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C'est sur que le fait d'attribuer la vie aux choses de la nature fait partie des valeurs de la fantasy (en quelque sorte), mais pour ma part je voudrais revenir sur le début de la discussion, ce qui concerne la valeur sentimentale de la nature... Ce qu'on ressent en lisant Tolkien, du moins pour ma part, vient fortement des paysages de Terre du Milieu qui nous sont décrits, que ça soit de vertes forêts, des monts enneigés ou des pleines marécageuses, au fil du livre le sentiments que le lecteur peut capter au travers de l'histoire sont toujours amplifiés par le cadre, c'est à dire par la beauté des milieux naturels qui touche quand même la plupart d'entre nous, en particulier quand on a pas l'occasion de respirer tous les jours. A mon avis, on peut élargir la question en pensant à l'approche qu'a la fantasy envers l'être vivant, par exemple, dans Jordan là ou j'en suis on commence à ressentir la peur de la destruction du monde, d'ailleurs je trouve que c'est un de ses grands talents de mettre des choses en place avec tant de patience, sans se précipiter, de les laisser évoluer (exemple : les cheminements intérieurs de Rand, l'amitié avec Loial, qui se tissent sur plusieurs tomes). Et donc, pour en revenir au sujet, dans la Roue du Temps, la vie prend une importance grandissante et on ressent combien sa beauté et son importance sont grandes. On peut aussi souligner la recherche des "bosquets", petits coins perdus de verdure qui s'évanouissent... Et donc, à mon avis c'est là que l'écologie est capitale en fantasy à mon avis, pour faire ressentir des choses qu'on a pas l'habitude de croiser (certains diraient des "pulsions de vie", lol
). (désolé mon éloquence s'est quelque peu tarie sur la fin
; ) ++ Erachion.