Je n'avais pas vraiment suivi les mois d'effervescence précédent la sortie du château ambulant mais, dès que j'ai vu l'affice, je me suis promise d'aller le voir -et rapidement. C'est ce que j'ai fait, attendant une belle histoire comme pour Chihiro (je suis plus "Chihiro" et "Totoro" que "Mononoke", pour situer). Hé bien, j'avais pas tort, mais j'étais encore en dessous ! J'ai eu un sourire niais dès les premières minutes en découvrant les paysages et ce gros château tout de gingois et je l'ai gardé tout le long du film ; j'ai ris de bon coeur lors de pas mal de scènes (comme la salle, d'ailleurs) et j'ai été dégoutée deux heures plus tard quand tout ça s'est terminé. Un vrai moment de plaisir, de magie... De bonheur, quoi !

J'ai bien entendu adoré Hurle, ce sorcier hystérico-touchant ; je craignais de voir un clone de mon cher Haku, mais ai eu le plaisir de le découvrir bien différent : tant physiquement que mentalement (J'imagine mal Haku faire une scène pour sa mise en pli, par exemple...

), et son côté fou me le fait presque préférer... J'hésite encore. On retrouve bien sûr des thèmes chers à Miyazaki (transformation et tout), mais ça vient si naturellement et si "joliment" que ça ne m'a gênée en rien. Mes seuls petits regrets viennent de l'histoire qui se finit malheureusement un peu vite (
l'épouvantail, pouf un prince, le chien, Sulliman, pouf fin de la guerre et à bientôt !!) mais je pense que même avec 1 heure de plus, j'aurais encore voulu plus, alors... Cela aurait tout de même permi d'explorer quelques facettes du scénario qui l'aurait bien mérité. Jamais contente !

(Pour prolonger un peu l'état de grâce, j'ai même acheté le bouquin, mais ceci est une autre histoire... Bouquin que j'ai découvert par le dossier elbakin sue le film! Merci le dossier!

)Là, j'en suis à contaminer mon entourage pour qu'il coure au cinéma. Déjà 4 convertis...