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Merci pour la critique ;) Très tentant, je ne connaissais pas, mais je pense que je vais craquer (et puis enfin un poche ce mois-ci, parce que juin commence à rimer avec paille pour moi :mrgreen: )EDIT aujourd'hui: bon ben voilà, c'est commandé! :D

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Merci Anarion... Non, parce que voir des romans qui pour le moment sont encore du domaine du fantasme déclencher je ne sais combien de messages, et puis là, rien... :rolleyes: :(

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Merci pour cette belle critique, Gillo ! Un roman classique (pour ne pas dire un ancêtre) de la Fantasy, qui tient la route 80 ans après, voilà qui a tout pour me tenter ! Je note en tête de liste (ou presque !) ;)

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Résumé très classique, bien sûr, cela a été écrit en 1924 donc forcément, c'est normal mais du coup ça ne m'inspire quand même pas trop. Je crois que dans cette époque, je préfère continuer à découvrir Lord Dunsany, dont les histoires sont moins le Bien contre le Mal.. :unsure: Mais enfin merci pour cette critique! Et puis comme c'est en poche et que c'est tout de même un des précurseurs de la fantasy, je le lirai probablement un jour je pense mais dans une époque indéterminée... ;)

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Merci pour cette critique ;) .Un précursseur en fantasy .... voilà qui va suffire tout simplement à le mettre dans ma prochaine commande, ne serait ce que pour la culture générale ;)

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Merci pour la critique ! :)J'aime bien entendre parler de ce genre de romans qui ont plus de 50 ans et méritent souvent de sortir du relatif "oubli" dans lequel ils sont tombés...ou au moins de sortir de l'ombre de romans plus connus... Bref, je n'ai pas vraiment la place de le caser pour le moment, mais il me semble tout de même assez intéressant et l'écriture semble de qualité, ça doit valoir le coup d'oeil, je liriai avec intérêt les impressions des premiers lecteurs. :)Thys

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Mis sur la liste (parce que pour moi aussi juin rime avec paille (enfin c'est normal avec les réservations de vacances)). Je suis de toute facon dans ma période grand classique en ce moment(quand j'en ai le temps :( ).A lire le résumé, cela donne un parfum assez oriental, sensuel. Et même si le scénario de base (à savoir un héros qui seul peut lutter contre le mal), ca me parait quand même interessant, et surtout fin. Je lirais ca début juillet pour me remettre des exams :lol: ;) PS: Et puis 8, c'est une note quand même plus qu'honorable

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PS: Et puis 8, c'est une note quand même plus qu'honorable
C'est sûr ! :)Par contre, il est un peu dur à trouver. :(J'ai cependant trouvé un extrait sur le site de France Loisirs, histoire de se donner une idée :
Extrait de l'oeuvre L'arrivée du vaisseauUn parfum étrange s'exhalait de la pierre en une volute dont la caresse effleurait le visage de Kenton comme une main câline. Ce parfum, dont l'odeur insolite et mystérieusement troublante évoquait des images furtives et jamais vues, des arabesques de pensées qui s'évanouissaient avant d'être appréhendées, il l'avait senti dès l'instant où il avait sorti de sa caisse l'objet que Forsyth, le vieil archéologue, avait exhumé du linceul de sable recouvrant l'antique Babylone et lui avait expédié.Une fois encore, Kenton examina le bloc. Un mètre vingt de long, une hauteur un peu supérieure, une largeur imperceptiblement inférieure. Il était d'un jaune éteint et le poids des siècles lui était un voile presque visible. Une seule de ses faces portait une inscription d'une douzaine de lignes parallèles, des cunéiformes archaïques gravés sous le règne de Sargon d'Akkad quelque six mille ans plus tôt si les déductions de Forsyth étaient exactes. La surface de la pierre était crevassée, grêlée et les caractères aigus à demi effacés.Kenton se pencha davantage au-dessus du monolithe et les arabesques parfumées l'enserrèrent plus étroitement, s'accrochant à lui comme un buisson de vrilles, comme de minuscules doigts nostalgiques et suppliants, des doigts qui imploraient...Imploraient qu'on les délivre !Quelle absurdité était-il en train de rêver ? Kenton se redressa. Il y avait un marteau à portée de sa main. Il le leva et en frappa le bloc avec irritation.Et le bloc répondit !Par un murmure. Un murmure qui s'amplifia, s'amplifia encore, accompagné d'un faible tintement que l'on eût dit produit par de lointaines clochettes de jade. Le murmure cessa et il n'y eut plus que ce carillon sonore et mélodieux de clochettes de plus en plus cristallines, de plus en plus proches qui retentissaient à travers les corridors infinis du temps.Un craquement sec éclata et le bloc de pierre se fendit. De la fissure jaillit une luminescence rose et nacrée, palpitante, et des bouffées de parfum en rangs serrés. Les effluves n'étaient plus quémandeurs, n'étaient plus ni nostalgiques ni suppliants.Ils étaient maintenant exultants ! Triomphants !Il y avait quelque chose à l'intérieur du bloc ! Quelque chose qui y était resté tapi pendant six mille ans ! Depuis le règne de Saigon d'Akkad.Les carillons de jade tintèrent à nouveau en une sonnerie argentine pour refluer et se perdre dans les corridors du temps d'où ils étaient venus. Ils moururent et, comme le son s'affadissait, le bloc de pierre s'abolit, se désintégra en un nuage de poussière scintillante tournoyant lentement.L'étincelant et vaporeux tourbillon disparut à son tour comme un rideau qu'on tire.Et là où se trouvait la pierre, il y avait à présent... un vaisseau !Un vaisseau voguant sur des vagues taillées dans du lapis-lazuli et couronnées d'une écume de cristal laiteux. Sa coque de cristal était opaline et légèrement lumineuse. Sa proue se recourbait comme un mince cimeterre sous la pointe incurvée duquel se dressait une cabine dont les parois latérales étaient constituées par le renflement du bossoir à la manière d'un galion. À l'endroit où la coque se redressait pour former le château avant, le cristal s'opacifiait à mesure que les flancs se soulevaient pour acquérir un éclat tel qu'il métamorphosait la cabine en un rose bijou.Au centre du vaisseau s'ouvrait une fosse qui occupait le tiers de sa longueur. De la proue à son bastingage courait un pont d'ivoire en pente. Le pont de poupe, symétrique, était d'un noir de jais. Il y avait à l'arrière une autre cabine, plus grande que celle de proue, mais trapue et de la couleur de l'ébène. Les deux ponts étaient reliés par de larges plates-formes de part et d'autre de la fosse. Le pont d'ivoire et le pont noir se rejoignaient au milieu du navire, suggérant bizarrement des forces antagonistes s'affrontant. Ils ne s'intégraient pas l'un à l'autre mais s'interrompaient brutalement, bord à bord. Hostiles.De la fosse s'élevait un haut mât vert et effilé tel le noyau d'une gigantesque émeraude. À ses vergues était fixée une ample voile irisée comme une soie tissée d'opales de feu. Au mât et aux vergues s'arrimaient des haubans en nattes d'or bruni. De part et d'autre du vaisseau s'alignaient sept longues rames dont les pelles écarlates plongeaient dans les vagues de lapis couronnées de perles d'écume.Et le vaisseau orfévré avait un équipage ! Kenton se demanda pourquoi il n'avait pas encore remarqué les minuscules silhouettes sur le pont. On eût cru qu'elles venaient à l'instant même de se lever... une femme était sortie de la cabine rose dont elle n'avait pas fini de refermer la porte... et il y avait d'autres silhouettes féminines sur le pont ivoire, trois femmes accroupies, la tête penchée. Deux d'entre elles étreignaient des harpes, la troisième tenait une flûte double.De toutes petites silhouettes qui ne mesuraient pas plus de cinq centimètres...Des jouets !Chose singulière, Kenton ne discernait ni leurs visages ni les détails de leurs costumes. Les figurines étaient indistinctes, floues, comme s'il les voyait à travers un voile. Sans doute était-ce la faute de ses yeux. Il les ferma un instant.Quand il les ouvrit, il regarda la noire cabine, les écarquillant avec une perplexité grandissante. Lorsque le vaisseau était apparu, le pont noir était désert, il l'aurait juré. Or, il y avait maintenant quatre petits personnages groupés près du bord de la fosse !Et le déconcertant brouillard qui enveloppait ces homoncules était plus épais. C'étaient certainement ses yeux qui lui jouaient un mauvais tour. De quoi aurait-il pu s'agir d'autre ? Il allait s'étendre un moment pour les reposer.Kenton se retourna à contrecœur et se dirigea lentement vers la porte devant laquelle il s'arrêta avec incertitude pour regarder une fois encore le chatoyant mystère.Derrière le vaisseau, la pièce était cachée par le brouillard !Le rugissement strident d'une armée de tempêtes lui frappa les oreilles. C'était la voix de légions de typhons, un chaos assourdissant comme le déferlement de puissants aquilons.La pièce vola en éclats, se volatilisa et, à travers la clameur, il perçut distinctement un timbre... un... deux... tr...Il connaissait ce timbre. C'était la pendule qui sonnait 6 heures. Le troisième coup s'interrompit net. Le plancher se dématérialisa et Kenton se retrouva flottant dans l'espace, un espace rempli de brumes d'argent.Les brumes se dissipèrent. Kenton entraperçut un vaste océan bleu ondulant de vagues. Il eut à nouveau la vision fugitive du pont d'un vaisseau cinq mètres au-dessous de lui.Il y eut soudain un choc qui l'étourdit. Un coup sur la tempe. Des éclairs déchiquetés déchirèrent les ténèbres qui engloutissaient la mer et le navire.

10
Merci pour cet extrait! :) J'aime beaucoup le style, c'est très agréable à lire, de belles descriptions et j'aime bien le mystère qui entoure ce vaisseau. B) Je vais peut-être le passer à une époque moins indéterminée alors... ;) Mais ça sera quand même pas avant plusieurs mois... :rolleyes:

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Et voilà, je l'ai lu. :) Pas énormément de pages, mais c'est quand même écrit petit. ;)Une chose est sûre, on ne peut en effet que remarquer le style. Merritt en fait des tonnes, mais pour moi, ça passe facilement, ça n'est jamais lourd, et j'ai vraiment beaucoup aimé cette qualité d'écriture. :)Au niveau des personnages, j'ai été étonnée par Kenton, qui ne tergiverse pas vraiment sur son sort, mais s'adapte très vite. :o Par contre, le côté macho, je me répète, mais il faut le prendre au second degré, sinon... :mrgreen: L'histoire avec ses conflits entre divinités reste assez classique, mais l'ambiance joue beaucoup. En tous cas, ça a été pour moi un très bon moment de lecture. :)

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Lu il y a un peu plus d'un an et demi, mes impressions ne sont plus très fraiches, mais je me souviens d'un bouquin très agréable à lire (j'aime cette touche année 20), malgré le départ style malédiction de la momie cousu de fil blanc, mais l'intrigue se développe rapidement et s'éloigne du poncif. Retrospectivement, quelque part ça me rappelle un peu la nouvelle du Jeu de l'Initié dans le Cycle des Epées de Leiber, avec cette ambiance Phénicienne/Babylonienne.

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UPIl mes reste encore une cinquantaine de pages, et j'ai un mal pas possible à me concentrer sur l'histoire :( , je n'accroche pas du tout au style, j'ai un peu de mal à m'identifier aux persos (j'aime bien Sygurd quand même), et Kenton m'agace un peu, il ne se pose aucune question, acceptet tout comme si c'était normal... Néanmoins sa relation avec Sharane est assez marrante, avec ce coté macho assumé...Va falloir que je me force pour le finir, me reste plus beaucoup de pages <_<

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Tiens, j'étais persuadée d'avoir donné mon avis ici...:huh:Eh oui, je suis tombé il y a longtemps, par hasard sur ce livre. Je l'ai beaucoup aimé. Cela fait longtemps que je l'ai lu mais j'en garde un très agréable souvenir et j'avais été très touché par la fin.Il faudrait que je le relise pour donner un avis plus détaillé (je ne savais pas qu'il était si vieux ce livre ^^) mais la situation sur la nef m'avait parut très originale.

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Un très beau roman d’un auteur assez méconnu il faut bien le dire. Et avec cette illustration de Caza qui apporte un éclairage au roman assez fort. Parce que au delà d’un trame romanesque plutôt classique (et sans doute typique de cette époque - 1924 quand même), c’est un vrai roman d’Héroic fantasy. L’écriture est plutôt belle (et bien moins datée que d’autres auteurs de la même époque). Et l’histoire est forte et surtout une fin d’une émotion intense. Je crois bien que j’ai détesté la façon dont ça se termine, tellement cette fin est terriblement injuste. Bref, un magnifique livre à découvrir pour qui ne connait pas.Il a fait deux autres (au moins) livres d’une veine identique : le gouffre de la lune et le visage dans l’abime, mais un cran au dessous question émotions.

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Commandé la Nef d'Ishtar (parce que le titre me botte et que j'ai ouï dire que "Howard aurait pu l'écrire") et le Gouffre de la Lune (parce que je n'ai jamais lu de Science-Fantasy).Après, je vais passer à Lieber...

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J'en suis à la moitié et... bofff !Pas à cause du style. C'est bien écrit. Pas à cause de l'histoire, qui est, ma foi, assez prenante. En plus, j'aime bien les mondes parallèles.Mais à cause des deux héros. Franchement, j'ai envie à toutes les pages, ou presque, de passez Kenton et Sharane à la machine à baffes ! (Et quand Kenton crie "SHARANE", j'ai l'impression d'entendre Rocky crier "ADRIENNE". Oui, je sais, c'est con.)Mais je le terminerai. En espérant voir l'auteur développer le personnage de Sigurd.