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Bonsoir, Je viens de finir le livre de Thomas Geha. Je n'ai pas arrêté avant la fin. Je souhaite qu'il continue sur ce chemin. des nouvelles, des romans post-apo et maintenant celui-ci HMMM! Le premier continent est sous la domination des Qivhiens, une race reptilienne, armée, organisée. Tiric Sherna est un Shao, le dernier royaume en date sous la coupelle des envahisseurs. Les Shaos, trop fiers, pour faire alliance avec l’un des sept royaumes. Tiric est conduit en terre ennemie pour devenir gladiateur. La captivité, la condition d’esclave lui laisse l’envie d’en découdre. Lui, le noble, préfère mourir que de rester captif.Le destin en a décidé autrement. Tiric survivra. Accompagné d’un autre Shao, Kardelj Abaskar, ils devront fuir pour rester en vie. Ces quelques lignes ne résument pas l’ampleur du livre. En dire plus donnerait des clefs. Thomas Geha donne naissance à un univers foisonnant. Loin des clichés de la fantasy, les personnages sont complexes, ambigüs. Ils sont prêts à tout pour survivre. Le code moral n’a que peu de valeur. Tiric Sherna sert ses propres intérets, sa futur vengeance.La couverture donne une idée de l’ambiance. Lourde, et poisseuse. Malgré les paysages rencontrés, la fuite des personnages « plombent » les couleurs. Ils se cachent, ils complotent… Nous souffrons avec eux, nous nous interrogeons sur leurs compagnons. Thomas Geha ne lâchera pas l’histoire et laissera déiler la destinée jusqu’au bout… Pour notre plus grand plaisir. Le style est efficace, la lecture, aisée. Je ne reproche qu’une chose à ce livre : Attendre 2011 pour lire la suite. Les éditions Critic ont bien fait de choisir Thomas Geha pour ce premier livre. Celui-ci nous fait la surprise de changer d’univers. Apres deux romans de science-fiction, il entre dans la fantasy, avec succès. Le sabre de sang- Histoire de Tiric Sherna- Editions Critic

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Ces quelques lignes ne résument pas l’ampleur du livre. En dire plus donnerait des clefs. Thomas Geha donne naissance à un univers foisonnant. Loin des clichés de la fantasy, les personnages sont complexes, ambigüs. Ils sont prêts à tout pour survivre. Le code moral n’a que peu de valeur. Tiric Sherna sert ses propres intérets, sa futur vengeance.La couverture donne une idée de l’ambiance. Lourde, et poisseuse. Malgré les paysages rencontrés, la fuite des personnages « plombent » les couleurs. Ils se cachent, ils complotent… Nous souffrons avec eux, nous nous interrogeons sur leurs compagnons. Thomas Geha ne lâchera pas l’histoire et laissera déiler la destinée jusqu’au bout… Pour notre plus grand plaisir. Le style est efficace, la lecture, aisée. Je ne reproche qu’une chose à ce livre : Attendre 2011 pour lire la suite.

Sur cette critique, je ne suis d'accord que sur une chose : la lecture est aisée. Effectivement, les pages se tournent toutes seules, on ne voit pas trop passer les 250 pages et l'ennui ne pointe pas le bout de son nez.Par contre je ne trouve pas du tout que le livre ait une ampleur particulière, que l'univers soit foisonnant ou que l'on soit loin des clichés de la fantasy. Ceci dit, sans parler pour l'auteur (que j'ai cru entrapercevoir sur ce forum), je pense que ce n'était pas là le but de Thomas Geha. Je crois qu'il faut plutôt voir ce livre comme de la fantasy plutôt classique et surtout sans prétention. L'univers fait un peu office de prétexte (sans que ce soit péjoratif) et n'est finalement pas trop développé, pour laisser la place au rythme et à l'action. Si on prend le livre pour ce (que je pense) qu'il est, alors on ne peut pas réellement parler de défauts pour ces points énumérés, même si ce n'est personnellement pas ce que j'attends d'un bouquin de fantasy.Non, là où j'ai plus tiqué, c'est dans le style, que j'ai trouvé assez maladroit. Le récit est narré à la première personne par le personnage principal, Tiric Sherna, mais loin d'être ambigu, il oscille surtout entre deux versions : le héros candide un peu bêta et le vieux baroudeur cynique. Le ton hésite entre ces deux styles, sans arriver à se fixer (de préférence vers le deuxième aspect), et parfois, au sein d'un même dialogue, on peut voir des conversations et des comportements peu crédibles. C'est aussi le cas pour certaines descriptions.J'ai aussi regretté le manque de subtilité dans le développement des personnages, très monolithiques.Dernier petit bémol, beaucoup plus personnel celui là : je disais récemment, dans ma critique de Memories of Ice, qu'Erikson m'avait réconcilié avec les noms à coucher dehors. Et bien, après le Sabre de Sang et ses Quivhviens, ses Zoeziu, ses fjarks ou ses pidoorgars, va vraiment falloir que je fasse une piqûre de rappel façon House of Chains... :pPas une mauvaise lecture, mais trop loin d'être parfaite pour que je la recommande avec enthousiasme.

Merci d'avoir pris le temps d'écrire ces quelques lignes sur le sabre de sang !Je ne reviendrai pas sur tes impressions, elles ne se discutent pas, sauf si tu veux quelques éclaircissements sur mes choix, of course. Je sais parfaitement qu'il est illusoire de penser que mon roman plaira à tout le monde :-)TG

Belgarion à la critique !:arrow: Le Sabre de sang

Avant de me lancer dans la critique que je peux faire de ce roman, un petit aparté concernant l’objet livre. Juste histoire de dire que j’ai bien aimé le tenir en mains, son format ni trop grand ni trop petit, compact, solide, avec le marque-page idoine rend le tout très agréable à la lecture. Enfin, j’ai attendu quelques jours pour rédiger à froid cette critique.Passons maintenant aux choses sérieuses…. Dans un premier temps, le style d’écriture. C’est le genre de choses que l’on note tout de suite avec les premières pages. Et là, force est de constater que j’ai été surpris, mais dans le bon sens du terme. Je m’attendais à me retrouver devant un style narratif certes dynamique, faisant échos au titre et au résumé, mais pas à ce cynisme ou ironie dont pouvait faire preuve le personnage principal : Tiric Sherma. En fait, je crois que cela est dû à la catégorie de ce personnage, celle de Shao, qui dans mon esprit, me renvoie aux moines shaolins. Erreur, erreur… Tiric n’est pas un moine guerrier, mais un guerrier pur et dur. Un guerrier que l’on pourrait décrire comme aussi fier qu’un paladin, mais sans sa piété. Et grand bien lui fasse ! Sa gouaille et sa vision caustique de certaines situations ont tout simplement donné un certain allant à l’histoire. Un ton que l’on retrouve également parfois dans certaines répliques des différents personnages rencontrés. Par conséquent, du côté de la plume, aucun problème particulier, c’est fluide, pas de passages mous, on se laisse entraîner dans l’histoire.L’histoire, parlons-en. Des nains ? Non. Des orcs ? Non plus. Des morts-vivants ? Encore moins. Des reptiles ? Bingo. On peut se dire que cette variation est minime. Qu’il y ait des méchants, c’est normal, faut bien cogner sur quelqu’un. Néanmoins, pour se démarquer assez simplement, et de façon judicieuse d’une fantasy classique, l’apport d’un ennemi reptilien aussi bien belliqueux qu’ingénieux, n'est pas sans intérêt. Et surtout d’en faire un peuple loin d’être écervelé, avec sa politique, sa stratégie d’expansion, son histoire, ses parties « politiques », ses relations commerciales avec d’autres contrées, autres contrées qui elles aussi entretiennent des relations plus ou moins cordiales avec le peuple des shaos. Le tout donne un monde qui m’a paru crédible. Alors effectivement, si comme moi vous aimez les détails, les descriptions, ce premier opus ne s’attarde que sur les éléments fondamentaux des différents peuples. Ce qui n’est pas un mal en soi, le style de narration étant à la première personne, en l’occurrence Tiric, qui lui-même ne connait pas tout des différentes races. Deux solutions alors, soit Thomas nous développe tout ça dans le prochain volume … (gniark gniark) soit il laisse de façon intentionnée le flou, pour que nous-mêmes puissions nous imaginer cette géopolitique. L’histoire en tant que telle, est pour le moins, bien menée. Cela se ressent notamment par les quelques rebondissements, donnant un tour nouveau à l’histoire. Je ne me suis pas ennuyé durant toute la lecture, seule ombre narrative au tableau, un certain décalage temporel entre le titre et l’histoire (comprendront ce qui ont lu le livre), mais qui n’empiète pas sur l’agréable moment qu’on y passe.Pour résumer, Thomas Geha m’avait écrit dans la dédicace, « fantasy sans prétention »… Evidemment, ça aurait pu être prétentieux que de dire le contraire, cependant j’ai tout bonnement été agréablement surpris et rassuré par ce premier opus, c'est le sentiment qui prime après ma lecture. Il n’y a maintenant plus qu’à se faire patient pour suivre l’évolution de Tiric, qui à n’en pas douter, sera sacrément mouvementé…

Merci bien pour tous ces avis ! :)Pour les remarques au sujet du format et de la couverture, elles font bien plaisir. On voulait à la fois un livre qui tienne dans toutes les mains (j'aime pas le format des Brag. et cie, que je trouve trop grands) et une charte graphique qui nous permette de sortir de la masse, chose qui n'est pas aisée actuellement.Pour les remarques sur le livre lui-même, étant l'éditeur du livre et, de fait, pas très objectif, je me contenterai de dire que l'on essaiera de faire encore mieux avec la suite qui vous réserve pas mal de surprises (héhé). Quant au titre du livre, je comprends bien les réserves qui ont été émises. Le fait est que le livre a toujours été pensé comme un diptyque, comme deux livre qui se font écho avec le sabre au centre... Je pense que le titre du diptyque prendra tout son sens dans le second.Zedd

Merci pour la critique. J'attendrais de voir ce que donnera la suite pour voir si je me lance ou non dans ce diptyque ;)Tanis

Hum miam ! Ca me tente fort bien J'aime bien le sang, tout ça lolJ'attendrai la sortie du second pour me lancer. Merci pour vos critiques.

Publications 2010 ::arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/11515-Des-nouvelles-de-Critic

Le livre de Davout m'intéresse autant qu'il m'intrigue. Décidément cette nouvelle maison d'édition effectue un très bon départ!

Il ne me restait plus que quelques pages depuis un certain temps, mais ça y est, je l'ai fini hier soir.J'ai beaucoup aimé : on ne s'ennuie pas une seconde, on a envie de tourner les pages, la fin est intéressante, on a envie de lire la suite !Le héros est quelqu'un de complexe, c'est cool ! Il a des points faibles, des points forts, évolue au fil du roman, doit s'appuyer sur les autres, etc... Il est nickel, je trouve.L'univers est bien, même s'il y a encore trop de zones d'ombre à mon goût : j'aurais bien aimé avoir une carte, je ne me rends pas compte des distances parcourues par le héros.Les Qivhiens, je n'arrive pas à me les visualiser correctement, et ça me gène. Vers la fin, j'étais franchement agacé, car je ne conçois pas comment Et puis, si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais changé le titre, carrément !Le roman s'appelle Le Sabre de Sang, et a pour sous-titre histoire de Tiric Sherna : et bien, pour moi, c'est l'inverse qu'il aurait fallu choisir ;)Enfin, pour conclure, je dirais que je rejoins mot pour mot la critique de Belgarion. Pile poil pareil.

Je me permets de glisser une petite réponse à Dwalan concernant le titre. Impossible d'inverser le titre et le sous-titre puisque dans le deuxième volet, :DUn diptyque se soit d'être cohérent, en tous cas ce mot à un sens pour moi et je crois qu'on doit voir le titre principal du diptyque en comprenant qu'il a été choisi pour deux volumes, et non un seul. ;)Thomas.

Oui, je pense que tu as eu raison de choisir ce titre, c'est juste que ça fait un peu bizarre quand tu lis le premier volume.En tout cas, merci de ta réponse.

Je remonte quelques instants ce thread pour signaler que je viens de mettre en ligne, pour ceux qui seraient intéressés, le premier chapitre du tome 2 Le sabre de sang 2amitiés,Thomas.

Merci! suis bien intéressée !Mais "j'écluse" un peu mon énorme stock à lire avant !

Y'a rien qui urge de toute façon, puisque le tome 2 ne sortira qu'en mars prochain :-)

Thomas Geha a écrit :Je remonte quelques instants ce thread pour signaler que je viens de mettre en ligne, pour ceux qui seraient intéressés, le premier chapitre du tome 2 Le sabre de sang 2amitiés,Thomas.

Cool, très cool, merci je vais vite le lire !

Je m'aperçois que je n'ai pas donné mon avis, alors que j'ai dévoré ce bouquin ! Alors voilà, très succinctement :En voilà un bon roman pop-corn, de la fantasy française qui se consomme facilement, rapidement, mais sans oublier d'être de qualité.Car là est la clef : ce roman va droit au but, c'est sans fioritures, avec quelques passages bien marquant, du blockbuster fantasy comme nous en livrent les anglo-saxons par camions entiers depuis de nombreuses années. Et ça fait bien plaisir de voir que certains auteurs français décomplexés en sont aussi capables.Vivement le deuxième tome de ce dyptique ! J'adore vraiment ce style direct, percutant, qui ne se prend pas la tête, mais qui n'oublie pas non plus de surprendre le lecteur (notamment dans cette excellente fin) !Cela dit, j'espère quand même que Thomas, s'il passe par là, ne prendra pas ombrage des expressions pop-corn ou blockbuster, parce que franchement dans ce cas là, c'est loin d'être péjoratif. La preuve : j'ai lu le bouquin en deux jours ! Viiiiiite la suite !

ah non je le prends bien. Parce que, comme dirait un fameux Robin des Bois : "C'est exactement ce que je voulais faire!"merci pour le petit mot !