ATTENTION DEBUT DU DOSSIER EN BAS DE PAGE PRECEDENTE!!!! MERCIParmi les types de gisant on trouve des rois tout comme des nobles, des femmes, des hommes et des enfants: pour les rois, ils tiennent d'une main leur sceptre, de l'autre leur attache de cape le plus souvent / on a ensuite les priants, mains jointes, c'est le plus courant / le plus amusant pour la fin: les tombeaux d'entrailles

, en effet on pouvait faire enterrer dans un endroit sa peau, un autre ses os, un autre son coeur, un autre ses entrailles.

C'est très rare mais des gens comme Bertrand Du Guesclin ont fait les 4 (compliqué, volonté du roi qu'il soit à Saint Denis, lui voulait son coeur ailleurs, et en raison du pourrissement on a semé des bouts en chemin aussi, résultat il a la totale)... Et donc pour les tombeaux d'entrailles, les gens tiennent sur leur poitrine un petit sac avec leurs entrailles dedans, cool non?Alors si dessous, des exemples du Louvre, avec le roi Charles V, le très rigolo priant de Philippe Pot porté par ses moines (à voir la nuit avec des loupiottes vertes éclairant les gars) et enfin le (petit en taille) Charles IV le bel et sa Jeanne d'Evreux avec leurs entrailles!



On note vers la fin du XIVe, XVe (surtout) l'apparition des transis, autrement le mort dans son état cadavérique, nu... A la renaissance on sera friand de ces memento mori (rappellant qu'on est mortel) avec un gisant du vivant surplombant ou jouxtant une image du gisant mort... Quelques petits préférés, Catherine de Médicis et Jeanne de Bourbon-Vendôme, la comtesse aux asticots!!!
Après je ne vous détaille pas les socles et les grandes plaques de marbre (noir souvent) sur lesquels ils reposent, d'autant que c'est pas toujours très clair au fil des guerres et révolutions... Je n'aborderai pas non plus la renaissance et suite avec les gisants accoudés, priant à genoux etc etc... Ni ceux en cuivre d'Angleterre comme le
Prince NoirCeci dit, si vous êtes observateurs et que vous êtes encore en train de lire (quoi que à la lecture ça doit aller vite, moi avec les recherches ça fait une heure et demi que j'y suis...), vous avez pu remarquer que, contrairement à Gogorn (outre le lion ou le chien au bout des pieds, Force & Fidélité) AUCUN ne tient son épée dans les mains, pourtant on imagine bien un gisant dans cette position... Eh bien non. Dans tous les gisants que j'ai vu défiler, du XIIe au XIXe siècle, en armure ou pas, quand l'épée est là, c'est toujours sur le côté, jamais dans les mains. Je conclus donc ce bref exposé en disant qu'avec Aragorn, nous avons là un nouveau type de gisant, à moins que je ne me trompe, mais dans ce cas faites le moi savoir!!! Pour finir, un petit typique avec son épée visible sur le côté:
Merci!PS:
ICI un gisant qui semble avoir son épée entre les jambes, traversant ce qui ressemble un sac. Mais ayant les mains jointes en prière, je le classe dans les priants.Que d'émotions, c'est pile le 600e post de ce sujet, ça se fête! N'hésitez pas à l'enrichir, comme toujours! (:pippin:)#i