oui c'est assez incroyable la tension que tout cela a généréEdhellen Wilwarin,mardi 14 décembre 2004, 11:59 a écrit :Et quand on voit le stress qu'il se sont pris tous ceux des différentes équipes, pour que le film soit fini à temps, ça paraissait vraiment le gros bor***
! Mais bon, ils s'en sont bien sortis en fin de compte
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Je soupçonnais déjà PJ d'être un gros bourrin sur certains points, mais les reportages sur la conception visuelle et sur les fx m'ont confirmé cela
!... La ''confection'' ou plutôt l'enlaidissement de Gothmog ainsi que la masse du Roi-Sorcier sont très représentatifs à ce niveau-là
... Et le pire, comme Taylor le dit lui-même, c'est que ça passe pas trop mal, finalement (à part Gothmog qui est vraiment too much, à mon avis
) Sacré PJ 
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C'est le moins que l'on puisse dire !strider,mercredi 15 décembre 2004, 19:24 a écrit :c'est assez incroyable la tension que tout cela a généré...des gars ont travaillé presque 12 à 15 h par jour, 7 jours sur 7...avec la pression des studios et en plus PJ qui veut la perfection...c'est un moment vraiment passionnant de ces documentaires...qui montre l'effort énorme que nécessite une telle oeuvre...
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Comme promis...Guybrush Threepwood,lundi 13 décembre 2004, 13:58 a écrit :Je repasserai pour la suite et fin
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Je relis les post, et vois que l'on a tous été touchés, émus et passionnés encore une fois par de nombreux docu : comme d'habitude ces bonus sont un vrai régal, chacun y trouve son compte, et il y a matière à y revenir plusieurs fois.Avec un peu de recul, une remarque sur l'ensemble de ce que j'ai pu regarder : ce qui me plait chez PJ c'est la leçon de cinéma qu'il donne. Avoir une idée extrèmement précise de ce que l'on veut, pour être capable de diriger les acteurs mais aussi en post production de donner des consignes claires : en bref être un créateur certes , mais toujours dirigiste. Et quand on voit le nombre d'équipes à coacher, garder toujours le cap, rester ferme sur ce que l'on veut sans se laisser influencer par les uns et les autres, cela ne doit pas être si simple ! Et pourtant, tout au long de ces documentaires sur le montage, le son, la direction des acteurs, l'écriture du scénario ... on apprend que des changements d'importance sont intervenus au tout dernier moment, alors même que la scène allait être jouée ou montée : le chant de Pipin, le discours de Théoden avant la charge ... et j'en oublie. Ceci démontre qu'un film n'est "jamais" finalisé totalement, que PJ est toujours resté ouvert aux suggestions.Bon, je présume que les bonus sont aussi là pour nous présenter les choses sous un bon angle, mais j'avoue que ce réalisateur chevelu, issu du Gore, (bref, fait pas sérieux c'gars là
) nous donne une grande leçon de cinéma.Je sais que sur le site, il ya des étudiants ( voire + !) en cinéma, j'aimerai bien savoir ce qu'ils en pensent.
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Il y a des trucs parfois qui vous dégomment sans prévenir..J'avais une référence : la séparation de Merry et Pippin lorsque Merry fait un pas en arrière dans la pénombre par réflexe de pudeur au moment où il se sent bouleversé du départ de son ami.. ce n'était pas du cinéma, ça venait tout droit de lui..Et puis dans la VL du retour du roi, il y a eu ce détail qui m'avait échappé à deux reprises au cinéma, Sam qui fond en larmes en réalisant qu'il a perdu Rosie sur ce rocher au milieu de la lave, alors qu'au même moment Frodon, lui, revit d'être débarrassé de l'anneau et d'avoir réussi.. ce contraste inversé, tellement humain, tellement bien vu, entre celui qui a quelqu'un dans la vie, et celui qui est seul avec lui-même : le second peut accepter de mourir l'âme en paix, alors que pour le premier c'est impossible.. Penser à placer ça à ce moment-là, alors que 100% des spectateurs sont simplement massivement réjouis par la disparition de l'anneau.. ah comment trouver les mots !Eh bien alors que sur ces deux scènes ça avait déjà bien coulé, il me faut avouer que sur toute la fin des appendices ça a été la fontaine ! Il faut croire que toute cette masse de gens bouleversés, les acteurs, les cascadeurs, les techniciens son, image, FX, les scénaristes, les milliers de personnes à Wellington et partout, les amateurs qui montent un spectacle, puis tout ce public de pros debout aux oscars, dans un crescendo incroyablement profond ou rien n'est moins touchant que rien, tout ça vous conditionne bien.. Ces appendices ce ne sont pas des appendices, c'est un film, un vrai, qui pourrait bien figurer aux oscars s'il ne tenait qu'à moi.Mais quand ils ont montré les pieds de hobbits jetés dans le broyeur, là ils m'ont tué. Là, ça a coupé net la fontaine ! Les monstres, comment ont-ils osé !! N'ont-ils donc pas de coeur ?

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Complètement d'accord ! ces images ainsi que celles montrant la démolition à coup de masse de Minas Tirith ont été dures à visionner.Acte volontaire sans doute, histoire de couper le cordonMais quand ils ont montré les pieds de hobbits jetés dans le broyeur, là ils m'ont tué. Là, ça a coupé net la fontaine ! Les monstres, comment ont-ils osé !! N'ont-ils donc pas de coeur ?
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Ca y est presque tout vu!Quelle bonheur d'avoir enfin ces versions longues, on en apprend toujours plus!Comme vous tous, je me délecte des reportages, particulièrement celui sur les chevaux, et "filmer le retour de roi"...il se dégage beaucoup d'émotion de ces appendices, qui donne vraiment l'impression que l'on a assisté à une aventure cinématographique unique et prodigieuse!Côté bonus cachés, j'ai bien rigolé pour l'interview d'Elijah, l'autre moins...un peu lourd à mon avis.Mais j'y pense, il ne devait pas y avoir une sorte de bêtisier?
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Enfin terminé de visionner les appendices!
Bien sûr qu'ils sont savoureux à suivre! Un des docs que j'ai le plus aimé concerne la place des chevaux...et aussi les hésitations sur l'approche de la figure de la Bouche de Sauron..., et tous ces moments exceptionnels de la fin du tournage qui nous ont été gardés, c'est absolument émotionnel! Tout de même j'ai encore un mal fou à comprendre combien il y avait d'équipes qui collaboraient pour le film...c'est absoluement stupéfiant par moment, le décalage entre l'image originale et celle qui nous est parvenue...ça me scie! Et ce qui m'hallucine encore plus, c'est l'organisation pour terminer le Retour du Roi..."Everything is under control"
!Pour les bonus cachés, j'ai, comme Flo, bien plus aimé celui sur Elijah que le second qui était tout de même pénible par moment...(pitié!!! Quelle horreur! Je crois que je préfère encore le conseil d'Elrond revisité de la 1er VL).Par contre, concernant le documentaire sur Cameron, j'ai été un peu surpris de l'unanimité positive des premiers avis...C'est absolument incontestable qu'il est incroyablement bon comme cinéaste, mais j'ai tout de même été mal a l'aise par moments surtout par rapport à son second film (j'ai beaucoup mieux aimé le premier, où il se retrouve dans une prison...c'était vraiment amené de manière très fine) ; en fait je crois que sa philosophie me dérange par certains aspects (par exemple : "Ne pas être oublié?"
C'est ce qui arrivera à chacun d'entre nous inévitablement...enfin, bon...) et le fait qu'il mette en scène sa propre mort, j'ai trouvé ça bien plus morbide que touchant...
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Avec le recul, on se rend compte que la tension générale et la charge de travail ont augmenté de façon conséquente d'un film à l'autre. Dans les bonus de la Communauté, tout le monde est beau et gentil (c'est un peu caricaturé
mais pas loin de la vérité). Pour les Deux Tours, les premières grosses difficultés apparaissent, et l'énervement/la tension font leur apparition. Et finalement dans Le Retour du Roi, on voit à quel point tout le monde ou presque était sur le point de se foutre le feu (passez-moi l'expression
) à cause du stress et de la masse de travail
Autrement je reste toujours extrêmement admiratif devant le travail de WETA, et ceci depuis le début de l'aventure
Qu'on le reconnaisse ou non, c'est une équipe incroyablement talentueuse.
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On pourrait dire que ce qui manque le plus à la version ciné, ce sont les ... appendices !Au-delà même de l'intérêt constant des sujets traités, leur scénarisation est remarquable. Aucune anecdote n'y est gratuite, chacune révèle ce que le spectateur n'aurait pu imaginer seul, et toujours ce souci de la concision, du détail qui capte l'émotion, du trait humain au milieu de la fresque..Il est sûr que dans des décennies encore, cet ensemble restera une légende : non pas un miracle, mais une collection de miracles. Tant de choses auraient pu tout compromettre !! J'ai eu l'occasion de regarder récemment 'Lost in la Mancha', ce making-of du Don Quichotte que Terry Gilliam (Les Monthy Python, Brazil..) n'a pu mener jusqu'à son terme.. Qu'est-ce qui peut faire échouer un film ? Tout ! Des moyens financiers trop limités alors que des vedettes sont là, un déluge qui s'abat mal à-propos le jour du tournage sur une zone habituellement désertique, une hernie qui paralyse l'acteur-clé, sans parler de l'éclatement des sites en différents endroits, des contraintes contractuelles, de la mauvais acoustique des studios, de l'impréparation des figurants qui obligent à refaire les prises, des chevaux qui oublient ce qu'on leur a appris le jour où les commanditaires vous rendent visite..En toute rigueur, la probabilité pour que la trilogie arrive à point à son terme avec si peu de défauts et tant de qualités était de l'ordre du femto...
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Un ti peu oui, j'ai surtout regarder le disque 3, la partie consacrée aux armes et armures (celles des gondoriens, de Pippin, des gardes de la fontaine, de la citadelle, des orques, etc...) et la partie consacrée à Minas Tirith ( 2 tonnes pour chaque battant de la porte principale!!Gillossen,vendredi 07 janvier 2005, 12:20 a écrit :Bon, avec les Fêtes, vous avez sûrement eu le temps d'explorer ces deux disques de façon plus approfondie
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Bon, ayant enfin pu visionner le Retour du Roi et une bonne partie des appendices je peux réagir à mon tour...Je ne vais pas revenir en détail sur chaque reportage et beaucoup de ce que je pense a déjà été dit auparavant. Je retiens certains points, de ci de là... L'ENORME tension avant la sortie du film, je pensais pas que le processus de post-prod avait été aussi infernal, quand je vois ça j'ai peur... Entre la musique, le montage, les FX, la date qui approche, PJ qui jongle entre tout, Barrie Osborne qui tente de gérer au niveau supérieur, bref ça a du être l'horreur pour tout le monde, depuis les techniciens jusqu'aux producteurs, sauf pour les acteurs forcément...Le documentaire sur les chevaux est vraiment extraordinaire, le travail accompli et l'amitié qui s'est créée est formidable...
Comme d'habitude le travail des différentes équipes techniques est impressionant: minis, accessoires, le fantastique décor de Minas Tirith, le son etc... Bref, méritent bien leurs oscars
Richard Taylor qui critique PJ sur la masse et Gothmog (très amusant de voir qu'au final, c'est bien PJ qui a le dernier mot, quoi qu'en pensent les autres... "It could have been bigger" :lol), la séquence des pirates avec tout le monde grimé, hilarant!!!Les adieux successifs des acteurs fut un moment très intense et émouvant, surtout PJ qui "refuse" presque d'arrêter de filmer avant de fondre en larmes dans les bras d'Elijah Wood... Et le départ de Viggo avec l'arrivée triomphale du bus... Et John Rys Davies jetant son masque avec rage dans le feu (puis son discours ému...)Bref, j'oublie surement plein de choses dans ce que j'ai vu (et il m'en reste encore pas mal) mais au final je dirais... Passion, tension et émotion, voilà ce qui ressort...Et que sans une bonne équipe, un réalisateur n'est rien... Ou pas grand chose.
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Pour rappel, un femto représente un millième d'un millionième d'un millionième, soit 0.000000000000001. Non, parce qu'en ce qui me concerne, ça m'était sorti de la tête.Milieuterrien,vendredi 07 janvier 2005, 17:50 a écrit :En toute rigueur, la probabilité pour que la trilogie arrive à point à son terme avec si peu de défauts et tant de qualités était de l'ordre du femto...
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Une remarque rapide sur le premier doc sur le "testament" (app 1):il y a là des intervenants qui connaissent vraiment le légendaire tolkiennien et sa biographie; je ne sais pas quel fut le niveau de consultation que chacun a apporté, mais ça rassure a posteriori de voir qu'ils ont un peu fouillé au-delà du cadre strict du livre principal (même si on est pas toujours d'accord avec leur changement de texte et de personnage parce que "ça ne pouvait pas fonctionner si....";Evidemment, en quelques minutes, c'est plus de l'ordre du résumé pour resituer le film par rapport au livre (notamment le recoupage des chapitres issus des "deux tours" et se situant chronologiquement pendant "le retour du roi").