Posté : lun. 2 avr. 2012 14:43
Eh bien en effet c'est carrément plus long que ce que je pourrais écrire sur Robin Hobb et son Assassin Royal c'est dire
mais comme c'est un non-amour sur lequel je reviens assez souvent, je comprends que quand on n'aime vraiment pas on puisse être assez ... habité. D'abord désolée pour vous deux que vous ayez du vous "infliger" ça, je ne peux pas comprendre ce genre de "douleur" parce qu'à de rares exceptions, si je n'aime pas, je ne finis pas. (et y'a un sujet finir un livre à tout prix qui évoque ce genre de choix) Pour ce qui est du roman Harlequin, moi j'en ai lu, comme j'ai lu du Barbara Cartland, du Delly et quantité de romans de gare et autres eaux de rose, entre deux bouquins d'anticipation Fleuve Noir avec dans tous les cas beaucoup de mauvais et quelques bons (parce que boulimique de livres de 7 ans à ... jusqu'à ce que je découvre comment occuper mon temps autrement
)Donc là avec tous mes souvenirs, je me permets de dire qu'il y a quand même exagération. Que Carey soit du même "bateau" qu'une Anne Golon et son Angélique pour moi c'est une évidence et je l'ai dit dés mon premier message (mais ça remonte et puis j'ai dit aussi dans ce message que ça évoquait un peu Martin mais je comprends que cette comparaison ne parle qu'à moi
) Mais le résumé que tu fais de l'histoire passe sous silence des éléments qui, selon moi, la sorte de la construction habituelle d'un Harlequin. Maintenant la lecture, c'est parfois comme une auberge espagnole, et ce que je vois dans Carey c'est peut-être des choses que je considère importantes mais qui ne sont pas forcément flagrantes, ou en tout cas pas aussi primordiales pour d'autres : une introspection qui ne geint pas, un questionnement sur la possibilité de fonctionner autrement, l'apprentissage du lâcher prise, l'inversion des rapports de force. Je pense que ma lecture de Martin par exemple est très premier degré dans la mesure où je n'arrive pas à y trouver les éléments qui plaisent à tant d'autres. J'ai bien aimé le premier tome hein, mais cela ne m'a pas transcendée (suis plus emballé par la première saison HBO ) Donc, sans affirmer que tu as eu cette lecture premier degré (et ce n'est pourtant pas péjoratif
), il est tout à fait possible de lire La Marque sans y trouver/voir ce qui moi m'a paru essentiel.Question : les grands mots alambiqués ?
Pour ce qui est de Melisande, sachant que Martin a une Melisandre je ne vois pas la force de l'argument, là y'a un poil de recherche de petite bête non ?
@ Cédric : dommage tu ne connaitras pas la joie du roleplay avec des adeptes de Jasmine House 






