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Posté : mar. 7 déc. 2010 13:43
par Gillossen
On l'avait déjà évoqué en zapping par exemple sur le site, mais on commence à en savoir un peu plus sur le prochain China Miéville, Embassytown, prévu pour mai 2011 en VO, et visiblement donnant lieu à un virage "space op" de la part de l'auteur.

(Couverture non définitive.)Et un synopsis sur Amazon.co.uk :
Embassytown: a city of contradictions on the outskirts of the universe.Avice is an immerser, a traveller on the immer, the sea of space and time below the everyday, now returned to her birth planet. Here on Arieka, humans are not the only intelligent life, and Avice has a rare bond with the natives, the enigmatic Hosts - who cannot lie.Only a tiny cadre of unique human Ambassadors can speak Language, and connect the two communities. But an unimaginable new arrival has come to Embassytown. And when this Ambassador speaks, everything changes.Catastrophe looms. Avice knows the only hope is for her to speak directly to the alien Hosts.And that is impossible.
Posté : lun. 27 déc. 2010 14:27
par Aslan
La couverture américaine définitive. Et voilà ce que l'auteur dit de son roman... sur Elbakin.net !
Auriez-vous quelques mots sur vos prochains projets, après Kraken. J’ai entendu parler d’un space opera… J’ai dit que c’était un roman de science-fiction qui se déroule dans l’espace – je crois que j’ai dit espace, et les gens y ont accolé opera. Le livre s’intitule Embassytown et l’action se déroule dans un futur lointain. Il sortira en Grande-Bretagne en mai, ainsi qu’aux États-Unis, et j’essaie de travailler sur autre chose en ce moment – je n’en dirai pas trop à ce sujet, car cela me rend nerveux de parler d’un travail en cours. Mais je travaille sur deux livres à venir. L’un d’entre eux, j’en suis sûr, sortira en 2012.
Certes, ça reste maigre.

Posté : mer. 16 mars 2011 04:59
par kalliste
Le prologue et le premier chapitre d'
Embassytown à découvrir, en attendant la sortie du livre.
Posté : mer. 16 mars 2011 09:30
par Dark Schneider
Excellente la couverture!! On dirait qu'ils ont utilisé la photo qui me sert de fond d'écran sur mon pc (véridique). Il faut dire que part certains aspects Hong Kong fait très futuriste.
Posté : sam. 30 avr. 2011 14:01
par Gillossen
Posté : dim. 8 mai 2011 13:09
par kalliste
Posté : mar. 17 mai 2011 21:56
par kalliste
Sortie, aujourd'hui, d'Embassytown !Si vous ne connaissez pas l'auteur,
voici quelques infos qui pourraient vous donner envie de découvrir ses mondes...Je comprends bien mieux l'apparition de certains monstres dans
Les Scarifiés !

Posté : jeu. 19 mai 2011 17:17
par Gillossen
La couv Subterranean !

Posté : lun. 27 juin 2011 10:55
par kalliste
Après avoir peiné sur le Kraken, récompensé par le Locus 2011, mais que je n'ai pas aimé et pas encore terminé (mais je le ferai) j'avais hâte de découvrir ce nouveau roman et l'univers SF - bien SF pas Space Opera - créé ici par China Miéville.Les hommes ont pu s'installer sur Ariekei, planète éloignée de toute vie interstellaire, tolérés par les Hosts ( les Hôtes) indigènes qui leur ont octroyé - comme ils l'ont fait pour d'autres races 'adaptées' - une portion vivable mais congrue du sol : Embassytown. Les Hosts, êtres étranges sur tous les plans, s'expriment totalement à travers La Langue / The Language, que seuls des ambassadeurs, eux aussi très particuliers, sont capables de reproduire pour ainsi établir des relations amicales et d'équilibre entre ces communautés.Nous parcourons Embassytown et découvrons ses règles de vie grâce aux yeux et aux jeux d'Avice enfant, qui a grandi au sein de divers foyers, comme c'est la coutume en ces lieux.Cette partie consacrée à l'enfance d'Avice a été la partie délicate du roman pour moi. Comme toujours, China Miéville nous propulse directement en situation, et nous devons assimiler peu à peu les images, les personnages et le monde qui s'imposent, sans préparation... le tout servi par une plume très élaborée. Sans compter des mots et des concepts à imaginer. C'est bien à travers de celle qui deviendra Immerser, capable de supporter les voyages à travers la substance même de l'Espace, que nous recevons des informations sur ce monde, par touches, comme si nous savions déjà comment tout fonctionnait. Il m'a donc fallu parcourir quelques dizaines de pages et assister à l'arrivée du nouvel ambassadeur pour me sentir bien à l'aise dans cette lecture.Je ne vais pas en dire plus, sinon que je l'ai appréciée.Une histoire sur la capacité de s'exprimer et surtout de se faire comprendre grâce et par les mots... et ce qui en découle.J'aurais d'ailleurs bien aimé entendre certains de ces mots prononcés à haute voix...
Posté : lun. 30 janv. 2012 14:47
par dwalan
kalliste a écrit :Sortie, aujourd'hui, d'Embassytown !
Et sortie en poche demain :
http://www.randomhouse.com/book/206876/ ... le#excerpt
Posté : mar. 20 oct. 2015 16:04
par Gillossen
Perdue aux confins du vide sidéral, Arieka est une petite planète qui vit en vase clos, à l'écart de toutes les routes commerciales connues. À sa surface coexistent des humains et des autochtones extraterrestres, les Ariekiens, que l’on appelle aussi « les Hôtes ».Mais seuls quelques humains génétiquement modifiés peuvent communiquer avec ces derniers. Ils forment ainsi une sorte de caste à part, et se font appeler « les Ambassadeurs ». Un système accepté de tous, qui permettait à la planète de vivre dans une relative harmonie...Jusqu'au jour où un nouvel Ambassadeur arrive de l'espace, avec des intentions peu louables. Apparemment, la Terre aurait décidé de s’emparer manu militari d’Arieka…
VF dispo !
Posté : mer. 21 oct. 2015 15:31
par Anarion
Sur ma PAL, un Mieville ça ne se refuse pas

.
Posté : mer. 21 oct. 2015 17:56
par K.
Enfin!:D
Posté : sam. 27 févr. 2016 18:10
par Luigi Brosse
Lu également.J'ai beaucoup apprécié tout le début du livre avec l'enfance de l’héroïne et la présentation d'Embassytown / Légationville (et aussi les hôtes et leur avancées technologiques), mais également toute la partie de voyages interstellaires. Dommage que Miéville n'ait pas continué dans cette voie là.Au contraire, on revient donc sur Arieka et j'ai trouvé que ça se gâtait sérieusement à partir de là. Si l'idée d'une race qui ne peut mentir est intéressante sur le papier, avec notamment ce besoin de mettre en situation un concept nouveau avant de pouvoir l'énoncer. J'ai eu plus de mal avec le fait d'utiliser cela comme base pour une intrigue (même si je suis quelque peu réducteur, Miéville essaie d'y ajouter des aspects de politiques expansionnistes par exemple). Cela manque d'entrain sur le long terme.Par contre, une fois l'intrigue terminée, je pense qu'il y a moyen de partir sur un second roman plus space-op justement, pour lequel je pourrais me laisser tenter.
Posté : sam. 4 juin 2016 19:56
par Anarion
Je suis arrivé à la moitié du livre à peu près, c'est un ouvrage déroutant pour ma part mais je ne peux pas m'empêcher de tourner les pages. Cependant, bémol par rapport à Perdido, les Scarifiés ou le Concile de Fer, j'ai du mal avec les personnages, qui me laissent relativement indifférents. J'espère que ça va aller mieux dans la seconde moitié à ce niveau là.
Posté : sam. 4 juin 2016 20:05
par K.
J'ai eu quelques difficultés avec le milieu du roman, une fois passée l'enfance de l'héroïne, et j'ai trouvé la lecture assez fastidieuse. Il a vraiment fallu que je m'accroche. Par contre à partir du moment
► Afficher le texte
où les choses déraillent clairement
j'ai commencé à me laisser happer par l'intrigue et j'ai apprécié la dernière partie. Il s'agit d'un ouvrage intelligent mais ce n'est pas le plus facile d'accès des Mieville à mon sens.
Posté : lun. 6 juin 2016 15:43
par Lisbei
Je suis d'accord avec K. : personnellement, je suis très fan de Miéville (et d'ouvrages intelligents en général, ceci expliquant sans doute cela), et de plus fascinée par la linguistique. Un roman qui place la réflexion sur la communication et le langage au centre ne pouvait que me plaire au plus haut point. Mais, comme The City & the City, à mon avis, c'est moins facile d'accès que Perdido et les autres romans dans le monde de Bas-Lag.
Posté : ven. 10 juin 2016 20:42
par Anarion
Quasiment terminé et j' ai trouvé cette lecture assez exigeante, et parfois même obscure/nébuleuse. Sans être une déception je suis quand même dubitatif au final, ce Mieville ne me marquera pas comme ont pu le faire ses livres précédents ( j'espère que Kraken sera meilleur).