Elbakin.net

Hello,
Je rejoins l'avis général : les derniers albums souffraient vraiment, mais ce changement d’auteurs semble redonner un peu de fraîcheur, même si ce n’est pas encore parfait. Hâte de voir la suite !

C'est jour de sortie !

Je vais l'acheter et je vais le lire. J'ai un amour très fort pour Astérix depuis l'enfance, le premier livre que je me suis acheté tout seul avec mes sous, c'est Astérix Gladiateur, j'avais 7 ans. J'ai tous les albums évidemment, même si je ne sais pas quel est le dernier album qui m'a vraiment plu. La fin de la période Uderzo a été très difficile (en particulier avec l'infâme "Le ciel lui tombe sur la tête") et la reprise est sympa mais je crois que je les lis par nostalgie plus que par plaisir.

Médicastre a écrit : jeu. 23 oct. 2025 13:29 (en particulier avec l'infâme "Le ciel lui tombe sur la tête") et la reprise est sympa mais je crois que je les lis par nostalgie plus que par plaisir.

J'ai réalisé que c'est avec ce tome que j'ai eu un blocage (depuis 2005 donc...) et que je n'ai même pas eu de vraie curiosité sur tout ce qui est sorti depuis (le concept aurait pu être intéressant mais ça n'a pas pris avec mon jeune moi...car oui, j'étais plus jeune jadis).

Pareil pour moi, je devrais peut être essayer d'y donner une seconde chance, mais Astérix sans Uderzo c'est plus tout à fait pareil, oui, à voir.

Je l'ai lu ce week-end, l'humour de Fabcaro marche tres bien sur moi donc j'ai bien aimé ca, mais le scenario tient sur un post-it par contre....

Mon retour de lecture :

Astérix, c'est une institution. On ne présente plus les héros ni l'univers tellement c'est ancré dans nos gènes. On attend donc chaque album avec le même plaisir, la même envie de se replonger dans les aventures de ces super héros avant l'heure.

Mais depuis quelques années, depuis qu'Uderzo a passé la main, en fait, le plaisir est moins présent. Il n'y a plus cette étincelle, ce goût de l'attente et de la première bouchée de cette madeleine de Proust.
Car depuis quelques années, à la réflexion c'est depuis le décès de Goscinny, la qualité est, au mieux, inégale. le trait est forcé, l'humour vole de plus en plus bas. Sans être graveleux il en est pesant. On sent que les auteurs (contrainte éditoriale ?) veulent absolument faire rire à chaque planche. Si ce n'est à chaque case...
Et ce n'est pas le style Goscinny. On est loin de l'humour fin et du trait d'esprit des 12 Travaux ou des aventures chez les Helvètes.

Pour revenir à ce périple en Lusitanie, l'appréciation globale est : mouais.
Largement en dessous de la Fille de Vercingétorix que j'avais justement trouvé très bon, et à peine moins bien que l'Iris Blanc.
L'humour est là, mais comme dit en préambule Fabcaro retombe dans le travers de vouloir absolument faire rire. Il faut qu'il se rende compte que trop d'humour tue l'humour. Ce n'est même plus drôle et c'est même contreproductif car ça donne envie de lâcher la lecture.
Surtout que le scénario est totalement creux. L'intrigue est plus minimaliste qu'un film Fast and Furious et on ne comprend même pas l'intérêt de celle-ci, si ce n'est d'envoyer nos gaulois préférés à des centaines de km de chez eux pour la beauté du geste.
Restent tout de même quelques bons traits d'esprit, la découverte de cette culture Lusitanienne si particulière (pas évident de se morfondre dans la joie) et de belles trouvailles culinaires.
Heureusement que le dessin de Conrad sauve un peu les meubles. Hormis César qui a une caboche étrange, tout le reste est un régal.

J'ai arrêté d'être déçu par les nouveaux Astérix car en vrai je n'en attends plus rien. Mais je ne peux m'empêcher d'espérer, tous les deux ans, tomber sur le récit qui rendra enfin correctement hommage à ce monument de la BD. Malheureusement ici, l'adage a tout à fait raison : souvent imité, jamais égalé.