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Duncan Rahl, je t'en supplie, tutoie-moi, sinon on va pas être copains.
et je vais déprimer. Cette petite précision apportée, déjà, je suis contente que tu aies apprécié les Joyaux Noirs. Deuzio, même quand je n'accroche pas trop à un bouquin que je dois traduire, j'y suis quand même attachée et j'aime, dans la mesure du possible, poursuivre une série entamée. Tout simplement parce que j'aime finir ce que j'ai commencé et qu'on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même : un seul traducteur par série, ça garantit une homogénéité de style, le respect des choix (ex traduction de noms propres) sur l'ensemble de la série. Etc.Concernant plus précisément les Joyaux Noirs, maintenant. Là, pour le coup, c'est vraiment une série que j'adore. Parfois un peu fastidieuse à traduire, car Bishop est une reine de la répétition, même si, à la lecture, ça ne se voit pas forcément comme le nez au milieu de la figure. Mais vraiment, j'aurais donné cher pour traduire l'ensemble de la série et, oui, ça a été frustrant de ne goûter qu'au 1e tome. (Pour la petite histoire, les 3 tomes devaient sortir très rapprochés, d'où 3 traductrices, 1 par tome. Le point positif, c'est que c'était intéressant de bosser ensemble :-) )Bref, pour conclure en faisant court, je dirais que je ressens le besoin de m'investir au maximum dans l'histoire que je traduis à un instant t. En revanche, il faut parfois du jour au lendemain passer à autre chose. S'adapter au style d'un nouvel auteur.Mais mon cas n'est pas spécifique. Tous les traducteurs te diront certainement la même chose. 