65
Amusant et sarcastique à la fois cet article ; j'ai souri en le lisant. J'y retrouve mes propres contradictions : je souhaite des avancées écologiques (je pense qu'il y a de la marge dans ce domaine) mais le livre papier excerce sur moi une attraction magnétique et en posséder des pleines bibliothèques me comble d'aise....aaargh ! Trop dur d'être en cohérence avec ses idées ! :sifflote:

66
Franchement, je ne pense pas que le livre ait un gros impact écologique en terme de papier. Je bosse dans une administration, et du papier qu'est ce qu'on en consomme! Même l'informatisation ne permet pas encore de résoudre ce problème. Je pense que l'industrie du livre papier est totalement anecdotique en comparaison.

67
Je te rejoins quand tu parles de consommation excessive de papier dans l'administration : j'y travaille aussi et j'hallucine des impressions en rafale faites par mes collègues (oups, je me susi trompé en page 4 ligne 6, je relance l'impression des 50 pages ! :o ) . Je me bats pour développer le transfert d'information par messagerie électronique et le cas échéant, pour des impression recto verso (tu visualises Don Quichotte ?) . Le tri du papier n'est même pas encore organisé !! Bref, il y a du boulot mais ce n'est pas pour autant que je qualifierais l'industrie du livre d'anecdotique. Même s'il paraît que les gens lisent moins et que le livre électronique se développe ( "augmentation de 250% de la vente de livres numériques en 2010" disait l'article mis en lien par Gillossen), je pense que notre passion dévore bien du papier. En même temps, pour être positif, si les forêts sont gérées de façon durable, les arbres étant des organismes vivants qui ne cessent de croître (et de plus en plus vite avec l'augmentaiton du taux de CO2 dans l'atmosphère), le fait de conserver des livres chez soi stocke du CO2 : c'est donc une action écologique que d'amasser des livres. J'ai bon sur la démo ? :sifflote:

68
Acide le billet, n'empêche que je suis assez d'accord avec lui, et que c'est pas la première fois qu'on lance, à tout hasard, des listes de bénéfice suprêmes dont nous fera profiter la "lecture numérique".Quand je lis que la lecture "profonde" coexistera avec une lecture "feuilletage", que ça a bien été fait dans un jeu vidéo où on incluait "des parties à lire", bref, quand on ne sait plus si c'est un marketeux qui parle ou juste un type qui préfère, de toute façon, être distrait de ce qu'il fait et regarder par cent fois une image, passer sur un lien...Je sais que ça ne sera jamais mon cas ... il n'est pas question de sacralisation de la lecture, mais de bien cerner ce qu'est justement la lecture, et ce qu'elle n'est pas...Maintenant, maintenant... que faire, que dire ? Rien.Il y a une chose pour laquelle le livre numérique aurait un véritable intérêt : il y aurait bien une petite touche pour nous amener aux notes de bas de pages, à la fin du bouquin, non ? ;)

71
Hum je sais pas si c'est le sujet vraiment approprié mais je poste ça ici :http://lecomptoirdelabd.blog.lemonde.fr/2011/05/31/surproduction-et-si-on-arretait-tout-pendant-un-an/#xtor=RSS-3208C'est un article très intéressant sur la BD et la surproduction actuelle... Je pense que ça peut être en partie transposable pour la littérature fantasy. Je crois que c'est Gillo qui disait récemment que les ventes n'étaient globalement pas terrible (on parlait de Lune d'encre, mais parait que ça touche tout les éditeurs), et moi j'ai toujours ce sentiment de surproduction agaçante, de bouquins qui se noie dans la masse etc...

72
C'est pas vraiment une surproduction. C'est surtout qu'aujourd'hui le grand public n'existe plus. Il y a de nombreuses niches éditoriales. Et c'est vrai aussi pour la fantasy. Chaque éditeur devrait dans un monde idéal se spécialiser dans une niche particulière ou dans plusieurs niches. Les éditeurs généralistes publiant tous les styles de fantasy devrait donc être l'exception.

73
Effectivement et c'est valable pour tout à mon sens, en musique par exemple dans mon souvenir (les chiffres datent un peu) mais Nuclear blast qui fait que du métal s'en tire pas mal. Mais quand tu as des groupes comme Bragelonne qui "vampirise" le marché (en terme d'exposition surtout) c'est vachement difficile de se faire une place.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

74
Bragelonne n'est pas un groupe mais un éditeur de taille moyenne. Pour tirer son épingle du jeu il faut se positionner sur des niches. Certaines ne sont pas couvertes actuellement dans les littératures d'imaginaire (la science fantasy par exemple). Donc il y a de la place.Je pense aussi qu'il faut discipliner les choses. Par exemple traduire les meilleurs romans anglo saxons, par contre ne pas traduire la littérature d'exploitation, pour celle ci on peut se contenter d'auteurs français.

75
Dark Schneider a écrit :Je crois que c'est Gillo qui disait récemment que les ventes n'étaient globalement pas terrible (on parlait de Lune d'encre, mais parait que ça touche tout les éditeurs)
En effet.

80
En même temps, quand on voit la qualité de l'édition du livre... Couverture cartonnée de qualité, écriture argenté, joli page de garde...Bon, j'ai des goûts simples mais il est bô ce livre *-*(même si j'ai du mal à le lire XD)