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Posté : ven. 2 mai 2014 11:42
par Flykillerman
Encore une fois, ce n'est peut-être pas le lieu, mais prochaine œuvre de l'auteur:

1868, aux confins de l Amérique, les Veneurs, une petite troupe d hommes et de femmes sans foi ni loi, aux munitions forgées d argent, l âme froide comme l acier, parcourent les immensités de l Ouest sauvage.Ils s enfoncent, la peur au ventre mais déterminés, dans les gigantesques forêts que seuls les Indiens et les pionniers arpentent. Ils connaissent leur mission : elle pue le sang et la mort. Elle a le son des chairs qui se déchirent et des os qui rompent, des incantations vaudou, des balles qui sifflent et des molosses qui aboient. Au loin, les premiers hurlements se font entendre. La chasse commence... Une chasse qui doit réussir quel qu en soit le prix. Une chasse pour abattre leur plus terrible ennemie : Notre-Dame des Loups...Empruntant aux westerns comme aux films d horreur, Adrien Tomas nous emporte dans un tourbillon de neige, de sang et d action parfaitement maîtrisée au c ur des légendes les plus sombres et les plus terrifiantes d Amérique du Nord.Avec le succès de ses deux premiers romans La Geste du Sixième Royaume (prix Imaginales 2012) et La Maison des Mages, Adrien Tomas est devenu l un des meilleurs auteurs français de fantasy. Il frappe de nouveau très fort avec Notre-Dame des Loups, un roman furieusement fantastique dont l atmosphère nous plonge dans un Ouest sauvage balayé par les blizzards, aux forêts infinies hantées par nos peurs primordiales.Fantasy?
Posté : ven. 2 mai 2014 20:14
par Adrien Tomas
Fantastique

Posté : dim. 1 juin 2014 14:22
par Witch
Ouverture d'un sujet propre à ce nouveau livre de l'auteur de la Geste du Sixième RoyaumeAlors ma première critique à ce par ailleurs, très réussi roman : trop court !!! Même si les circonstances conduisent inéluctablement à un dénouement "rapide" dont bien évidemment je ne dirais rien, j'aurais vraiment aimé en savoir tellement plus sur cet univers. Ce que je peux en dire en tout cas - parce que vraiment, il est difficile d'en dire beaucoup sans prendre le risque de vous gâcher la belle surprise finement élaborée par l'auteur, surtout que la 4ème de couv est une vraie réussite d'évocation sans spoiler - c'est que l'auteur maitrise jusqu'au bout l'angle de narration qu'il a choisi. Il aurait pu s'emmêler les pinceaux, ne pas réussir à nous convaincre de la réalité du récit ...fragmenté (aaaargh vraiment j'essaie de ne rien dire parce que je n'aurais pas aimé qu'on m'en dise plus) L'environnement choisi n'avait pas forcément grand chose pour me séduire au premier abord : ambiance western, chasseurs en groupe, guns, sang et morts. Mais en ce moment il faut bien reconnaitre que je me laisse cueillir par des romans hors de ma "zone de confort" et ça fait vraiment plaisir d'être enthousiasmée par ces auteurs français.Ce roman non seulement donne envie de lire plus de livres d'Adrien Tomas mais fait aussi remonter ses précédents romans dans ma PAL

(à l'ordre anarchiquement variable)
Posté : lun. 2 juin 2014 12:26
par Zaebas
Je me rends compte que depuis les Imaginales je n'ai pas eue le temps de venir donner mon avis. Et bien c'est juste un vrai et bon plaisir à lire. L'histoire coule toute seule, la narration est maîtrisée au cordeau et les personnages sont truculents. Un bon gros kiff pour les amateurs de western et/ou de fantasy.
Posté : lun. 2 juin 2014 13:02
par Gillossen
Je l'ai entamé, mais j'ai un peu de mal avec le choix de la narration à la première personne (il faut dire que je suis devenu pointilleux là-dessus) ou des expressions comme le caractère impassible d'un personnage présenté comme "impossible à fracturer".Mais c'est plus nerveux que la Geste, c'est sûr.
Posté : mar. 3 juin 2014 11:39
par Adrien Tomas
Hey, merci pour les critiques!

Posté : jeu. 19 juin 2014 23:00
par Witch
Espérons en tout cas que la nomination au Prix Elbakin.net donnera envie à encore plus de nouveaux lecteurs !
Posté : ven. 20 juin 2014 23:57
par zedd
Gillossen a écrit :Je l'ai entamé, mais j'ai un peu de mal avec le choix de la narration à la première personne (il faut dire que je suis devenu pointilleux là-dessus) ou des expressions comme le caractère impassible d'un personnage présenté comme "impossible à fracturer".Mais c'est plus nerveux que la Geste, c'est sûr.
Assez d'accord avec toi. C'est mieux que la
Geste, mais je ne suis pas enthousiasmé non plus. Zedd
Posté : jeu. 17 juil. 2014 13:41
par Littlefinger
Bon, j'en suis à 100 pages.J'aime beaucoup, les loups-garous ça changent, c'est bien écrit (malgré un début un peu poussif et surchargé niveau vocabulaire/insultes), et ça devient vite passionnant.Les personnages sont excellents, et Thomas tente d'installer de l'originalité dans la mythologie déjà établie.La critique ne tardera pas.
Posté : jeu. 17 juil. 2014 13:52
par Den
Bon! Ca y est, je suis convaincu! Prochain achat: "Notre Dame des Loups"!

Posté : jeu. 17 juil. 2014 14:23
par Gillossen
Houla, on risque de ne vraiment pas être d'accord alors. ^^Ce qui me fait penser que j'ai oublié la chronique.
Posté : jeu. 17 juil. 2014 16:28
par Littlefinger
C'est étrange ça Gillo ! D'habitude je suis en accord avec toi et en désaccord avec Witch ! Que se passe-t-il ?Donc oui, la chronique, hop hop hop !
Posté : ven. 18 juil. 2014 11:39
par Littlefinger
Hop, ma critique sur le roman en question :Avec World War Wolves, il semble que le loup-garou revienne un tantinet sur le devant de la scène. Une impression confirmée avec la parution du dernier roman d’Adrien Tomas, Notre-Dame des Loups. Après La Maison des Mages et La Geste du Sixième royaume, l’auteur poursuit sa collaboration avec les éditions Mnémos et s’attaque au genre fantastique mâtiné de western. Avec un grand format plutôt costaud niveau dimensions, le roman ne compte pourtant que 183 pages, une curiosité dans un moment où les récits connaissent une inflation du nombre de pages plutôt alarmante. L’auteur français parvient-il à remplir ses ambitions dans un format si court ?Nous sommes en 1868, dans l’Ouest Américain, en plein milieu de la Forêt Blanche. Les hurlements des loups résonnent et la lune joue à cache-cache avec les nuages...Dans le froid de la neige immaculée, une équipe d’hommes en armes traquent inlassablement La Dame. Point de loups devant eux mais des Rejetons, des « Rej’ », les hybrides sauvages de la Grande Louve, des lycanthropes assoiffés de sang et de chair humaine qui contaminent les humains de ces contrées reculées. Mais la Dame fuit. La troupe d’hommes qui la poursuit n’est pas comme les autres, ce sont les Veneurs. Jack, Würm, Jonas, Winters, Evangeline et son pack, autant d’experts dans l’art de tuer du garou, autant de salaud endurcis qui n’ont plus qu’un but dans la vie : faire la peau à cette salope de Louve.Le roman de Tomas se scinde en autant de parties qu’il compte de personnages. L’auteur a le désir bien ancré dès le départ de camper sa galerie de veneurs de la meilleure des façons possible et de les incarner chacun avec leurs manières et leurs particularités. Dans ce sens, Notre-Dame des Loups peut se voir comme une sorte de récit choral. Son début reste cependant un peu poussif, un peu lourd. Tomas souffre la même lacune que Faye au début de son Eclat de Givre, il veut en faire un peu trop niveau langage et force le trait. Mais heureusement, au bout d’une quinzaine de pages, il trouve le juste milieu et, petit à petit, rend son récit bien plus fluide et agréable à suivre. Il faut bien comprendre que Notre-Dame des Loups n’a rien d’un grand récit profond, en ce sens qu’il ne mise pas sur des thèmes majeurs et intemporels. Le roman s’appréhende un peu comme un film d’action type poursuite furieuse, et sur ce plan Tomas adopte une cadence nerveuse qui sied parfaitement aux tribulations de sa troupe de Veneurs. En clair, Notre-Dame se veut page-turner et parvient à ses fins avec une étonnante facilité.Les raisons de cette réussite sont multiples. La plus évidente et la plus importante, c’est la galerie de salauds au courage en argent trempé qui parcourt les pages de Notre-Dame des loups. Tomas dresse une ribambelle de personnalités aussi attachantes que charismatiques. De Jack, le prototype du salaud obsédé par sa quête à Waukahee, l’Indienne Tauntok revêche seule survivant de sa tribu, en passant par l’Allemand Würm, dandy en haut de forme, as de la gâchette et fin connaisseur des lycanthropes. Chacun d’entre eux va marquer le récit de son empreinte à un moment ou un autre, dans une sorte de petit jeu de massacre cruel et diablement entraînant. Adrien tente de leur donner des particularités langagières au fur et à mesure de leur prise de paroles mais il n’y arrive pas forcément à chaque fois, les deux plus grandes réussites à ce niveau restant Würm et…Evangeline. Cette dernière constitue peut-être le plus gros point fort de la Troupe. Bien pensée, bien présentée et surtout très originale, elle s’affirme rapidement comme la bonne surprise de la troupe. Côté surprises, Notre-Dame des Loups en contient un certain nombre. A commencer par la fin, abrupte et excellente. Durant toute la progression du récit, le mystère autour de la Dame et de la perte des Veneurs s’épaissit, Tomas mène d’ailleurs d’une main experte son histoire et sait disséminer des rebondissements inattendus au bon moment pour la rythmer. C’est là aussi une des raisons de la réussite du roman. La dernière, et non des moindres, c’est le soin apporté à l’ambiance et au background de son univers. Tomas sait nous plonger au milieu d’un Ouest américain sauvage et effrayant, territoire en grande partie inconnu et diablement excitant. De même, il refuse de reprendre telle quelle la mythologie des lycanthropes et bâtît ses propres légendes pour renflouer un fond de commerce déjà bien connu. Pour se faire, il recourt à tout un vocabulaire particulier qu’on apprend rapidement à maîtriser. Le chasseur de loups-garous devient Veneur, une balle en argent une perle, un infecté un conta…Bref tout un ensemble de petites choses qui peuvent paraître dérisoires mais qui contribuent à immerger le lecteur dans un univers singulier. Bien évidemment, Tomas ne révolutionne pas le mythe, mais sait le réutiliser et y ajouter sa patte de fort belle manière. L’imbrication du fantastique et des événements historiques ajoutant encore au charme du roman (la référence au Mayflower et à la Bête du Gevaudan notamment) qui, décidément, remplit son contrat sur tous les plans.Notre-Dame des Loups ne fait peut-être pas partie des plus grand romans de l’année en termes de réflexion et de profondeur, mais il dégage assurément une aura et un charme fou. Rythme soutenu et personnages truculents, fantastique savamment géré et intégré au récit, le livre d’Adrien Tomas esquisse une quête haletante et mordante que vous auriez tort de louper. Faites un pas en avant, Veneur !
Posté : jeu. 24 juil. 2014 13:09
par Aslan
Posté : lun. 16 févr. 2015 23:38
par Glaurung
Posté : mar. 24 févr. 2015 09:26
par Temin-olt
Histoire assez sympa quand on aime les cowboys et les loups-garous. Ces derniers sont malheureusement peu décrits et on ne ressent pas vraiment d'oppression ou d'angoisse. De même, les veneurs sont assez fades et la composition du groupe est trop hétéroclite pour paraître crédible.Malgré tout, la sauce prend. Le schéma: un chapitre = un personnage (
► Afficher le texte
= une mort
) est bien trouvé et la violence inhérente à l'Ouest américain, bien retranscrite.En bref, une lecture idéale pour se détendre.
6,5/10
Posté : jeu. 3 sept. 2015 19:40
par Aslan
Posté : mer. 25 nov. 2015 23:56
par Kaellis
Fini ce soir ! Globalement j'ai bien aimé.Quelques points négatifs : - bien trop court ! (fini en deux jours, j'aurais aimé rester un peu plus longtemps dans cet univers) - les différents personnages sont trop rapidement survolés, on ne sait quasiment rien d'eux et cela m'a empêché de vraiment m'attacher à eux- pas de réelle voix propre pour chaque personnage, c'est dommage.Mais sinon, j'ai apprécié l'architecture du roman, cette traque âpre virant à l'obsession, et cette fin si surprenante (même si l'auteur nous laisse quelques indices...)Je suis bien contente de l'avoir acheté, je le relirai sans doute dans un futur plus ou moins proche.
Posté : mer. 23 mars 2016 12:55
par Astarthee
tout jsute terminé de mon coté ! je ne me rappelle pas comment il est arrivé dans ma pal, je crois que c'était suite à un podcast.J'ai beaucoup aimé l'histoire, le rythme et le ton global. Effectivement, les faiblesses qui ont déjà été citée sont bien présentes, notament par rapport aux voix des personnages.La fin m'a totalement (et agréablement) surprise
Posté : mer. 10 août 2016 15:27
par gAlly
Terminé hier soir ! Je n’ai pas pu attendre aujourd’hui pour donner mon avis à l’auteur, envie de partager mon enthousiasme à chaud via ma page Facebook où j’avais indiqué que je commençais son livre le jour d’avant.
Alors là bravo Adrien ! Je termine à peine, livre dévoré ! Avec ma lenteur de lecture quelque peu légendaire, ton livre ne m'a tenu que 2 petits bouts de soirées. La partie d'hier m'a bien fait entrer dans l'histoire, j'avais du mal à lâcher, et celle de ce soir m'a plongé progressivement dans une traque haletante jusqu'à être complètement tendue. Comme c'était bon ! Merci
Alors oui je peux relever les mêmes «points négatifs » que la plupart d’entre vous, mais finalement ça fait plaisir d’avoir un livre qui passe outre (nos attentes ?) ce que l’on trouve généralement dans nos lectures du genre. J’ai eu un peu peur au début quand j’ai compris que chaque chapitre correspondait au récit d’un personnage. Ça m’a clairement fait penser à « La Horde du Contrevent » (je ne crois pas en avoir lu d’autre comme ça) et j’ai tiqué, j’ai surtout eut peur que la performance soit impossible à atteindre. Alors oui les personnages ne se différencient pas extraordinairement les uns des autres, oui on les découvre très peu et donc je ne m’y suis pas du tout attaché, à aucun d’eux. En moins de 200 pages on ne peut pas tout avoir : profondeur poussée de l’histoire, du monde, des personnages,… mais franchement j’ai pris un grand bol d’air frais. J’ai parcouru ce livre comme si j’avais été devant un film, avec rapidité, bonne visualisation des scènes, de la physionomie des personnages au fur et à mesure des chapitres,... Moi qui suit très réticente envers les westerns mais qui adore les deux de Quentin Tarantino, Adrien Tomas a su me donner une grosse touche à la « Huit Salopards » : aspect de huis-clos avec les intrigues et suspicions, puis les personnages et l’univers enneigé

J’avais l’impression d’y être, j’ai avancé et couru dans la forêt. Je trouve qu’il a maîtrisé son choix jusqu’au bout. J’ai cru deviner des choses, j’en ai deviné d’autres qui devaient m’apporter de la déception puis qui finalement ce sont révélées de moindre importance parce-qu’il y a eu des rebondissements qui ont amené l’intérêt sur vraiment autre chose.Adrien m’avait prévenu que ça changeait vraiment de la Geste, et oui clairement on est ailleurs (à part la forêt lol). Des gens pas gentils, des morts, du déchiquetage, des animaux pas traités avec amour, du fantastique,… et puis de la beauté en fin de compte (je n’en dirai pas plus que l’envie d’engouffrer sa tête dans le pelage hihi).J’ai vraiment apprécié les clins d’œil au Gévaudan et au Mayflower, sans réellement s’y appuyer ça apporte une certaine réalité dans le récit.Ces derniers temps je découvre moi aussi des auteurs français qui m’alpaguent et des récits (pas que français) qui sortent de mes habitudes de lecture. Ça fait du bien !