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Posté : lun. 10 août 2020 20:07
par Foradan
C'est d'actualité toute l'année et comme je pense fantasy pratiquement tout le temps, j'ai fini par me dire :
"ok, il fait chaud, mais certainement pas plus chaud que dans le désert des Aiels et je n'ai assurément pas plus soif que Frodo quand il a traversé le Mordor, sachons relativiser"

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Entre les inondations, pluies de grêles et autres évènements, la fantasy peut faire plus que notre quotidien (y compris des hivers qui mettent des décennies à arriver), et certains auteurs ont un talent particulier pour faire ressentir l'ambiance.

(je sais que je suis bien pris dans l'histoire quand j'ai froid en même temps que mes héros).

Et vous, vos meilleurs moments météo ?

Posté : lun. 10 août 2020 20:40
par elise
Pour le froid mordant et omniprésent je pense à JV Jones et son Epées des Ombres ! J'ai rarement autant ressenti cette ambiance glacée, même Martin avec son Nord ne m'a pas fait grelotter à ce point !

Comme je suis en plein dedans, forcément je pense à Sanderson et ses Archives de Roshar où le climat est presque un personnage à part entière tellement son univers tourne autour de ce thème central. Ses orages terrifiants et dévastateurs sont une menace permanente pour les personnages. Autant il y a des mondes de fantasy où l'on aimerait bien partir en vacances, autant celui ci ne me fait absolument pas envie ! On ressent vraiment le chaos ambiant à la lecture, brrr. Nos orages bien de chez nous me fichant déjà la trouille...:wacko:

Posté : mar. 11 août 2020 00:15
par Kaellis
Dans la trilogie des tempêtes - qui fait partie du cycle des Hérauts de Valdemar de Mercedes Lackey - il y a des tempêtes (quelle surprise) magiques qui modifient les plantes et individus qu'elles touchent, et se font de plus en plus violentes au fur et à mesure.

Posté : mar. 11 août 2020 01:08
par Kik
Foradan a écrit :C'est d'actualité toute l'année et comme je pense fantasy pratiquement tout le temps, j'ai fini par me dire :
"ok, il fait chaud, mais certainement pas plus chaud que dans le désert des Aiels et je n'ai assurément pas plus soif que Frodo quand il a traversé le Mordor, sachons relativiser"

Le désert des Aiels me fait penser à la vague de chaleur et la sécheresse provoquées par le Ténébreux et auxquelles vont mettre fin
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Dommage qu'elles ne soient plus en activité ! ;)

Posté : mar. 11 août 2020 09:48
par Tom Ward
Je suis justement en plein dans le tome 7 de La Roue du Temps, avec toute l'intrigue du climat déréglé par le Ténébreux et
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! Du coup, aucun mal à m'imaginer la chose (même si pour ma plus grande chance l'influence du Ténébreux ne semble pas couvrir la Bretagne)... ^^

Posté : mar. 11 août 2020 10:15
par Zakath Nath
Niveau canicule, je pense surtout à la grande chaleur et à la sècheresse au début du règne d'Elias dans L'Arcane des Épées, déjà annonciatrices que quelque chose cloche.

Et si on parle de climat déréglé, difficile de faire l'impasse sur Le Trône de Fer et ses saisons inégales mais qui durent plusieurs années, avec des hivers bien rudes... Déjà bizarre en soi mais on évoque le fait que fut un temps, elles étaient comme les nôtres avant un mystérieux bouleversement :sifflote:

Posté : mar. 11 août 2020 14:21
par Eldwyst
Le premier truc qui m'est venu à l'esprit c'est la Horde du Contrevent, aussi bien les furvents que tout le passage qui suit Camp Boban
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Une lecture qui décoiffe et qui marque comme rarement.
Sinon, les passages dans le désert dans le Cycle des Demons, meme si je ne l'ai pas fini, l'ambiance m'a marquée.

Posté : mar. 11 août 2020 17:16
par Kaellis
Eldwyst a écrit :Le premier truc qui m'est venu à l'esprit c'est la Horde du Contrevent, aussi bien les furvents que tout le passage qui suit Camp Boban
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Hhhaannn mais oui, comment on a pu oublier La Horde :o

Posté : mar. 11 août 2020 21:25
par Dieter Mitt
Pour les tempêtes; Roshar évidemment.

En plus de la Horde du Contrevent, oui.

Posté : mer. 12 août 2020 08:15
par Tybalt
Un des voyages les plus froids que j'ai faits en littérature récemment n'est autre que La Main gauche de la nuit d'Ursula Le Guin, qui se déroule sur Gethen, une planète glacée que les autres planètes nomment Hiver ou Nivôse. Toute une partie du roman consiste en un voyage sur un glacier dans des conditions très rudes.

Difficile de ne pas repenser aux beaux souvenirs d'aventures ménagés par les romans d'aventure de Jack London comme L'Appel de la forêt ou Belliou la fumée.

En matière de changements de saison au sein d'une histoire, c'est un film d'animation qui me revient en tête : Les Enfants de la pluie, de Philippe Leclerc. Son univers est partagé entre le désert où vivent les Pyross, un peuple si adapté au soleil et à la sécheresse que la pluie est mortelle pour eux, et les Hydross, un peuple adapté aux vallons irrigués qui s'étendent de l'autre côté du désert, mais qui se changent en statue chaque fois que reviennent la chaleur et la sécheresse. Chaque année, à la saison des pluies, les dragons aquatiques venus du pays des Hydross s'aventurent jusqu'à Orfalaise, le plateau rocheux où les Hydross se claquemurent dans leur ville troglodyte. Quand revient l'été, les jeunes hommes Pyross, fanatisés par leur grand-prêtre du Soleil, entreprennent un long voyage sans retour pour gagner le pays des Hydross et en tuer un maximum jusqu'à ce que le retour de la pluie les tue eux-mêmes.

Le film est inspiré d'un roman de Serge Brussolo, A l'image du dragon, beaucoup plus sombre, cruel et érotisé que le film d'animation, avec une créativité débridée impressionnante, mais des aspects gratuitement cruels et surannés. Les deux ont leur intérêt. Le roman est assez désespéré et forme une réflexion sur le fanatisme et la spirale de la violence. Le film, sans édulcorer le roman, offre une approche plus humaniste où la paix a une chance de triompher, et a l'avantage d'être accessible aux enfants, ce qui n'est absolument pas le cas du roman.