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Gillossen a écrit :J'ai peur que l'on doive se contenter d'une VA. Mais bon, si c'est ça ou rien...

Dis moi...Aurais tu finis Persona 5 depuis le temps ?

Je viens me permettre de donner un début d'avis concernant Persona 5 :je n'ai pas encore terminé le jeu, mais j'avance bien, ayant complété déjà quelques palaces.Personnellement, je suis mitigée. Evoluer dans Tokyo est à la fois jouissif et frustrant : devoir alterner entre choisir de manger des burgers, des ramens, préparer du curry et autres, tout ça me donne une faim pas possible :PLe gameplay est correct, assez dynamique pour un JRPG tour par tour. J'avoue que j'ai du mal avec tout ce qui est infiltration, pas de quoi me bloquer cependant.Par contre, niveau scénario, je suis loin d'être satisfaite

Je n'ai de l'empathie pour aucun personnage, tous m'énervent plus ou moins à jouer les idiots et j'en ai plus qu'assez de les lire répéter cent fois la même chose au bas mot. Un jeu a le droit d'être bavard, mais encore faut-il raconter des choses intéressantes. Egalement déçue de la symbolique assez "de comptoir" avec les arcanes de tarot. Les journées sont découpées de manière étrange, donnant envie de foutre Morgana dans un mixer et d'appuyer sur le bouton à un moment ou à un autre. Encore une fois, on s'en sort quand même, c'est pas injouable, c'est pas invivable mais le désintérêt peut frôler pas mal et m'empêche d'entrer pleinement dans l'univers. Il manque quelque chose pour que je puisse m'investir, petit point noir également pour le fanservice présent de temps en temps avec les personnages féminins...ou alors je suis juste énervée parce que je ne supporte pas Ann, allez savoir

Nephtys a écrit :Il manque quelque chose pour que je puisse m'investir...

Totalement compréhensif.:)Faudra que je regarde mais peu de gens l'on finit (succès sur la ps4). Moi, j'ai adoré mes 120h pour ma partie finie mais je connaissais l'animal.En fait, c'est très particulier un persona... Pas mal de personnes ont été séduites par la direction artistique mais ils ont pas trop compris qu'un persona c'est un dungeon crawler light couplé avec un visual novel doté de choix annexes (les social link).Les persona, à l'origine, c'est des SMT pour adolescent. Et c'est toujours le cas. D'où les thématiques des trois derniers : la mort et la dépression (Persona 3), l'illusion sociale (Persona 4) et l'enfermement social (Persona 5).Le côté "style over substance" est assez prononcé dans persona 5 (plus que pour le 3 ou même le 4), donc si la thématique n'intéresse pas et que les dialogues à rallonge saoule c'est vraiment pas la bonne pioche. Il y a pas mal de références à des événements et des phénomènes Japonais, donc c'est pas super intéressant pour un Français ou une Française qui n'a pas un intérêt profond pour la société japonaise dans sa globalité.Après, selon moi, si on balance aux chiottes Persona, il faut balancer 80-90% de la production young adult américaine. Et 40-50% de la fantasy "pour adulte", au passage (c'est gratuit, c'est Benedick

)

petit point noir également pour le fanservice présent de temps en temps avec les personnages féminins...ou alors je suis juste énervée parce que je ne supporte pas Ann, allez savoir tongue

Je donne un point de vue masculin et hétérosexuel (mais je suis très chaste). Mis à part Makoto, j'ai trouvé les arcs scénaristiques des PJ féminins moins développés que dans persona 3 et 4.D'ailleurs, personnellement, j'aurais préféré l'opportunité d'avoir le choix d'un protagoniste mâle ou femelle (comme dans persona 3) et de pouvoir romancer de manière plus "variée". Mais pour avoir lu les interviews des auteurs, je comprends leur choix et respectent leur honnêteté.Sinon, en 2017, pour le grand public, si on voulait un scénario qui tienne la route et des personnages poignants, c'était plutôt nier automata. Dans le genre truc japonais qui tire un peu sur le RPG.

Le côté visual novel ne me dérange pas

le manque d'action également, mais répondre à 36 messages par jour qui te demandent la même chose...

Bon j'exagère et je caricature un peu, je sais. Le fait que cela soit lié à la culture japonaise est une bonne chose, surtout avec la vision un peu trop fantasmée du Japon que l'on a. Rien que la pression sociale étudiante, c'est assez violent. D'ailleurs les petites questions disséminées de ci de là pendant les jours d'école, sont une bonne chose pour la culture générale. Le vrai problème du jeu est pour moi son déséquilibre : il ose, mais se trompe de direction ou bien rajoute du bon sentiment par dessus pour atténuer/adoucir. Le premier palace promettait de belles choses (enfin "belles", j'me comprends

), après c'est tout de suite plus "gentillet". Il y a une espèce d'innocence et de naïveté qui me dérangent lorsque je voulais, moi, entendre parler de mal être beaucoup plus sérieusement.Le meilleur exemple est pour moi l'arc de

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Après, le jeu a quand même quelques moments de grâce avec les "social links". Pendant les vacances scolaires, passer du temps avec Yuusuke a quelque chose d'assez pudique : le garçon est un original (un peu -beaucoup- caricatural parfois), il s'intéresse à l'art, propose d'aller voir un dvd sur le sujet, ou de feuilleter un ouvrage... Le héros n'est pas forcément un artiste, c'est quelque chose donc qu'il découvre par le biais de Yuusuke. Il (on) prend le temps de l'écouter, de passer du temps avec lui sur quelque chose qui d'habitude le coupe des autres, le lien construit prend un sens un peu plus fort qu'avec d'autres interactions possibles entre personnages. Là pour moi le jeu touche juste et fort ;)Je te rejoins un peu pour le fait de chosir entre un ou une protagoniste, ou d'au moins avoir des choses plus variées dans les possibles romances pour enlever l'impression de simple Danting Sim. Cela rejoint l'aspect du jeu qui m'empêche de profiter: on est trop bridés.Enfin, je suis dure mais le jeu a quand même de bonnes fulgurances, propose de très bonnes choses par moment et surtout n'a pas peur d'être long dans son histoire et son déroulement.J'vais me faire taper sur les doigts mais c'est le seul jeu de la licence que j'ai pu faire pour le moment, après je compte rebrancher ma vieille PS2 pour tester Shin Megami Tensei,Lucifer's Call.Je compte aussi m'intéresser à Nier, oui

Nephtys a écrit :Enfin, je suis dure ...

Tu es juste et lucide

: Persona 5 est rocambolesque, chargé de bon sentiment et juvénile. C'est le dernier épisode de la série et les auteurs voulaient partir sur une note positive envers leur public cible ado/jeune adulte : votre vie vous apparait sans issue mais vous pouvez faire quelque chose car vous avez encore des possibilités.C'est le sentiment que j'ai eu par rapport à la proposition "idéologique" du produit.Faire quelque chose de plus sombre, apocalyptique et sérieux cela aurait été une redite de Persona 3 (le premier de l'équipe créatrice responsable des 3 derniers persona).En fait, le seul moment où Persona se veut grave c'est quand il dit qu'il faut combattre sa propre apathie parce que c'est un peu le seul combat que l'on peut gagner.Sinon, c'est quand même Lupin III qui a fait un enfant avec Jojo Bizarre Adventure avec un chat qui parle.

Effectivement, je comprends mieux avec tes éclaircissements, merci :)Je vais pouvoir m'y remettre avec ce regard là...Tout à fait d'accord pour l'apathie, le jeu sait bien en parler d'ailleurs, c'est peut-être aussi cela qui me gêne : moi, spectateur extérieur, je vois les sentiments qui apparaissent et sont montrés dans différents personnages du jeu, mais les personnages, eux, n'y réagissent pas.Ca me donne de la motivation pour continuer, avec ces clés de lecture !

Benedick a écrit :
Gillossen a écrit :J'ai peur que l'on doive se contenter d'une VA. Mais bon, si c'est ça ou rien...
Dis moi...Aurais tu finis Persona 5 depuis le temps ?

Non...

Persona 5 de terminé, pour ma part !Un ou de Confidents m'ont un peu ému, pas beaucoup cependant donc au final dur d'avoir la volonté de pousser plus loin les relations avec. Concernant l'intrigue....Pour le retournement de situation : aucune surprise, c'était gros comme une maison. Par contre...

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J'ai adoré toutes les problématiques liées à l'ordre et au chaos et

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Aussi, pour moi qui ne connaissait pas la série, le traumatisme a été total lorsque soudain parmi les monstres à combattre je me suis retrouvée devant

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Dans l'ensemble je garde une impression mitigée du jeu avec quelques moments vraiment réussi mais un scénario trop simple et surtout trop long avec parfois un peu trop de bons sentiments pour rajouter des heures de jeu/de dialogue.