Posté : sam. 24 juin 2006 00:20
Oulah...quoique, en ce qui concerne Alice, on lui a connu d'autres aventures délurées...
Autrement dit, "nous affirmons que bien sûr, personne de chez nous n'a posé les yeux sur cette abomination".c'est moi qui me trompe, ou ce serait bigot et hypocrite de condamner un livre quelqu'il soit sans y avoir jeté un oeil ?« Nous comprenons par les informations de presse que ('Lost Girls') traite d'un sujet sensible qui au premier abord ne paraît pas devoir être associé à l'hôpital et au legs de J. M. Barrie »
Oh, je suis persuadé qu'on peut trouver pour les trois, en cherchant bien ! (Et si on se penche sur l'aspect "cinématographique", toutes les héroïnes un tant soit peu connues on dit avoir droit à leur production réservé aux plus de 18 ans, je pense ! Mais ce n'est pas tellement le sujet ici...Foradan a écrit :Oulah...quoique, en ce qui concerne Alice, on lui a connu d'autres aventures délurées...
Je te rejoins tout à fait sur ce point ! D'un autre côté, je comprends l'hôpital qui défend ce qui lui reste de copyrights... Voir "l'affaire" de la suite à Peter Pan !Sylvaner a écrit :c'est moi qui me trompe, ou ce serait bigot et hypocrite de condamner un livre quelqu'il soit sans y avoir jeté un oeil ?
"Beautiful, literary and moving." -- Publishers Weekly "[A] bewitching masterpiece. … This Kama Sutra for the comic-book set should elicit fervent reactions not only for its sly premise but also for its intellectual commentary on free speech, Western prudishness and the futility of war." -- Kirkus Reviews "The symbolism and subtexts of these books are sensitively explored by Alan Moore and his partner, artist Melinda Gebbie, who redefine the tired pornography formula into an elegant, arousing celebration of the discoveries and pleasures of sex." -- Graphic Novels: Stories To Change Your Life "Lost Girls is a work of art, as beautiful in its execution as it is defiant in its subject matter. Place it next to the Kama Sutra or De Sade’s Philosophy in the Bedroom on your shelf." -- Cinescape "As an exercise in the formal bounds of pure comics, Lost Girls is remarkable, as good as anything Moore has done in his career. ... Whatever you call it, there has never been anything quite like this in the world before, and I find myself extraordinarily pleased that someone of Moore's ability actually has written that sort of comics for adults." -- Neil Gaiman "Lost Girls is about the most thoughtful rumination on sexuality and fantasy as I have ever experienced. … It's an unblinking, unblinkered insight into human nature, and Gebbie's artwork is a match for Moore's script; lovely, frank and poetic. … One of the most important graphic novels yet created." -- Comic Book Galaxy "One of Lost Girls' chief aims is 'to tell people that they are not alone because of the shameful thoughts that go through their heads.' With abstinence-only education, perpetual war and religious hypocrisy all making a resurgence, it's a valuable lesson." -- RES Magazine "It's undeniably breathtakingly beautiful. ... Lost Girls operates on at least two fronts, first and foremost as a work of art, and secondly, as a flag firmly planted, claiming (or reclaiming) free, artistic expression as the birthright of all creators." -- Newsarama "Lost Girls is a dense literary and postmodernist work." -- Comic Book Resources "Lost Girls is an extremely ambitious undertaking in just about every way imaginable." -- New York Press
Petit topo complémentaire de Publivore !Publivore,dimanche 25 juin 2006, 10:39 a écrit :Wahoo...Même Neil Gaiman y va de son compliment...
Comme quoi Sylvaner a raison : il faut laisser sa chance à l'ouvrage... et il est vrai qu'Alan Moore n'est pas non plus le premier venu !
Euh... il ne l'a pas violée mais abandonnée en lui arrachant leur enfant et c'est plus ou moins leur "arrière petit fils" qu'elle viole elle-même.Tout autant d'ailleurs pour qu'il lui "rende" l'enfant que son aieul lui a "volé" que par vengeance pureMais surtout, dans le Roi d'Août, c'est la fin (enfin, la "presque fin") qui "détruit" le traumatisme psychologique de Philippe (de façon très "charnelle" d'ailleurs) son épouse délaissée l'amenant à sa "bourelle" pour qu'il lui "rende la monnaie de sa pièce", et lui, au moment de le faire, choisissant la femme qui l'aime et non celle qui le hait, et pouvant enfin lui faire l'amour Mais le livre tourne effectivement très fort autour des "relations charnelles", voulues, ou pas, ou... impossibles (la psychologie de Philippe concernant ses relations - ou plutôt ses non-relations - avec Isambour est sacrément bien décrite)Lisbei,lundi 31 juillet 2006, 15:24 a écrit :Sur ce thème, et pour enchaîner avec ce que tu dis, Mirsky, il me semble approprié de citer Le roi d'Août, de Pagel (en + il est d'actualité :D ), dans lequel les relations sexuelles, forcées ou non, sont au centre de l'intrigue, puisqu'une (sorte de) fée cherche à se venger d'un mortel qui l'a violée en obligeant son fils à des relations sexuelles (je ne garantis pas l'exactitude des liens de parenté, ni des détails, mais c'est l'idée), ce qui entraînera les pires difficultés pour lui ensuite dans sa vie matrimoniale. En revanche, ce n'est pas du tout humoristique. Mais ça passe remarquablement, d'autant que l'auteur n'en fait pas des tonnes, et n'est jamais vulgaire.
Alors personne d'autre qu'ashes pour commenter cette interview (d'accord pas entièrement traduite, mais bon...) ?De mon côté, j'avoue avoir été assez choqué par la tournure que prenait le troisième tome... Et même si Alan Moore revendique et explique leur démarche artistique avant tout en condamnant mollement l'inceste et la pédophilie, je reste très dubitatif. Le vrai débat à propos de cet ouvrage pourrait bien être "Peut-on utiliser tous les fantasmes / déviances au nom de l'art", plutôt que l'utilisation de trois héroïnes de Fantasy...Gillossen,samedi 05 août 2006, 14:19 a écrit :http://www.elbakin.net/fantasy/news/Alan-M...erse-Lost-Girls
Tant que c'est fait avec intelligence et talent, pour moi, oui, clairement :)Merci pour l'interview, je viens de la lire et ça confirme ce que je pensais de Moore, il ne peut pas s'empêcher de développer complètement son histoire à partir du moment où il commence à la créerPublivore,jeudi 10 août 2006, 14:31 a écrit :Le vrai débat à propos de cet ouvrage pourrait bien être "Peut-on utiliser tous les fantasmes / déviances au nom de l'art", plutôt que l'utilisation de trois héroïnes de Fantasy...