Posté : mer. 11 sept. 2013 11:53
par Littlefinger
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Johnny a trouvé un mystérieux manuscrit à la mort d'un vieil homme aveugle. Il décide de le mettre en forme et de l'annoter de façon très personnelle. Le texte se présente comme un essai sur un film, le Navidson Record, réalisé par Will Navidson, un photoreporter, lauréat du prix Pulitzer. Will, qui vient d'emménager avec sa famille dans une maison en Virginie, filme son installation, réalisant une sorte de «home movie». Tout s'annonce bien jusqu'à ce qu'il découvre une pièce qui n'existait pas. Passé l'étonnement, il se rend à une évidence troublante : la maison est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Navidson tente d'explorer les lieux mais, après avoir manqué se perdre, il engage des explorateurs professionnels. L'horreur commence alors. Aussi bien pour les membres de l'expédition que pour le lecteur - lui-même égaré dans le dédale des notes qui envahissent les pages comme un lierre maléfique.Que cache la maison ? Quel est ce grondement qu'elle émet de temps en temps ? Pourquoi Johnny a-t-il ces cicatrices ? Pourquoi le manuscrit de Zampanó semble-t-il le rendre fou ?À la fois jeu de piste, récit fantastique, dérive personnelle, essai faussement académique, La Maison des feuilles a pour effet de changer progressivement le lecteur en apprenti sorcier, monteur de salle obscure, détective amateur, spectateur. Une lecture littéralement habitée.Je suis en pleine lecture de ce truc de dingue. Est-ce que quelqu'un d'autre ici l'a lu ? C'est vraiment un roman de malade, non seulement dans la forme mais aussi dans le fond. J'en suis à 100 pages (+ 80 pages d'appendice), c'est dur à suivre, mais c'est assez obsédant et les passages dans la maison sont assez terrifiants.
Posté : mer. 11 sept. 2013 12:15
par Zaebas
Ça fait parti des livres "mythique" dont on est nombreux à avoir entendu parler et l'avoir feuilleté et très peu à l'avoir lu. Je rentre dans la première catégorie.
Posté : mer. 11 sept. 2013 12:18
par Aléthia
J'ai l'ai lu à sa sortie, 2002 je crois. Effectivement, c'est un livre totalement à part. Déroutant, labyrinthique et fascinant. Je l'ai beaucoup offert, juste pour le plaisir de faire découvrir cette œuvre singulière. Qui plus est, la traduction de Claro est vraiment excellente. Bonne lecture

Posté : mer. 11 sept. 2013 12:53
par Arioch91
Ah ce livre ! Que j'ai passé du temps à le chercher sur le net en occasion !J'ai tanné plusieurs fois l'éditeur Denoël pour qu'il fasse un retirage.Je ne sais pas si j'aurais été capable de le lire entièrement mais il m'a énormément intrigué ce monument, rien que d'en entendre parler !
Posté : mer. 11 sept. 2013 12:56
par Littlefinger
Arioch91 a écrit :J'ai tanné plusieurs fois l'éditeur Denoël pour qu'il fasse un retirage.
C'est ton jour de chance, une réédition est prévue... demain !
Posté : mer. 11 sept. 2013 13:11
par Arioch91
Suite à ma réponse, j'ai filé droit chez Amazon et j'ai vu la réédition !Grand merci à toi Littlefinger d'avoir ouvert ce sujet, je l'ai commandé à l'instant !Le pied, LE PIED !!!

:sifflote::lol::):arrow::pippin::respect::yeah:
Posté : mer. 11 sept. 2013 13:15
par Littlefinger
Attends d'avoir tenté la chose pour me remercier.

Posté : mer. 11 sept. 2013 13:27
par Arioch91
Non non, t'inquiètes.Il me fallait cet ouvrage dans ma bibliothèque, au même titre que le somptueux Necronomicon de Bragelonne paru fin 2011.Si je sèche en cours de lecture, c'est le jeu

Posté : mer. 11 sept. 2013 13:38
par Zaebas
Il est aussi bon de noter que cette réédition accompagne le nouveau roman de Danielewski : L'épée des cinquantes ansMais comme La Maison des feuilles était manquant depuis de nombreuses années, on risque plus d'entendre parler de cette réédition que de ce nouveau titre.
Posté : mer. 11 sept. 2013 13:55
par Arioch91
Une amie libraire m'en avait parlé l'an dernier, du fait que Denoël ressortirai sans doute LMDF au moment de la sortie d'un nouveau roman.C'est confirmé donc.
Posté : jeu. 12 sept. 2013 12:04
par Littlefinger
Bon, j'en suis à 150 pages, c'est un truc à rendre fou ( ces notes de bas de pages !!!!!!!) mais l'exploration 4, c'est vraiment terrifiant !
Posté : jeu. 12 sept. 2013 16:48
par Littlefinger
Arioch91 a écrit :Miam, ça donne envie !

En fait pas vraiment.Je crois que ce livre m'obsède. Je vois les murs s'élargirent dans ma propre
maison.J'ai accroché des ruban-mètres aux murs mais la
maison refuse de les défier pour l'instant.Le livre est là, posé sur le fauteuil, il gronde. J'ai peur.Il fait trop noir ici.J'ai peur. 1
1 - La peur est un sentiment irrationnel bien souvent mais dans ce cas, Mr N....W a été plus que judicieux en employant ce terme. Qui sait si un jour il s'en sortira. Cf Encadré 3 Annexe 22.B Le Labyrinthe de Lille, Morphée aux étoiles.
Posté : lun. 16 sept. 2013 11:56
par Littlefinger
Terminé.Sacré truc quand même, un livre inoubliable mais TRES TRES exigeant.
Posté : lun. 16 sept. 2013 13:17
par Arioch91
Ouah, tu as fait vite !J'ai reçu mon exemplaire samedi, 700 pages et quelques et déjà certains passages survolés donnent la migraine.

Posté : jeu. 26 sept. 2013 22:52
par Lÿr
Ca, ça sent l'achat ce WE... Je n'ai que 3 livres en cour, ce serait dommage de m'arrêter en si bon chemin

.Certaines choses que vous en dites me font penser à la Cité des saints et des fous de VanderMeer.
Posté : dim. 17 nov. 2013 22:35
par Littlefinger
Aborder un livre comme La Maison des Feuilles n’a rien de simple. C’est même tout le contraire. Considéré par beaucoup comme un petit monument du roman moderne et notamment horrifique/fantastique, le livre de l’américain s’est d’ailleurs vu réédité en France récemment. Énorme pavé de près de 750 pages, écrit en tout petit parfois, il présente la singulière particularité de bénéficier d’une forme originale. Au-delà de son histoire, Danielewski voulait retranscrire la folie/la désorientation de ses protagonistes pour le lecteur en manipulant la forme de son texte. Ainsi, en feuilletant rapidement la chose, on trouve des textes en spirale, des pages avec un seul mot ou en escalier, une police minuscule ou des mots barrés, bref voici de quoi être intrigué.Tout commence en fait par la découverte d’un journal. En fait, au lieu de journal, le jeune Johnny Errand1 découvre une œuvre critique exhaustif d’un vieil homme nommé Zampano, mort seul dans son appartement. Le sujet de cette critique filmique : le long-métrage The Navidson Record du célèbre reporter Will Navidson. Retiré depuis un certain temps, il décide de refonder son mariage pour le moins fragilisé en allant s’installer dans une belle maison à l’écart avec sa femme et ses deux enfants. Bien que les choses se passent bien dans un premier temps, un drôle de phénomène a lieu lorsque Will s’aperçoit que la dimension intérieure du mur de sa chambre s’avère plus grande que sa dimension extérieure. Malgré l’appel à la rescousse de son frère, le mystère reste entier. Mineur en apparence, l’incident n’a rien d’anodin puisque bientôt, une porte apparaît dans le salon des Navidson. Avec l’aide d’Holloway, un ami explorateur, Navidson tente d’explorer le long couloir noir qui prolonge cette porte inconnue. Armé de sa caméra et de son courage, le groupe va pénétrer dans les ténèbres insondables de la Maison.Une des grandes caractéristiques de cette Maison des Feuilles, c’est que tout du long, le lecteur va osciller entre diverses émotions contraires : La folie, l’obsession, la peur, l’agacement, le ras-le-bol et l’émotion.Thème majeur de ce roman, la folie prend diverses formes. D’abord, la plus insidieuse, celle de Johnny. Ensuite, celle, moins évidente, de Navidson et de son équipe. A l’exception d’Holloway qui y sombre quasi-totalement et non sans raison, tout le long des diverses expéditions menées dans les ténèbres de la Maison, Will ne peut éviter d’être contaminé et de contaminer le lecteur. Rapidement Danielewski distille le doute : quelle est la nature de ces nouveaux espaces ? Et ces bruits, ces grognements lointains, que sont-ils ? Hallucination collective ou véritable phénomène inexplicable ? De même, Zampano annote constamment son œuvre critique et les notes de bas-de-pages abondent, parfois allant jusqu’à s’étaler sur des dizaines de pages (!!), si bien que le lecteur perd le sens souvent, et comme les héros du récit (ou plus exactement anti-héros), ne sait plus où il est et ce qu’il cherche. Directement intriqué à cela, survient l’obsession, quasi-maladive que va susciter le récit. En prenant bien soin de constamment disséminer des indices quant à la nature de la Maison, et d’annoncer d’affreuses choses, Zampano (ou est-ce Danielewski ?) tient plus qu’en haleine, il force à continuer encore et encore, même dans les instants les plus pénibles. Cette obsession du lecteur ne fait d’ailleurs que refléter l’entêtement de Navidson vis-à-vis de la Maison. Un acharnement maladif qui le conduit rapidement dans l’horreur.Pourtant, la Maison des Feuilles est aussi un livre pénible. En prenant au pied de la lettre son postulat d’œuvre critique, le récit de Danielewski donne à l’œuvre de Zampano non seulement un côté labyrinthique mais aussi de grands moments de n’importe quoi. Certains chapitres traitent de notions totalement abscondes et sont aussi trépidantes à lire qu’un manuel d’utilisation de machine-outil. Certains trouveront d’ailleurs plus pratique de les zapper, et, soyons clairs, c’est tout à fait possible de lire ces passages en diagonales pour aller à l’intéressant – Ne serait-ce pas d’ailleurs le but ? – Tout comme la portée de la Maison s’affirme impénétrable au lecteur, le texte adopte la même signification hermétique. Constamment Danielewski joue avec cet hermétisme et pousse son texte dans ses retranchements. Après tout, le journal de Zampano n’est-il pas une critique voir une exégèse de l’œuvre de Navidson, avec tout le côté chiant que cela implique ?2 L’autre très grande dominante du récit reste la peur. Avec un grand P, la terreur même. La Maison cache donc des espaces inexplorés en son sein. Mais pas un ou deux couloirs, non très loin de là… Un Hall grand comme une montagne, un escalier qui n’en finit pas… et toujours les ténèbres, les vrais ténèbres, pas une seule once de lumière ou de couleur. Une sorte de labyrinthe hallucinant où se terre peut-être la Minotaure, à moins que ce soit l’homme qui y entre qui le soit ? Peu importe puisque La Maison des Feuilles s’affirme envers et contre-tout comme un objet terrifiant. Pris dans les explorations de Navidson, le lecteur est tout aussi prisonnier que lui. Oppressant et claustrophobe, lorsque Danielewski fait progresser ses protagonistes, soyez certain que vous allez plonger avec eux. Un très grand moment de trouille3 qui ne doit rien à un quelconque monstre…enfin quoique.Car le roman lui-même, image quasi-littéraire de la Maison, fait figure de monstre. Malgré le ras-le-bol envers tout le verbiage de Zampano et ses théories et ses centaines de notes et de références à d’obscurs ouvrages, malgré l’agacement, il y a une monstruosité du récit fascinante cachée dans l’œuvre de Navidson. Plus qu’un simple récit d’horreur, c’est aussi un récit à hauteur d’homme et de son parcours journalistique, son influence sur sa vie et au final sur sa famille. Parfois La Maison des feuilles devient un vrai feuilleton sentimental avant de devenir une confession. La densité de l’œuvre fait peur et tient mal en une seule critique. Cette notion de critique, postulat de départ de l’américain qui se livre avec le journal de Zampano à une vraie dérision de l’hyper-critique et ses limites, perceptibles du début à la fin.Mais plus loin que tout cela, Danielewski refuse de ne se servir que des mots et joue à fond sur la forme. La Maison des feuilles adopte la même disposition de lieu et/ou d’esprit que ses protagonistes. Lorsque Navidson se perd et tourne dans une myriade de pièce, le texte s’en retrouve sans dessus-dessous et cela sur des pages entières, y perdant par la même occasion le lecteur. Le temps s’allonge ? Alors les phrases occupent des pages entières. Holloway se trouve en haut et Will en bas, la partie du texte concernant Holloway se retrouve en haut et celle de Will en bas. Vous l’aurez compris non seulement le style de Navidson enserre le lecteur, mais la forme de son texte le ferre définitivement, passant ainsi dans un nouveau registre d’interactivité et d’aboutissement. Tout le côté expérimental de la chose n’enlève pourtant rien à sa réussite, d’autant plus impressionnante que le sujet en est fort ardu.Même si l’on pourrait reprocher parfois une certaine froideur au texte, ce serait faire abstraction de toute l’émotion qui transparaît entre les lignes4 lorsque Danielewski parle des relations familiales de Will et, notamment avec son frère et avec sa femme. Mais ce n’est pas tout puisqu’à travers La Maison des feuilles, c’est aussi de Zampano lui-même, ce vieil homme pour le moins obscur, que l’on parle. Si on saura peu de choses de lui, son ombre s’étend sur tout le récit, si bien qu’il en devient d’une importance grandissante, et pas que par son analyse du Navidson Record.Difficile de dire ou s’arrête La Maison des feuilles, entre les multiples niveaux de lectures, les innombrables notes de bas de pages et les appendices quasiment plus intrigants que le corpus principal, bien malin qui saura dire où s’interrompt vraiment l’aventure. Certainement pas Johnny. Foisonnant, dense jusqu’à l’apoplexie et en un mot comme en cent, monumental, L’œuvre de Danielewski, son premier roman (!!!) au passage, peut se targuer d’aller directement s’inscrire dans les chefs d’œuvres du genre…mais quel genre ? Disons de la littérature moderne. 1 Pour bien comprendre la profondeur et l’intertextualité de La Maison des Feuilles, il faut comprendre que le fil concernant Zampano n’est que la partie émergée de l’iceberg. L’autre versant du roman, c’est l’histoire de Johnny Errand, un pauvre bougre qui trouve le manuscrit de Zampano. Rapidement, au cœur de la critique du vieux, Johnny commence à nous parler de lui, de sa vie, de son passé et de ses peurs. Tout comme Will s’enfonce au cœur de la folie dans les ténèbres de la Maison, Johnny s’effondre mentalement en suivant à la fois le cours de l’histoire mais aussi en tentant de reconstituer le vécu de Zampano. Danielewski glisse une histoire dans l’histoire et narre, de façon entrelacé, l’existence d’un asocial dont la mère hante chaque jour ses pas. En jonglant sur divers tableaux, il s’avère difficile de faire la part des choses entre la décompensation psychique de Johnny et un vrai phénomène paranormal, une sorte de malédiction pesant sur le Navidson Record et qui broie tout ce qu’il touche. Plus le récit avance et plus Johnny s’enfonce et lâche prise, en lisant d’ailleurs les lettres de sa mère (dans les appendices ii) on comprend vite pourquoi. Celle-ci rassemble en une quarantaine de pages le génie de Danielewski pour la correspondance entre le fond et la forme, allant jusqu’à produire des messages codés…eux-mêmes codés. Tout s’imbrique dans La Maison des feuilles comme dans une poupée russe folle. A bien des égards, le récit d’Errand constitue un roman à part entière faisant la part belle à la psychologie et aux traumatismes enfantins. En sus de toutes les compensations excentriques sexuelles qui la parsèment… 2 Car une critique aussi extrême que celle de Zampano, même si elle confine au caricatural, mène forcément souvent à l’ennui. D’ailleurs cette LONGUE critique ne vous ennuie-t-elle pas ? iii3 Ce n’est pas Stephen King qui dira le contraire puisqu’il parle même du Navidson Record dans la Maison des Feuilles. Si, un tel maître de l’horreur fait un caméo dans le livre, on peut avoir foi dans le quota de frissons qu’il promet.4 Comme cette comparaison constante avec Le Minotaure, bien plus importante qu’il n’y parait et très révélateur sur la nature de ce Labyrinthe. Ou encore de la constante obsession sur la vie de la femme de Navidson, Karen Green, immense chant d’amour tragique avec de vrais morceaux de nostalgie dedans.ii Assez énormes pour tout dire, entre les photos intrigantes, les poèmes mystérieux, les pièces rapportées et aussi l’histoire de Palafina, la mère de Johnny, récit poignant d’une folle pourtant terriblement humaine.iii Mais si vous avez été au bout, au final, ça ne valait pas vraiment le coup ?! Alors, allez-y, pénétrez dans la Maison. Si vous avez la persévérance et l’entêtement nécessaire, vous n’allez pas rater ça.
Posté : lun. 9 déc. 2013 17:02
par RichardGrenelle
Bonjour,Je me suis moi aussi engouffré dans ce livrabyrinthe il y a une quinzaine de jours et j'appréhende comme un deuil de devoir prochainement en ressortir. Pourtant je suis un vieux lecteur. Je suis rassuré d'avoir rencontré ce forum au détour des couloirs cendrés où baignent mes nuits. Cependant, voilà le troisième post que j'adresse et que je ne retrouve pas dans les marques. Peut-être que le forum engloutit à son tour les pixels dans sa ténébreuse voracité.Il y a un an j'avais construit un blog "La fin de la mort" qui reposait sur un type semblable de construction. Peut-être connaissez-vous aussi le "Manuscrit trouvé à Saragosse" également construit dans un semblable encapsulage de récits mais bien sûr moins audacieux (fin XIXème on ne pouvait pas lui demander trop) mais dans le formalisme du blog par contre j'avais introduit des mécanismes de régression du récit à la manière des univers de Ubik pour ceux qui connaissent l'oeuvre majeure mais d'un semblable baroque schizophrénique de P.K.Dick.C'est alors certains de mes étudiants ainsi qu'un jeune collègue qui m'avaient conseillé de rechercher la MDF. Toujours salutaire retour dont s'enrichit l'enseignement.J'ai croisé au hasard de mes recherches un site très riche qui avait été développé au terme de la première traduction de la MDF, mais il semble qu'il ait été englouti par l'entropie galopante du web.Je suis prêt à partager toutes infos sur cette fascinante maison.
Posté : dim. 16 août 2015 15:27
par corwin70
bonjour,Je viens de finir la MDF, j'ai absolument tout lu du début à la fin sauf quelques notes de bas de pages (si on peut dire !) consacrées à la vie de Johnny.Et je me demande encore ce que c'est que cette maison ?Alors soit je n'ai rien compris, soit c'est trop spiritiuel pour moi...Mais il faut reconnaître quand même qu'aucune des questions posées en 4ème de couv n'a de réponse.C'aurait pu être un super bouquin si, à la fin, on apprenait ce que sont ces couloirs, escaliers et hallsMoi qui aime tellement les énormes bouquins ou cycles à enigmes qui trouvent toutes leurs réponses à la fin (comme le génial Hypérion de Dan Simmons par exemple)D'autant qu'au long du livre l'auteur fait des effets d'annonces style "ce n'est rien par rapport à ce que sera la fin..." (ce n'est pas cette phrase mais c'est dans ce gout-là. Des promesses pour nous tenir en haleine...Que signifient les traces de griffes trouvées à coté du corps de Zampano ?Où sont ses chats ?Quel est le rapport entre la msion et le fait que les échantillons trouvés datent d'avant la formation de la Terre ?etc...A un moment donné j'ai, bien sur, élaboré mes propres théoriesMerci si vous avez des réponses ou vos propres théories...Corwin