Gillossen a écrit :Perso, la pizza est surtout réchauffée mais bon, je me suis arrêté au bout de 100 pages, car ce n'était en effet pas pour moi.
(Désolé, il fallait que ça sorte pour la vanne de la pizza réchauffée, je ne pouvais plus me retenir.

Mais, hé, parfois, ça fait du bien par où sa ça passe, un soir de grosse faim !)
Allez Team Gillossen sur le coup, même si je me suis forcé à finir la pizza. J'ai espéré jusqu'au bout une étincelle qui n'est jamais venue. Et pourtant, j'y ai cru vu la quantité d'avis positifs.
C'est pas franchement mauvais, mais pour moi, ce n'est jamais vraiment bon non plus. Et ca dure sur plus de 800 pages en VO.
On sent que l'auteur a cherché à bien faire, à écrire une fantasy "moderne", notamment vis-à-vis de la place des femmes (et ça c'est bien) mais ca m'a souvent paru très artificiel, sachant comment l'auteur s'appuie sur une ré-imagination de plusieurs pays européens de l'époque médiévale (avec les rôles que l'on sait pour les femmes).
On sent aussi qu'il a passé un peu de temps sur les différentes armes, armures et aspects techniques de ses différentes factions, mais au final ça ne se traduit pas vraiment par différentes façon de se battre des différentes armées ni se révèle réellement critique pour l'intrigue (oui, il parle de charges de cavalerie, d'escarmouches avec des archers, etc mais ça s'arrête là - y'a pas besoin d'entrer autant dans le détail pour ce résultat).
J'avoue été conquis également par sa façon d'écrire les combats au début. Mais très vite, c'est plus que répétitif et j'étais soulagé quand il triomphe du boss final (enfin, plus de combats). Je fais un peu le même constat pour la magie et les démons. C'est agréable lors de la première rencontre, mais ca tourne très vite en rond.
A posteriori, j'ai aussi trouvé l'évolution de Falco totalement dénuée de surprises (comme d'ailleurs celles des autres persos). Et pire, on sait presque dès le début le "niveau max" qu'ils vont atteindre (et à moins de vraiment n'avoir jamais lu de fantasy, je pense que c'est transparent pour n'importe quel lecteur). Aucune place pour les chemins de traverses.
Et pour finir, j'ai trouvé l'auteur très verbeux, sans que ce soit à aucun moment vraiment justifié d'après moi. Il a un style très passe partout, c'est pas spécialement évocateur et il en met toujours une couche trop épaisse (de descriptions, d'adjectifs...).
Et pour finir, j'ai trouvé la gestion du temps très mal fichue. Au final, il va se passer moins d'un an (si j'ai bien compris) entre le début et la fin. Je veux bien que nécessité fait loi, mais c'est absurde pour moi de penser que tous ces petits jeunes deviennent des commandants / combattants parfaits en cet espace de temps (et qu'ils guérissent tous de la quantité de blessures qu'ils collectent à longueur de pages).
Bref, je suis pas sûr de mettre la moyenne.