A la base j'avais prévu de lire le Elric tout frais acheté aux Imaginales et au lieu de celui-là j'ai finalement sorti "Bal de Givre" (acheté aussi en même temps). Dès fois on se surprend soit même :sifflote:Mais il faut dire que la présentation que l'auteur m'avait fait de ce livre à Epinal m'avait assez attirée : Une histoire conte de fée, genre princesse qui rencontre le prince charmant mais qui va déraper vers quelque chose d'autre ET qui se passe à New York (je trouve que cette ville fournie toujours un cadre excellent pour un roman). Et j'aime beaucoup aussi la couverture.J'en suis donc environ à la moitié du livre. L'histoire est racontée à la première personne par Anna, l'héroïne, 17 ans qui au commencement du livre (1ère page raison pour laquelle je ne le mets pas en spoiler) va se faire renverser par une limousine d'où sort un très beau et très riche jeune homme. Tout cela serait très cliché si tout de suite l'auteur n'installait pas une atmosphère bizarre. Bizarre déjà cette Anna au souvenir parcellaire, bizarre ce New York quelque peu décalé, bizarre ce "prince charmant"... Rien n'est jamais explicitement dit, tout est seulement sous entendu, c'est comme une impression qui suinte du récit ce qui fait que dès le départ et de plus en plus au fur et à mesure que le livre avance quelque chose nous titille et fait qu'un voyant s'allume disant "attention, anguille sous roche, attention, baleine sous gravier". Et du coup c'est cela plus que l'histoire a proprement parler qui fait qu'on enfile les pages sans vouloir s’arrêter. On veut savoir ce que tout ça cache
