P.S. : j'espère que je ne fais pas doublon avec un sujet existant, je n'ai rien trouvé en recherche ... et ce livre me tentait tellement que j'ai voulu vous faire partager mes attentes et ma demi-déception.EDIT : en cherchant l'image ci-dessus, j'ai découvert qu'un tome 2 venait de sortir : l'anathor noir.ambremer t2 (amazon)Du coup, en imaginant que les personnages ont encore quelquechose à dire, je tend à réviser mon jugement à la hausse : les Enchantements d'Ambremer est un bon roman d'introduction, de découverte d'un monde fascinant. Reste à savoir si la "mayonnaise" policier-fantasy prendra mieux dans le suivant ...Re-EDIT : je ne sais pas où ça en est : sujet en attente de transfert ou non ? en même temps, ce n'est pas vraiment pressé en ce qui me concerne, moi j'ai dit ce que j'avais à dire, mais peut-être que d'autres ont des commentaires ...en tous cas je voulais juste préciser que je viens de recevoir le tome 2 qui ne s'appelle pas du tout l'Anathor noir mais bien l'Elixir de l'oubli (amazon a dû faire une erreur ...)Les Enchantements d’Ambremer Cela pour être le Paris de la Belle Époque, les brigades du Tigre protègent le bourgeois, les apaches rôdent sur les grands boulevards. Pour autant, la tour Eiffel est construite en un bois blanc et les chênes font la causette aux amoureux des bancs publics. Louis Hippolyte Griffont, mage du cercle magique de Cyan, se retrouve mêlé à plusieurs meurtres. Son enquête le mènera dans l’Outremonde, le pays des fées, et sa capitale Ambremer, qu’une ligne de métro relie à Paris. Entre deux courses-poursuites avec des gargouilles pas commodes, le dandy magicien devinera de dangereux secrets d’État. Délaissant la guerre de Trente Ans (sa brillante série des Wielstadt au Fleuve noir), Pierre Pevel détonne à nouveau avec ce réjouissant roman : bourré de clins d’oil et de référence, sa plume rappelle les feuilletonistes du XIXe siècle, dans la lignée des Leroux et Leblanc. Pierre Pevel, Éditions Le Pré aux Clercs, 446 pages, 15,90 euros.
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Voilà un livre qui me narguait depuis quelques temps, bien mis en évidence dans toutes les librairies où je traîne mes guêtres.Etant donné que j'adore les uchronies et tout ce qui s'en rapproche en général, que je suis un inconditionnel de Maurice Leblanc et de Gaston Leroux, et qu'enfin je ne déteste pas tout ce qui se rapporte, en Fantasy, aux peuples féériques traditionnels, ce livre était fait pour moi !L'enthousiasme de départ était donc présent, la lecture a été rapide (une surveillance d'épreuve d'histoire -géo au bac), le bilan est ... mitigé.L'idée de départ est bonne, d'accord : on prend Paris, on lui donne une ligne directe avec Faerie (qui s'appelle l'Outremonde). On prend un mage, on lui fait vivre des péripéties policières à la Rouletabille ou Lupin, avec plein d'allusions et de références. On rajoute dans l'intrigue des complots de fées et sorciers, des créatures à la Harry Potter, pas mal de personnages célèbres mis en scène ou évoqués (Dunsany, Balsamo, les frères Lumière ...)Seulement voilà. La partie fantasy, la quête, la magie, sont un peu fades en eux-mêmes. Pevel décrit tout un système de Cercles de mages, de différentes formes de magie, pour ne pas l'exploiter dans la trame. On croise des gnomes, des chats ailés, des fées, mais dans des rôles qui pourrait aussi bien être tous tenus par des humains, ou presque : la plupart des créatures sont pratiquement interchangeables. Bref, l'attrait du 'roman de Fantasy' est finalement assez ténu.Du côté de l'intrigue "policier à la française", en plein 1909, on est un peu mieux servi : voitures d'époque, quai des orfèvres, coups de feu et escrime qui cohabitent, asiles d'aliénés et même un policier sympa nous mettent dans une ambiance très "Arsène Lupin". Le seul problème, c'est qu'aucun personnage ne brille vraiment dans cet aspect de l'histoire : ils se laissent tous un peu ballotter par les évenements, il manque le héros efficace et charismatique qui faisait le succès de ces romans-feuilletons du début du siècle. Enfin, il reste les descriptions très habiles et évocatrices de la france des Merveilles, haute en couleurs, dans laquelle Louis Denizart Hyppolyte Griffont, mage du cercle Cyan (sur rendez-vous uniquement) évolue. Tout cela reste assez jubilatoire, malgré quelques lourdeurs explicatives (certains personnages se confient un peu au premier venu, juste pour permettre d'expliquer au lecteur ce qu'ils ont fait depuis 20 ans ... :rolleyes).Bref, un bon livre d'ambiance, une jolie petite histoire, mais sans l'envergure nécessaire pour en faire un très bon roman : a lire ... quand on a rien d'autre à faire !une critique au hasard, dans L'Humanité: