Oui oui, c'est moi

Bon, ben j'ai trouvé ça moyen-médiocre-pas-fou.
Le souci que j'ai avec cette histoire, c'est qu'elle ne donne pas vraiment ce qu'elle te fait espérer au départ.
Déjà, y a pas vraiment de cosmologie de monstres. This is not very Lovecraft in the text. Not very very.
Donc le titre est quand même un peu trompeur.
Ensuite, l'auteur part dans certaines directions qui transforment des éléments qu'on pensait majeurs pour l'intrigue, en simple decorum. Et en disant ça je pense particulièrement au principe très chouette des "Maisons de l'horreur", sortes d'Escape Game de l'époque mais dont Hamill a semblé se désintéresser à mi-chemin alors que cela semblait être appelé à devenir une partie importante de l'intrigue.
Et si personne, et surtout pas le héros, n'est vraiment attachant dans cette famille, c'est vraiment tout ce qui concerne
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le fameux monstre, ami du narrateur
qui est selon moi problématique.
Passé le fait qu'il ne fasse pas peur, on se fait très vite à sa présence et le souci c'est que jamais on ne sent qu'il puisse représenter un quelconque danger pour le narrateur ou un autre personnage ou pour l'univers en général.
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Et puis des gros loups en robe de chambre, franchement, il y avait mieux comme monstre non ?

Ce qui fait qu'au final, l'ensemble du récit manque de souffle. On a jamais peur pour le narrateur et on s'en bat les steaks au moment ou
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il perd son oeil. Un deuil occulaire très rapidement évacué d'ailleurs. L'auteur donnera souvent l'impression d'oublier que son narrateur est désormais un cosplay vivant de Jack Sparrow.
.
La fin est également carrément mollasse. Au même titre que toutes les révélations concernant
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le gros loup en robe de chambre/robe de nuit : c'est une nana canon. Le narrateur en tombe in love. Il y a d'autres gros loups en robe de chambre qui transforment des humains en gros loups à robe de chambre.
. Toutes ces révélations ont un côté trop peu percutant. Si bien que
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le destin final du narrateur a un côté, pour moi, clairement osef.
Bref, c'était pas fifou.