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Fini la série et comment dire... Aussi vite oubliée que lue. Je suis un peu sévère mais cela n'aura pas été à la hauteur de ce qu'on m'a promis sans mauvais jeu de mots.
Points positifs : les 3 héros, bien charismatiques avec des seconds rôles intéressants même si les 3 persos prennent un peu le pas
_Univers original
_les dessins très jolis, des ennemis assez classes en prime
Points négatifs :
_Beaucoup d'action, trop à mon goût. La série m'a fait l'effet d'être menée à très grand rythme. C'est bien parce que ça se lit vite mais je préfère des intrigues plus posées à des lieux de la tendance actuelle à te rajouter des rebondissements à chaque coin de page...
_Du coup, manque de background : même si on en apprend un peu plus dans les derniers tomes, cela me laisse un goût de trop peu.
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Bref, une série dans la moyenne mais pas plus pour moi
Expert ès calamités
"Nous adorons tous les histoires. Nous vivons pour elles" Comme un diamant dans ma mémoire GG Kay

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En ce qui me concerne, j'ai trouvé le début excellent. Tout le 1e arc, en somme, poignant et bien ficelé, même si cela nous fait encore une énième histoire mettant en scène des enfants surdoués. (Ben oui, parce que sinon, les péripéties ne pourraient pas exister).

J'ai commencé à lâcher prise mentalement
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Ensuite, ça sent sérieusement l'improvisation... Et ça se répète ad nauseam (sous prétexte que c'est divisé par chapitre, on répète mot pour mot ce qui vient de clore le chapitre précédent, histoire de faire perdre quelques pages qui auraient pu être mieux employées autrement). Les personnages a-do-rent expliquer ce qu'ils doivent faire pour bien gâcher toutes les scènes intéressantes.
Cela dit, j'arrive à un moment où les héros sont confrontés à un choix moral plutôt intéressant.
De ce fait, j'espère que les 5 derniers tomes me feront changer d'avis, mais clairement, ce ne sera pas une série que j'achèterai. Contrairement à Beastars ou L'atelier des sorciers, AU HASARD, HEIN. (Quoique ces deux-là ont encore amplement le temps de se planter haha)

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Santino a écrit :une énième histoire mettant en scène des enfants surdoués. (Ben oui, parce que sinon, les péripéties ne pourraient pas exister).

Et ça se répète ad nauseam (sous prétexte que c'est divisé par chapitre, on répète mot pour mot ce qui vient de clore le chapitre précédent, histoire de faire perdre quelques pages qui auraient pu être mieux employées autrement). Les personnages a-do-rent expliquer ce qu'ils doivent faire pour bien gâcher toutes les scènes intéressantes.


Contrairement à Beastars ou L'atelier des sorciers, AU HASARD, HEIN. (Quoique ces deux-là ont encore amplement le temps de se planter haha)

Sur ces 3 points, bien d'accord avec les premiers, ça fait partie de ces manies qui m'agacent. Heureusement que l'univers est quand même original parce que les enfants surdoués, il y en a bcp. Trop même.

Sinon, une série qui me fait de l’œil et une dont la couv m'empêche d'aller plus loin. Je n'aime vraiment pas le design des animaux de Beastars. C'est pareil à l'intérieur ?
Et l'atelier des sorciers, en deux mots, ça vaut le coup que je m'y penche dessus ?
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terriblius69 a écrit :Sinon, une série qui me fait de l’œil et une dont la couv m'empêche d'aller plus loin. Je n'aime vraiment pas le design des animaux de Beastars. C'est pareil à l'intérieur ?
Et l'atelier des sorciers, en deux mots, ça vaut le coup que je m'y penche dessus ?

Si l'aspect surdoué des enfants de "The promised Nerverland" ont été une gêne pour toi, alors l'Atelier des Sorciers ne te dérangera pas sur ce point car le traitement des intelligences et des maturités juvéniles est plus élaboré.
C'est d'ailleurs un des ressorts dramatiques. Il n'y a pas non plus de logique sérielle forte, avec du cliffhanger et des répétitions. Après, la parution est lente et le rythme est posé.

Pour ce qui est de Beastar, les couvertures expriment totalement la direction artistique.
Moi, j'adore, mais par expérience de la curation en librairie BD, si on est repoussé par le dessin, cela peut être compliqué malgré les qualités d'écriture. Après, le côté urbain, l'aspect charnel, le degré de violence latent de Beastar te plairait peut être plus que le merveilleux mignon sophistiqué de l'atelier des sorciers.

Dans un autre style, pour un traitement intéressant d'un groupe de héros juvéniles qui peut intéresser des vieux, il y a Birdmen.
Et même si c'est du superhéro/fantasy, il y a zéro répétition, la mangaka a écrit son script avant la sérialisation. Cela se sent.

(Je voulais pas parler à la place de Santino, mais comme je suis en train d'écrire la mise à jour de la chronique, j'ai trouvé votre échange inspirant pour des comparaisons). :)

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Ah mais aucun problème, Benedick, au contraire. D'autant plus que je te rejoins à 100% concernant ton avis sur Beastars et L'atelier des sorciers.
Pour le moment, j'adore les deux. Concernant l'Atelier, malgré le côté encore "timide" de l'Atelier (moins d'enjeux, moins d'action etc) par rapport à Promised neverland, je le place au-dessus, parce que, mine de rien, le traitement des personnages me paraît assez travaillé et subtil, et on y trouve un vrai sens du merveilleux qui est à la fois reposant et enchanteur.
A voir sur le long terme, ceci dit. :)

Pour conclure sur Neverland, ce qui m'embête le plus, c'est que ça commençait super bien, l'ambiance champêtre et riante de Gracefield
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. Il y a vraiment des moments poignants comme quand
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Mais après, je trouve que ça se gâte. :o

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Santino a écrit :Mais après, je trouve que ça se gâte. :o

En fait, ce qui était singulier avec the promised neverland ce n'est pas le côté "enquête survivaliste" mais le fait que ce sont des enfants.

Parce que des manga où les héros utilisent des capacités analytiques fasse aux dangers de l'inconnu et des logiques d'enfermement, c'est ultra courant (Darwin games, alice in borderland, judge, doubt, Battle games in 5 seconds,...). Néanmoins, c'est des personnages jeunes adultes dans des milieux urbains/SF/Cyberpunk/fantastique. Avec un discours social et/ou une vulgarité d'exploitation.

Il y a une notion de fragilité face à la trahison (ressentie / réelle) de la figure d'autorité que The Promised Neverland arrive à mettre en scène du point de vue du "petit". Cependant, pour éviter de tourner en rond ou par manque d'inspiration, l'aspect "enquête survivaliste" a été réduit par rapport à l'attachement sincère que suscite nos bons gamins qui veulent casser cette dynamique de la survie du mieux adapté.

Je pense que l'on peut avoir un consensus sur le fait que le meilleur est au début mais le débat va se poser sur le niveau et le commencement du "déclin". Par exemple, l'arc central du manga est super apprécié ou super déceptif en fonction des personnes.

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Pour ceux qui ne veulent pas lire le spoiler, en gros, moins d'action au début, un aspect psychologique plus prononcé, j'aime, après, c'est l'inverse et j'aime moins ^^. Et merci pour vos avis sur les 2 autres mangas, je tenterai l'Atelier un jour, même si j'aimerais bien que la série soit finie à ce moment ou proche, je n'arrive plus à me remettre dans une série dont la lecture des tomes précédents remonte à loin. La vieillesse sans doute :(
Expert ès calamités
"Nous adorons tous les histoires. Nous vivons pour elles" Comme un diamant dans ma mémoire GG Kay

Re: Critique manga ! [The Promised Neverland]

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Nouvelle édition en vue !

https://x.com/CRManga_FR/status/1852033434828345535


https://i.postimg.cc/g2zx9tgD/the-promised-neverland-edition-grace-field.jpg
Nommée édition Grace Field, il s'agira, comme prévu, d'une édition double en 10 volumes au format agrandi de 134X210mm. Mais les choses ne s'arrêtent pas là puisque le rendu de l'objet-livre se voudra luxueux, avec une couverture en simili-cuir ornée d’une dorure à chaud, une page de garde, un cahier de pages couleur au début de chaque volume, un extrait du Mystic Code correspondant aux chapitres de chaque volume, un tranche-fil et un signet.