens de passage où le "tu" devient "vous" ... donc oui, taper sur l'auteur pour cette raison ne se justifie pas, il y a d'autres raisonsGillossen a écrit :Je n'ai absolument pas senti ça en VO - j'ai lu les trois tomes en anglais - et l'attribuer d'emblée à l'auteur alors que la traduction semble souffrir de légers problèmes, c'est vraiment de la petite critique...

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en même temps, qques voies dissonantes ne doivent pas t'empêcher de te faire un avisloba a écrit :j'ai le 1° tome dans ma pal et je compte le lire bientôt mais pas mal de critiques me font peur

Gillossen a écrit :et quand je vois la réponse que me sors Mirsky...![]()

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Le problème n'est pas forcément qu'ils n'évoluent pas, mais qu'ils évoluent de façon trop prévisible : Stéphane découvre que la vie n'est pas rose et Aspar découvre l'Amûûûr.Enfin, pour moi, ce n'est pas forcément le problème principal de cette galerie de personnages. C'est surtout qu'on ne s'y attache pas, qu'ils sont trop superficiels. Un petit contre exemple au hasard : le personnage de Corfe dans les Monarchies Divines. C'est un homme vertueux, qui a toujours raison, que ses supérieurs n'écoutent pas, qui sait gagner en deux tournemains la fidélité de ses hommes, etc... Mais en plus du côté homme parfait, il a ses démons, sa maturité, etc...Par contre, même si le personnage est classique, j'ai bien apprécié le côté désinvolte de Cazio. Ca rafraichit le roman.Je ne me base que sur le premier tome, mais je trouve que les personnages sont quand même taillés à la va-vite et qu'ils manquent beaucoup de profondeur et de subtilité. A l'image du roman quoi.Je réitère néanmoins que le livre se laisse lire très facilement, qu'il a ses qualités et que ça reste de la bonne fantasy. Pas au sommet, c'est toutQue ce soit le cas quand on nous les présente, je veux bien. Mais tu trouves que Stephane ou même Aspar n'évolue pas du tout au fil du roman ?

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Tu m'excuseras de "brocarder" certains de tes messages avec de telles interventions.Mirsky a écrit :mouais![]()

Pour le coup, c'est ce résumé qui manque de subtilité selon moi.Aspar découvre l'Amûûûr

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Je n'ai pas eu cette impression comme quoi les héros étaient taillés à la va-vite Merwin. Je trouve au contraire que l'auteur a bien développé ces personnages qui sont très humains. Tu cites Corfe et ses doutes dans les monarchies divines, mais dans ce cas Aspar aussi a énormément de doute (c'est un sceptique et un agnostique par nature), et il n'est pas parfait, loin de là. Concernant le côté prévisible, Keyes a volontairement assumé l'environnement high fantasy de son histoire, ce qui fait que certaines situations nous apparaissent comme déjà vues. Mais le suspense reste présent tout le temps avec de nombreux rebondissements imprévus. De plus, le eprsonnage du roi de bruyère est suffisamment intrigant et original pour ne pas le cantonner au bête rôle du grand méchant qui veut détruire le monde. Et puis c'est tellement bien écrit avec un monde qui m'apparaît très fouillé que l'ensemble de l'oeuvre passe comme une lettre à la poste. 

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Gillo>> Si ton spoiler n'est pas faux dans les faits, je n'ai pas trouvé que cette histoire travaillait et faisait agir Aspar d'une façon ou d'une autre, bref que ces "faits" ressortaient du récit (je sais pas si je suis clair). Le seul trait qui ressort d'Aspar, c'est une certaine maladresse avec la gente féminine, mais c'est plutôt dû à son côté forestier bourruEnfin, j'ai l'impression que de ce côté, c'est vraiment une question de ressenti. Si je devais retenir un truc du livre, ce serait plutôt le scénario plutôt bien rendu mystérieux (pas d'accumulations lourdes de mystères, quelques indices au bon endroit) et le Roi de Bruyère plutôt ambigu.
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C'est vrai que cette remarque plus longue que les quelques mots que tu accordes au roman illustre parfaitement la valeur de tes interventions. :)Surtout quand j'ai le plus grand respect pour des intervenants comme Mirsky ou Merwin, mais bon, je n'ai pas à me justifier devant toi. Si tu as un "problème" avec moi, contacte-moi plutôt par MP, au lieu de balancer des piques en finissant par un "c'est un autre sujet...".Ganja a écrit :La vague condescendance de Gillossen me gêne aussi un peu aux entournures, mais c'est un autre sujet...