Numéro 9 : R pour l'histoire, parce que le jeu sombre de Tim Burton est parfois pesant. J'ai bien aimé
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le jeu des ames à la fin.
District 9 : RR - Uniquement Parce que le film semble plus réaliste que les films de SF américains, où, comme ils le disent si bien au début du film, le vaisseau extra terrestre ne s’est pas, pour une fois, positionné au dessus d’une grande ville des États-Unis, et où les américains n’étaient pas non plus, une fois de plus, les sauveurs du monde.Autres points positifs : - il n’y a pas eu le grand défilé habituel de l’armée avec revue de tout l’attirail militaire et les dernières armes de pointes. - Le film semblait très réel, certainement par le fait de la présentation sous forme d’actualités et de documentaire sans Happy end à la fin du film, ce qui fait encore plus vrai et laisse peut-être envisager une suite.- Des Extra-terrestres bien faits et un bon jeu des acteurs.Voilà pour les points positifs.Maintenant ce que j’ai moins aimé :- L’histoire est un peu floue
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Quel était le but des aliens en arrivant sur terre ? Ils étaient en " détresse " et espéraient l’aide des humains " Ils veulent juste rentrer chez eux " ! Ok ! Jusque là ça va ! Mais c’était sans compter sur la cupidité de l’homme, qui veut connaître le secret du fonctionnement des armes aliens. Là c’est aussi évident ! Ils sont tout d’abord réfugiés, puis deviennent des proscrits. Et c’est là que ça va plus ! Les aliens ont une super force, ils sont armés (trafic d’armes avec les nigériens), aux vues de leurs conditions de vie, On s’attend à ce que plus de tueries et de rébellions, qui seraient menées par Christopher Johnson, un des aliens plus dégourdi que les autres, remarqué par Vikus,
- C’était un peu décevant ! J’ai eu l’impression que cette histoire d’extra-terrestres était trop flagrante et que le vrai motif du réalisateur Neill Blomkamp, était de montrer par ce long métrage, que le racisme est bien ancré dans la race humaine et que, ce n’est pas ou n’est plus une exclusivité des Afrikaners (blancs d’Afrique du sud). "Les humains haïssent les aliens, parce qu’ils sont différends d’eux" c’est la base de tout racisme,. Un peu facile !.En tant que sud-africain, Neill Blomkamp est bien placé pour faire un film sur une apartheid, certes différente, mais apartheid quand même
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ici ce n’est pas les noirs qui subissent la ségrégation, la discrimination, mais les aliens, appelés avec mépris " mollusques ". Les panneaux, dans le reportage au début du film, en sont la preuve "FOR USE BY HUMANS ONLY ". Ils sont parqués depuis 20 ans dans un ghetto sans aucunes perspectives d’avenir. Vikus est un pion de la MNU, c’est un humain aussi méprisant que son beau-père. Il est raciste, bête et méchant (ex : quand les hommes de la MNU mettent le feu aux œufs, il compare l’éclatement à du pop corn. Et le semblant de rédemption à la fin, ne fait pas oublier, que si il avait pu redevenir physiquement humain, même après avoir été dans la peau d’un alien, il aurait été exactement le même qu’au début du film.