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J'ai commencé, avec une amie, à "traduire" le Sil en Quenya (je met des guillemets, parce que bon, avec toutes les périphrases du monde, il y des truc qui restent intraduisibles). Pour l'Ainulindalë, ça va, pas trop de problèmes dans l'ensemble, par contre je suis plus inquiet pour le reste... Vous pensez que c'est faisable ?

Par traduire, on parle du langage, avec la limite du vocabulaire, ou de translittération en tengwar ?
Parce que si je comprends bien et que c'est la première option, rien que la concordance des temps est un défi.

Dans l'absolu et en théorie, c'est possible, mais au prix d'un certain nombre de néologismes. D'ailleurs, l'Ainulindalë a déjà été traduite, bien que l'ensemble de la conjugaison soit à revoir (comme le dit Foradan, rien que d'imaginer la concordance des temps...).

Cela dit, pour un tel projet, au-delà du niveau d'excellence requis en Quenya, la charge de travail serait absolument gigantesque. Et tout cela pour arriver uniquement à quelque chose de correct, linguistiquement parlant.

Comme Foradan, je me suis posé la question si c'était une conversion lettre à lettre (translittération, je ne connaissais pas le terme, je me coucherai moins bête).
Si c'est une véritable traduction, ça m'a l'air assez compliqué de tout réussir à traduire.

Outre la concordance des temps, les simples limites posées par le manque de vocabulaire ne risquent-elles pas d'en faire une traduction bien appauvrie?