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Ah cool... Merci pour l'info... et je viens de découvrir la critique de Corvus que j'avais complètement loupée... Une lecture automnale prochaine pour moi à n'en pas douter si Orbit respecte son calendrier

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Chouette interview ! Courte mais dense, car il envoie du bois l'ami Paul Kearney !Merci Pat, merci Merwin Tonnel pour l'interview et la traduction.EDIT :
J’ai trois livres à rendre dans les quatorze prochains mois.
C’est cool, on va forcément du Paul Kearney à se mettre sous la dent à l’avenir.
Je pense que les Monarchies Divines c’est moins sombre et plus dense que les livres sur les Macht
C’est marrant car j’ai trouvé Les Monarchies Divines étaient plus sombre et moins dense que 10 000.
Les livres sur les Macht ne sont pas, comme je l’ai déjà dit, de la fantasy au sens strict du terme mais de la science-fiction du genre sword and planet, façon Robert E. Howard ou Burroughs.
Pour l’instant le côté « Low Science Fantasy » je le vois d’autant moins que l’inspiration historique est assez transparente (l’Anabase, Philippe de Macédoine, Alexandre le Grand)
Je crois toujours qu’il y a en fantasy un attachement absurde au syndrome Seigneur des Anneaux qui consiste à dire qu’une histoire ne vaut pas la peine d’être lue si elle ne fait pas un millier de pages.
Il y a là un super débat à lancer ! D’autant plus que ce syndrome conditionne le marché (on met de côté tout ce qui n’est pas trilogie ?)
Mon style n’est simplement pas pour tout le monde : je crois que je suis un écrivain très masculin et j’aime apporter un réalisme dur à mes mondes, ce qui peut rebuter ceux qui préfèrent leurs batailles sans une goutte de sang et leurs licornes fraîchement pansées.
Not comment : elle est topissime cette phrase ! :D
J’ai lu la critique de Corvus d’un blogueur qui trouvait le roman dégoûtant parce qu’il y avait des viols.
C’est sûr que s’il passe d’Harry Potter à Paul Kearney, cela doit être choquant, d’autant plus que l’auteur n’est pas tendre dans sa description.Mais on lit des choses pas drôles non plus chez Gemmell, plus « grand public » (mais il les dit peut-être de manière un peu moins cru).
Je ne mets pas ces scènes dans mes livres pour provoquer une sorte d’excitation malsaine.
Là, on parle de Terry Goodking et consort ??? :lol:
Si un lecteur veut des dragons tout douillets et des adolescents avec une baguette magique, qu’ils aillent ailleurs. Je n’écris pas pour les enfants.
Ben oui, la fantasy, ce n’est pas que pour les enfants et les adolescents.Pourquoi j’ai l’impression qu’on parle d’Eragon là ??? :lol:
J’ai quelques idées… Mais comme je l’ai dit plus tôt, je suis occupé pour encore quelque temps. J’ai dans l’idée d’écrire quelque chose sur le front de l’Est pendant la Seconde Guerre Mondiale (un de mes dadas) avec un angle occulte. J’appelle ça Les Loups-Garous de Stalingrad. Affaire à suivre !
Après les vampires pendant les guerres napoléoniennes (Douze de Jasper Kent et ses suites), on va avoir les lycanthropes durant la Seconde Guerre Mondiale ? Beau programme en perspective !

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Super. Je ne pensais pas qu'il sortirait si vite en poche. Futur achat en perspective. L'amalgame avec l'anabase de Xénophon est bien plus frappante ici, il faut savoir que ce récit antique a déjà été romancé (mais dans son vrai cadre antique) par Valerio Manfredi.

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Albéric a écrit :
Mon style n’est simplement pas pour tout le monde : je crois que je suis un écrivain très masculin et j’aime apporter un réalisme dur à mes mondes, ce qui peut rebuter ceux qui préfèrent leurs batailles sans une goutte de sang et leurs licornes fraîchement pansées.
Not comment : elle est topissime cette phrase ! :D
Moi aussi je la trouve marrante d'une certaine manière . Toutefois en la lisant de manière rigoureuse, je trouve quand même qu'il y a des choses à y redire.Par exemple (ça transparait à d'autre moments dans l'interview) je pense que le bonhomme est un peu caricatural vis-à-vis de ceux qui se permettent de noter la dureté de ses romans (que moi je n'ai pas lu) en insinuant qu'automatiquement il seraient des bisounours qui n'aimeraient que s'extasier devant la beauté des licornes roses bonbon ou que sais-je...Les bisounours existent, mais les cyniquo-trucido-sexounours aussi, et pour moi ce sont deux formes de naïveté tout à fait équivalentes (sauf que peut-être, l'une fait plus vendre en fantasy jeunesse et l'autre en général).Bon enfin je le répète, je n'ai pas lu le bonhomme et d'ailleurs il indique ici:
dans Corvus on ne voit pas vraiment de scènes de viol de manière explicite, mais les conséquences de ces actes. Je pense qu’il est important d’avoir ce type d’honnêteté dans une histoire
Ce qui semble montrer qu'il n'appartient pas à la catégorie que j'ai citée, c'est-à-dire qu'en plus de l'honnêteté par rapport à l'histoire dont il parle, il a aussi une honnêteté marketing qui fait qu'il ne montre pas systématiquement ces choses comme le fait le sexounours.De ce point de vu là, Paul Kearney semble mieux écrire l'âpreté des mondes de fantasy qu'il ne la défend.On pourrait aussi parler du fait d'associer le style d'écriture à l'univers décrit, ce qui ne me semble pas valable (on peut décrire un monde horrible dans un style bien conventionnel c'est-à-dire, en quelque sorte, un style de bisounours), mais bon pas la peine de pinailler sur ce détail.J'ai enfin noté quelque chose qui ressemble (mais peut-être me suis-je trompé) à une contradiction dans ses propos. On a un un moment:
Comme beaucoup de lecteurs de fantasy, je ressens une excitation viscérale en voyant ces bons gros bouquins sur mes étagères.
Et puis plus loin:
je crois toujours qu’il y a en fantasy un attachement absurde au syndrome Seigneur des Anneaux qui consiste à dire qu’une histoire ne vaut pas la peine d’être lue si elle ne fait pas un millier de pages.
Enfin bon, cet auteur est par ailleurs drôle et parait tout à fait sympathique.

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Comme quoi de la fantasy antique type 10 000 à des récits plus "historiques", il n'y a qu'un pas : l'auteur a annoncé travailler sur la novélisation de la série Spartacus. Le livre s'appellera Morituri et sortira en mars 2012.Je ne sais pas pourquoi, mais je suis couasiment sûr qu'on en avait parlé quelque part. A l'époque, on savait juste qu'il travaillait sur la novélisation d'une licence TV et on avait supputé juste que c'était Spartacus, vu son style d'écriture. J'ai fumé ?

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Tu fais bien de mettre des guillemets pour "historique" car la série Spartacus à ce niveau...hum hum. Une novélisation me laisse carrément sceptique vu que la série est on ne peut plus visuel : du sang et du sexe! mais je suis curieux de voir ça.

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http://nsa27.casimages.com/img/2011/07/07/110707074730870086.jpg
Les 10 000 sont rentrés après leur campagne contre l’Empire. Bon, ok, pas tous. Mais Rictus est de retour, et il n’est pas seul…« Vingt-trois ans ont passé depuis que les Macht ont retrouvé le chemin de leur foyer après la lutte contre l’Empire Asurian. L’homme qui dirigeait cette armée, Rictus, est maintenant un capitaine âgé et fatigué. Il ne souhaite rien d’autre que poser sa lance et devenir le fermier que son père était. Mais le destin a d’autre projets pour lui. »

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Une œuvre solide pas totalement emballante donc. Merci pour la critique Merwin ! :)De toutes les manières Paul Kearney sera pour longtemps encore dans mes shopping lists.

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J'avais beaucoup aimé 10 000, je vais m'acheter Corvus dans la semaine. Le premier chapitre m'emballe déjà, mais d'ici là je dois terminer Dorian Gray, Le Parfum et La Religion... Corvus va devoir attendre malheureusement !

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Il y a un truc qui m'échappe... Admettons que ça soit une œuvre "alimentaire". L'idée c'est donc qu'elle se vende. Alors pourquoi l'éditeur lui applique une couverture aussi moche.Je la trouve limite ridicule même.Ok ça surfe sur la vague de la série... Mais bon... Regards en coin et féroces, flammes en arrière plan... Très série Z tout ça!