C'est marrant : je viens de finir
Cytheriae, et j'ai des ressentis très proches de ceux de
kaelyana sur
Arachnaeles + : 
- une vraie histoire qui sentiers battus et rebattus : un véritable thriller fantastique sur fond de misère grandissante et d'agitation sociale- une ambiance sombre, un atmosphère lugubre : une Venise décadente et pourrissante, surpeuplée à cause de réfugiés et des pauvres coincés entre un mal grandissant qui s'incarne entre une prolifération de démons diaphanes et un sombre sorcier assassin, et des dirigeants arrogants et incompétents complètement absorbés par la défense de leurs intérêt à courts termes (c'est tellement plus simple de casser le thermomètre (les soit-disant agitateurs et émeutiers) plutôt que de se remettre en cause et de régler les problèmes). - une plume vénéneuse qui sait dire beaucoup de choses en peu de mot (il s'en passe des choses en moins de 300 pages, pas comme les pavés des cycles à rallonge anglo-saxons dont nous tairons les noms).Ce genre de style est un trait que l'on retrouve souvent parmi les auteurs français et françaises soit dit en passant !
les - : 
les messages de
kaelyana m'avait prévenu, pour ne pas décrocher j'ai lu tout le livre en écoutant l'OST de
Planescape Torment...(ce fut peut-être ma planche de salut qui m'a permis de ne pas décrocher...)... mais rien à y faire j'ai eu le plus grand mal à rentrer dans l'histoire- à cause d'un vocabulaire qui peut paraître trop recherché, précieux sinon ampoulé parfois.C'est assez visible parfois avec la multiplication des poèmes, et pas seulement en en-tête de chapitre.Personnellement, je trouve que les poèmes n'ont jamais rien amené à une intrigue ou la manière de la racontée mais sans doute suis-je un peu trop prosaïque sur ce point !La richesse des descriptions contrastent avec des dialogues assez peu immersifs qui ne permettent pas vraiment de cerner les personnages et leur personnalité.Et puis il y a pas mal de redondances au début (chaque sous-chapitre commençait avec la description d'un palais ou d'un bâtiment décrépit : au bout de la 3ème fois cela devenait saoulant) - à cause de personnages de peu attachants
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dès qu'on arrive à cerner un personnage et à lui de trouver de l'intérêt, paf il meurt !
ces nombreuses histoires qui se mélangent/se suivent, ça m'a plus détaché des personnages qu'autre chose et j'ai pas bien saisi l'intérêt d'avoir imbriqué toutes ces histoires les unes dans les autres.Je n'ai trouvé absolument aucun intérêt dans les histoires d'Octavio Mangori et plus encore dans celle d'Andrea qui ne font que complexifier une histoire déjà assez riche et assez dense en personnages dont on sait peu de choses.- à cause de personnages assez passifs finalementCertes ils finissent par prendre leur destin en main...
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... mais à 40 pages de la fin du livre ! sans parler d'Angelo et des enquêteurs de la Garde Noire qui mettent bien du temps à remettre les pièces du puzzle en place : pour des gens aussi organisés et méticuleux, ne pas s'apercevoir qu'il y avait toujours une boîte à musique cassée sur les scènes de crimes...... Cela fait pas super sérieux !
Une lecture intéressante, mais loin d'être inoubliable et impérissable.Mais malgré tous les bémols ci-dessus j'ai envie de savoir où va aller
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le nécromancien Angelo di Larini dans sa quête et son combat contre le mal absolu...