Posté : jeu. 2 juin 2016 17:08
Le problème pour moi est d'ajouter une injustice à l'injustice. Que l'auteur soit condamné sur des faits établis, pas de souci, c'est un fonctionnement normal et sain. Par contre, il ne me semble pas que le jugement appelle au retrait des livres de l'auteur par l'un de ses éditeurs, d'autant que les ouvrages ne semblent guère relever des faits reprochés. Au demeurant, l'éditeur a t-il le droit d'effectuer ce retrait, même dans ce cas précis ? A voir la relation contractuelle entre les deux parties.La position de l'éditeur ou encore celle d'une libraire comme Kaellis est pour moi beaucoup plus problématique puisqu'elle vient en somme s'ajouter à la peine en jugeant celle-ci insuffisante au regard de la condamnation. Comme le note justement Benedick, qui sait ce qui est réellement reproché à Noirez ?Imaginez que l'auteur fasse appel et qu'il obtienne à la suite d'un nouveau procès la relaxe. Quelle serait la position de l'éditeur ou encore celle de Kaellis ? Il n'y a pas de fumée sans feu ?J'entends bien l'argument de Glaurung, mais les livres jeunesse de Noirez tombent-ils sous le coup de la loi ? Si tout le monde est d'accord sur le principe de distinguer l'auteur de ses oeuvres, le retrait de ses livres à la vente quelle que soit la condamnation n'a pas lieu d'être.