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Critique de Gillossen ::arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/roman/ag ... noire-4435Reçu mais pas encore attaqué pour ma part.

Pour ma part, un bon moment.J'ai bien aimé le personnage de Agnès de Chastillon qui aurait, je pense méritée un succès plus important que celui qu'elle a rencontrée à l'époque. La troisième histoire (inachvée) m'a accroché tout de suite et j'aurais beaucoup aimé la voir terminé même si cela m'a fait beaucoup pensé à Jirel de Joiry.Certains textes ressemblent à d'autres déjà lu auparavant (J'ai trouvé que les Epées de la mer nordique ressemblait beaucoup à l'Homme Noir) ce qui me fut confirmé par la suite.Le personnage de Vulméa est excellent. Je l'ai préféré dans la première nouvelle de part son apparition en cours de récit et sa façon de se comporter.Bref, un recueil que je conseille

Lecture terminée, voici mon avis sur les nouvellesAgnès la Noire : un texte étonnant de brutalité, qui campe une héroïne incroyable.

De quel récit fabuleux t'es tu échappée ?

se demande (et le lecteur avec lui) Etienne. Une scène d'introduction qui n'aurait sans doute pas déplu à Sam Peckinpah, des personnages masculins pour la plupart faibles et veules, le tout donne un excellent récit.Des Lames pour la France est moins convaincant, notamment la scène du quiproquo qui est vraiment trop hasardeuse pour entraîner l'adhésion du lecteur. L'apparition de Françoise permet d'espérer un peu, mais la fin est trop abrupte.La Maîtresse de la Mort est inachevée, se terminant avec un simple synopsis, elle aurait sans doute pu donner quelque chose de bien en retravaillant le début et étoffant la fin.On passe ensuite à Cormac Mac Art.Les Epées de la Mer Nordique est une lecture agréable, mouvementée, mais un peu confuse dans ses dernières pages.Le fragment sur Wulfhere est particulièrement glauque et pessimiste.

Dans ces moments là, il contemplait l'existence dans sa réalité la plus crue, sans se laisser berner par les brumes et les voiles qui en masquent l'essence. il acceptait la vie pour ce qu'elle était : un Néant.

Les Tigres de la Mer est inachevé, dommage, car cette quête aux confins du monde aurait pu être intéressante. Le Temple de l'Abomination est par contre assez mauvais, on dirait un pastiche de Conan par Sprague de Camp, les esclaves frémissantes aux formes généreuses en moins.Le Paon d'Airain est par contre très médiocre, et la Morsure de l'Ours Noir à peine meilleur, dans la veine du Crâne Vivant (dans les Dieux de Bal Sagoth)L'Ile aux Pirates est par contre très intéressante, bien qu'imparfaite (une résolution d'intrigue faiblarde, etLe personnage d'Hélène, farouchement indépendant, rappelle les meilleures héroïnes féminines d'Howard, et elle domine sans mal son "partenaire" masculin, un brin falot.Les deux nouvelles de Vulmea sont bonnes, la première (les Epées de la Fraternité Rouge) est même très bonne, si on met de côté le fait qu'il s'agit d'un remake de l'Homme Noir (Conan). La deuxième, la Vengeance de Vulmea, bénéficie d'une bonne ambiance, avec l'effondrement psychologique du capitaine anglais en son milieu.Les trois nouvelles avec Kirby O'Donnel sont une lecture agréable, dans la veine des textes d'El Borak, mais assez routinières.Un recueil assez inégal, avec des textes s'achevant en synopsis, voire pas du tout, mais qui compte quelques points d'orgue valant le détour (les textes sur Agnès de Chastillon et Vulméa, L'Ile aux Pirates).

Ah ben tiens, l'héroïne débarque en comics :

Et heureusement, contrairement à sa version Marvel, elle est habillée avec plus qu'un bikini en cote de maille !
Rien que ça, c'est un bon point