Alors voilà, je viens de commencer la lecture du livre, et même si je n'ai encore lu qu'un seul chapitre je me sens contraint à un petit commentaire

éjà, l'écriture est plutôt fluide, on rentre plutôt facilement dans l'histoire, une scène m'ayant même arraché un sourire. Pour le moment je ne regrette pas mon achatMais voilà, un détail me chagrine particulièrement.Je cite :
Page 21 : (je ne peux indiquer la ligne, vu que je lis la version numérique, qui dépend de la taille de la police et de la liseuse)
Les jours se rallongeaient régulièrement, et le froid commençait à refluer.
Donc logiquement cela m'évoque la fin de l’hiver, le début du printemps, pas vous ?
S’ensuit une description de ce que peut voir Shani accoudée au balconPuis, à la fin de la description, alors que tout indique qu'elle est toujours accoudée au même balcon et que le temps ne c'est pas vraiment écoulé, on a (je cite à nouveau) :
Shani laissa la brise automnale lui caresser les cheveux,(...)
Brise
automnale ?! Pas une brise printanière ? En quelques secondes on est passé de la fin de l'hiver à l'automne ?ça n'a pas de sens !-> Soit c'est la première partie de la citation qui ne va pas, puisqu'en automne les jours se réduisent et le froid ne reflue pas, bien au contraire-> Soit c'est la deuxième partie que ce situe le problème, au lieu de brise automnale il aurait fallu mettre brise printanière -> Soit les règles de cet univers sont étrange et sans préparation pour le lecteur, puisque l'hiver est la saison la plus chaude et lumineuse (correspondant à l'été chez nous) et l'été la saison la plus froide avec un ensoleillement réduit (correspondant à l'hiver chez nous)
Comme je le disais il s'agit d'un détail, mais c'est typiquement ce genre de chose qui court-circuite mon imagination et n’empêche de bien visualiser la scène. Dommage.D'ailleurs (mais c'est un autre débat) j'ai l'impression que les livres récents (>2010) ont de plus en plus d’erreurs de ce genre, à croire que les correcteurs/relecteurs avant publication ont perdu en efficacité. (mais peut être que j'idéalise mes vieux livres, et que j'en ai oublié les fautes) Rien que le livre (des édition Bragelonne) avant celui-ci j'ai relevé 13 fautes (principalement de sens) évidentes (sur environ 800 pages) sans chercher le moins du monde la petite bête (cela veut dire qu'il y en a beaucoup plus)Tout le monde est humain et par conséquent faillible (moi le premier) c'est pourquoi je ne reproche rien à l'écrivain et/ou traducteur, mais déjà plus à l'éditeur, dont c'est, si je ne m'abuse, une partie non négligeable du boulot.