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Bon, je suis collègue de Christophe dans cette aventure donc un peu de parti pris, mais je tenais tout de même à dire que moi, le langage riche et ampoulé, c'était une des choses que j'avais beaucoup aimé dans le livre. Et que j'avais été vraiment prise dedans alors qu'à la base, la light fantasy, ce n'est pas spécialement ma tasse de thé.Mais j'écouterai avec intérêt vos avis contradictoires, évidemment :)

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Je suis aussi de parti-pris. Mais là, c'est plus "Elbakin", c'est "Elbashing", hé hé ! ;)Même si le roman de Christophe a des défauts, cette critique les monte carrément en épingle.Enfin, déjà dans les trois premières lignes, on comprend clairement que Saffron a des comptes à régler et qu'Arleston va prendre cher.Après, évidemment, c'est pas un style qui plait à tout le monde, soyons honnête. Perso, le côté ampoulé quand il est employé avec autant de second degré, ça me fait rire, mais ça peut aussi agacer. C'est normal.Toutefois, les amateurs du monde de Troy devraient eux s'y retrouver sans souci. Le paradoxe temporel est également géré avec une maestria admirable, et qui demande une grosse maîtrise en tant qu'auteur. En tant que collègue qui bosse dans le bureau d'à côté, je sais que ça a été un vrai casse-tête à gérer et que les fabriquants de post-its ont joyeusement augmenté leurs marges pendant la rédaction de ce roman.Je vais pas épiloguer sur cette critique. Mais tout de même, cette petite phrase me fait tiquer... "Quant au principe bien connu du « show don’t tell », il est jeté aux orties dès les premières pages, avec une biographie exhaustive de pas moins de deux personnages…"Heu... Alors, en tant qu'auteur, je précise que j'ai signé aucun contrat (avec mon sang) sur des règles à respecter ou pas et que je ne me suis pas non plus engagée à respecter les 10 commandements de l'auteur gravés sur des tablettes de marbre. Je n'ai fait aucune cérémonie nocturne qui incluait des sacrifices de chèvres sur des principes qu'il me faudrait suivre.Donc, perso, les sacro-saintes règles de l'écriture, je m'assois dessus et je... Tiens, on sonne à ma porte. Par le grand Cthulhu, ce sont les GARDIENS DE LA NARRATION en personne ! AAAAAH ! Ils me poursuivent avec le "Manuel de l'écrivain modèle. Tome 1 : tiens-toi droit et sois poli" ! Ils menacent de me le faire bouffer ! OMG, il y en a 783 pages ! Et en plus, c'est une couverture toilée de luxe !PAR PITIÉ, JE... NON... AU SECOUARGLLLL... !

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Hello Audrey, J'avoue que je ne comprends pas trop ton message, notamment quand tu parles de "bashing", pour ensuite prêter à Saffron l'intention de régler des comptes (?) avec Arleston. A ma connaissance, elle n'avait même jamais rien lu de lui avant ce roman. Donc c'est loin d'être une lectrice BD déçue par exemple. :)Et pour le « show don’t tell », comme toute règle, elle a ses exceptions, mais bon, c'est tout de même quelque chose qui revient très souvent. Bref. Pour le moment, Bad Wolf, c'est une mauvaise critique, oui, mais aussi une moyenne/bonne, et une très bonne. Ça me semble plus que correct pour un début. :)EDIT : Ah ben si les avis sur Amazon sont bons, notre chronique n'est pas si grave alors. Par contre, chronique positive = chronique objective, bof, bof...

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Alwett a écrit :Je vais pas épiloguer sur cette critique. Mais tout de même,
Tiens, une prétérition.Nos chroniqueurs signent leurs avis, ils en sont libres et responsables : si d'aucuns ont des attentes de la part d'un grand nom, ils peuvent être d'autant plus exigeant.Si l'objectif initial de l'enquête disparaît sans convaincre, le lecteur-chroniqueur est en droit de se demander s'il lit toujours un récit d'enquête.Ensuite, pour les règlements de compte subjectifs, nous n'avons pas un barème standard (j'oscille entre -5 et -8 pour ma part).Aussi, face aux faiblesses que Saffron montre, quelles sont donc les forces et qualités de ce livre ? C'est le lieu du contradictoire.

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Alwett a écrit :Enfin, déjà dans les trois premières lignes, on comprend clairement que Saffron a des comptes à régler et qu'Arleston va prendre cher.
Pour confirmer ce que disait Gillossen, je n'ai jamais, je dis bien JAMAIS, ouvert une BD scénarisée par Arleston de ma vie. Ce n'est pas un parti pris contre lui, hein, c'est simplement que je ne lis pas de BD (parce que j'ai déjà à peine le temps de lire les romans de ma PAL, alors si je devais y ajouter BD et comics, pfiou...). Je n'ai donc objectivement aucun compte à régler avec Arleston. Je m'efforçais juste de faire une introduction à ma chronique.Le propre d'une chronique, c'est d'être subjectif. Il y a très certainement des lecteurs qui trouveront leur compte dans Le Souper des Maléfices (notamment les fans de Troy, effectivement ; encore une fois, pas lu, donc je ne peux pas me baser là-dessus), mais de mon côté, je n'ai pas été convaincue. J'ai tout de même l'impression d'avoir expliqué le pourquoi du comment et de ne pas m'être contentée d'un avis lapidaire.Pour le "show don't tell", ce n'est pas gravé dans le marbre, en effet ; je suis la première fan de Pierre Pevel, qui verse pourtant allègrement dans le "tell autant de trucs que tu peux et show le reste". Mais c'est tout de même un principe qui est régulièrement mis en avant, et personnellement (subjectivité, tout ça), en savoir autant sur deux personnages avant d'avoir atteint la page 10, ça me dérange un chouia.On est là pour débattre, après tout. Viendez, les fans d'Arleston, je ne demande qu'à lire des commentaires de gens ravis par leur lecture !

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Yep, apparemment, j'aurais mal interprété la chose. À ma décharge, en lisant les trois premières lignes, j'ai eu l'impression de lire le type de critique que j'ai déjà lu des dizaines de fois. À savoir, l'illustration du mépris du roman SFFF pour la BD qui est le même que celui de la blanche pour la SFFF, par exemple, et toujours un peu déprimant. Et honnêtement, je ne suis à l'heure actuelle pas vraiment convaincue du contraire, mais je ne demande qu'à l'être !Seulement, si j'ai trouvé certaines remarques justifiées, je les trouve une fois encore montées en épingle. Et la négation de tout point positif me perturbe aussi.Quant à donner un autre avis sur le bouquin... bin, je suis mal placée pour être objective, pas vrai ? D'ailleurs, j'ai insisté sur le jeu temporel et personne n'a relevé.Par chance, il se trouve que trois heures plus tôt est parue une autre critique sur un webzine :CRITIQUE ICIC'est pas un site de BD, et je n'ai pas l'impression qu'ils savent seulement qui est Arleston, mais comme je ne connais pas le chroniqueur, je peux me tromper. En tout cas, voilà un contre-avis. Les critiques de lecteurs sur Amazon sont plutôt excellentes aussi...

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Dans mon précédent message, j'ai dit que ce serait ma prochaine lecture. Du coup, hier soir après avoir terminé un très bon bouquin (Le feu divin de Robert Lyndon), j'ai décidé d'enchaîner tout de suite par le Souper des Maléfices. J'ai eu l'occasion de regarder quelques critiques sur ce roman et les retours sont plutôt enthousiastes. Je ne m'attendais pas à grand chose, connaissant l'auteur pour ses bandes dessinées, je me suis dit bon, sans doute léger mais si c'est efficace et divertissant pourquoi pas, c'est ce dont j'ai envie. Je dois avouer que je n'ai pas été très courageux et j'ai abandonné après quelques pages seulement, je ne suis donc pas en mesure de faire une critique en long et en large. Pour reprendre l'avis de Saffron : "le niveau de langage très ampoulé des dialogues contraste bizarrement avec une narration sans éclat.", je crois que tout est dit. C'est ce que j'ai ressenti dès le début, cela m'a plus donné l'impression d'un PDF partagé entre ami(e)s.Tous les goûts sont dans la nature, je tenterai prochainement de lire un autre roman de cette collection. :)

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J'ai lâché au premier tiers du roman. Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas le style que je préfère, et ce que j'ai lu m'a plutôt fait bailler. L'histoire du blé ne m'a pas intéressée pour deux sous, et les personnages m'ont laissé carrément froide. Je connais très peu ce que fait Arleston en bd (jamais lu les Troy, mais j'ai beaucoup aimé Sangre), mais en roman je passe mon tour.
Memento mori